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Daniel pratique la montagne depuis de nombreuses années, et surtout le ski. Il a écumé bon nombre des pentes du Dauphiné, des balades faciles aux couloirs extrêmes, notamment avec son ami Shahshahani. Il connaît notamment Belledonne, la Chartreuse ou les Bauges dans leurs moindres recoins. Et sa motivation n'est point entamée, toujours accompagné de ses antiques Dynastar "Corniche". Ce technicien audio-visuel à l'université de Grenoble, également auteur Toponeige reste toujours difficile à suivre en peaux.
Daniel MESTRALLET, DME

Daniel, attentif, écoute les conseils nivologiques de Jacques Villecrose à Chamrousse, janvier 2004

Pic Coolidge, mai 2001

2001 : année phare pour moi. L'enneigement exceptionnel et la rencontre de personnalités du ski de pente en sont les raisons principales. En ce lendemain d'une descente d'anthologie du Coup-de-Sabre, nous cherchons une balade un peu moins raide mais tout de même longue et intéressante. La forme et là et... les conditions, n'en parlons pas. Nous jetons notre dévolu sur le couloir sud-est du pic Coolidge. Au pied du couloir, Nicolas, "mutant" Lauras, nous abandonne pour un solo au col du glacier Noir, lui-aussi en très bonnes conditions. L'ayant descendu avec Jean Bouchet il y a tout juste un mois, nous savons que ce sera du grand ski. Mais nous préférons découvrir une nouvelle pente. Du beau monde, donc, remonte le glacier Noir ce 20 mai. Les guides Nicolas et Jean (Bouchet donc), l'ami Volo, ainsi que Daniel Mestrallet. Je discute pas mal avec Daniel durant la remontée du couloir. Grand monsieur du ski, Daniel fait preuve d'une forme olympienne et c'est lui qui trace encore aujourd'hui. Regroupement au sommet où deux autres skieurs nous rejoignent. Parmi eux, Philippe Mâcle, autre grande pointure du ski extrême dans le Gapençais et les Ecrins. Que de beau monde aujourd'hui dans ce cirque. L'occasion aussi de rendre hommage à ce personnage fort sympathique qui nous a donné de sérieuses informations pour la réalisation de nos Toponeige et qui, malheureusement, est décédé en cascade de glace le jour de l'an 2004.
Pour l'heure, le temps se voile un peu, retardant le dégel du couloir. Nous en profitons pour lézarder au sommet et tchatcher, avec Jean et Daniel, tout en regardant Nicolas skier le col du glacier Noir. Nous suivons aussi aux jumelles Matthieu Plasteig et son compagnon de cordée qui remontent le Sabre. Volo nous rejoint ainsi que mutant "Lauras" qui n'a pas su se contenter de sa première pente ! Descente groupée du couloir et retrouvailles à Ailefroide avec Serge Maraval et Fabrice Delie de retour du couloir de barre Noire. Et peu après, Benoît Gardey et Cécile Eichinger viennent partager une bière. A n'en pas douter, les deux mètres de neige encore présents au pré de Mme Carle ne sont pas étrangers à un tel regroupement de skieurs de pente sur le même secteur. Ce magnifique couloir du Coolidge, descendu, entre autres, avecDaniel Mestrallet est aussi l'occasion pour moi de me remémorer un hiver unique où certains chiffres parlent d'un cumul de près de 40 mètres de neige au niveau du col des Ecrins. L'avalanche d'Ailefroide réussira à traverser l'été sans fondre. De mon côté, je réussirai à skier les 12 mois de l'année sur les Hautes-Alpes. Quelle saison !