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Frère de Laurent, Philippe, après un exil professionnel sur Paris, s'en est revenu dans le sud de la France d'où il est originaire. Et il s'en échappe dès que possible pour un week-end prolongé dans le Queyras. Passionné par ce massif, il s'occupe de l'association Queyras-Passion, chargée de faire connaître, partager et protéger le patrimoine queyrassin. Grand amateur de bonne bouffe et de pastis, ses courbes en monoski (lui-aussi) sont souvent plus allongées après l'apéro ce qui lui vaut parfois quelque rencontre avec les mélèzes.
Philippe BARBERO

Philippe à Abriès, Queyras,
en décembre 2003.

Col de l'Isoard, août 2002.

Depuis le temps que Philippe me disait qu'il voulait descendre les pierriers de la Casse-Déserte avec son monoski, j'ai bien fini par y aller. Un petit coup de fil et le voilà qui débarque avec sa planche dans le brouillard du célèbre col du Queyras. Son frère Laurent l'accompagne. Le tableau est éloquant : bardés de combinaisons de motard et de casques, les voilà prêts à affronter d'éventuelles chutes sur les pierres. Après la descente d'un premier pierrier, où ils sont tous les deux étonnants de fluidité avec leurs engins, nous repartons vers la grande Casse. Philippe est impressionant d'activité. Il vient de Paris pour quelques jours avec femme et enfant et ne s'arrête point. Il profite au maximum de son Queyras qu'il aime tant pour s'oxygéner. Dans la descente de la Casse, il manque une réception de virage et vient à la rencontre des pierres. Malgré sa combinaison en cuir, la chute est dure. Quelle rigolade ! A chaque fois, on y repense. Les promeneurs en short et baskets qu'on a croisé ce jour-là ont dû nous prendre pour des allumés. Ils n'avaient qu'à moitié tort ! L'après-midi, Philippe s'en était retourné dans sa maison familiale à Abriès. Pour se reposer ? Nenni ! Philippe retournait s'occuper de son association Queyras-Passion. Jusqu'à la fin de la journée, il se retrouvait affairé à la restauration d'une vielle chapelle ou d'un vieux canal dans la montagne du Malrif.

Cette petite anecdote est pour moi une façon de le remercier de son accueil (à lui et à toute sa famille) dans le Queyras. Il a contribué assuremment à me le faire connaître. C'est d'ailleurs là-haut que je le retrouve régulièrement pour d'autres aventures pleines de ressourcement.