Grimper 2003 (sorties classées par ordre chronologique décroissant) 9800m d'escalade rocheuse
31 voie
"no Raffaran" le
22/11/03 TD,
280m Peut-être
la plus belle voie du secteur des rochers de
l'homme. Rocher excellent et passages variés
de toute beauté. L'équipement est
abondant sur spits de 10 comme toutes les voies
Cambon. Cotations par longueur : 5c, 6a, 6a, 6a,
6a+, 6a, 5c. La voie se démarre entre "du
col Mao au Rotary" à droite, et
"Péchiney direct" à gauche qu'elle
coupe à mi-hauteur. Dernière longueur
en partie commune avec "coulées de bronze".
Pas de problèmes d'accès : peu de
neige. Les baskets suffisent. Temps
généralement couvert malgré
quelques éclaircies avec un vent de sud
assez présent. On a grimpé avec la
polaire mais ça suffisait compte tenu des
températures douces. En deux cordées
avec Matthieu Plasteig et Hélène et
Olivier Lesbros. Images
: Matthieu dans la traversée de L4,
Hélène tout sourire au R7. 30 voie
"le festin de Babeth" le
19/10/03 TD-,
200m Le
site du Peney, dominant St-Jean-d'Arvey au sud des
Bauges, est en pleine mutation. Les nouvelles voies
naissent les unes après les autres. Nous
attendons le topo. En attendant, nous avons
parcouru une des plus anciennes et des plus
classiques, une des plus faciles aussi : le festin
de Babeth. La voie louvoye dans la face pour
chercher les zones les moins raides. Y'a pas trop
de gaz mais l'escalade est assez
intéressante, notamment les dalles de
sortie. La difficulté ne dépasse pas
le 6a (un ou deux pas) sauf si on sort comme nous
par la variante en 6a+. Quelques friends peuvent
aider dans L3 en V, curieusement
équipée de 3 points seulement (2
à rajouter, c'est mieux). Equipement sur
scellements. Avec Landry Descoings et de belles
couleurs automnales. 29 voie
de la Grotte le
11/10/03 TD+,
250m Autant
le dire tout de suite : on n'a pas aimé.
C'est dans le même style que les autres voies
classiques en terrain d'aventure du versant est de
la Chartreuse (Chamechaude, rochers du Midi, Dent
de Crolles, Bellefond, Aiguillette...) mais en
franchement moins bien. La première
moitié de la voie est assez péteuse,
les passages d'escalade sont en
général peu intéressants et
l'équipement pas si abondant que ça.
Il faut l'avouer, il n'y a pas une longueur
où j'ai randonné. Quand c'est facile
(<V) c'est soit péteux soit pas
équipé, quand c'est pas les deux. Et
quand c'est dur, je n'ai pas le niveau pour
enchaîner en tête (jusque 6c/7a)
surtout sur des clous. En tout cas, chapeau aux
anciens dont un randonneur rencontré sur le
parking au départ et qui nous confiait avoir
réalisé la voie il y a près de
40 ans avec la lourde charge du dépitonnage
de 41 points ! Pour nous, c'était tout de
même moins engagé avec seulement 5
pitons plantés sur les 14 longueurs.
Côtés positifs : cadre exceptionnel
tout le long et coucher de soleil magnifique sur le
chemin du retour. Et aussi la pose de
matériel varié dans les longueurs
avec toute la reflexion et l'apprentissage que cela
impose. 6a et A1 obligatoire. 46 pitons en place
(hors relais) ce qui ne fait pas lourd par un petit
calcul : 20 d'entre eux sont présents sur
les deux longueurs les plus soutenues. La fissure
de sortie est engagée : A1+ ou 6c. Sauf avec
une bonne marge, prendre qq pitons et un bon jeu de
coinceurs et friends ne serait-ce que pour le pas
de sortie. Cela devrait être utile aussi dans
la plupart des autres longueurs. Il reste donc 26
pitons pour 12 longueurs soit guère plus de
deux points en moyenne par longueur. Corde de 40m.
Avec Hélène et Olivier
Lesbros. 28 circuit
des arêtes (AD) le
21/09/03 C'est
un parcours intéressant pour qui veut
apprendre tout en évoluant dans un cadre
panoramique. Les manip. de corde (11 au total)
seront la clef de l'horaire, l'escalade
étant sommet toute assez réduite.
Départ sous la première dent (rappel
de 20 m en versant ouest sous la "salle à
manger") puis on suit des vires (passage de II)
vers le nord. On s'encorde au moment où l'on
passe versant nord de la Grande Pucelle (centrale).
Une longueur de III amène à une
terrasse d'où l'on peut gagner son sommet.
De là, le retour s'effectue par les
arêtes (un rappel de 15 m), une longueur de
IV puis descente en I. Il est intéressant
depuis la terrasse sous le sommet central de faire
l'aller-retour à la dent Gérard
(nord) pour compléter un circuit trop court.
Nous avons procédé comme suit.
Désescalade en II ou rappel 20m versant est
puis remontée sur un pilier (courte longueur
en III). De là, un rappel de 10m
amène à la brèche entre la
Pucelle centrale et la dent Gérard. Celle-ci
s'escalade par un passage raide en IV+ puis une
rampe en I/II (2 longueurs, retour en deux rappels
à la brèche). A la brèche, on
remonte sur le pilier en face par une
cheminée à droite (IV, c'est le seul
endroit où l'on a besoin de 2 sangles de 120
pour s'assurer, le reste étant
équipé sur plaquettes et scellements)
puis on suit le parcours précité.
Nous sommes partis à 16h30 pour
évacuer les restes d'un week-end
arrosé avec Serge Maraval. Eh oui, Serge sur
du rocher ce qui est assez rare pour être
signalé ! A cette heure-ci, nous
étions tranquilles dans un endroit
normalement bien
fréquenté. 27 Arête
du doigt + traversée des
arêtes le
03/09/03 D-,
600m Une
belle bambée (2000m de
dénivelé en tout) depuis Allemont.
Montée par le lac de Belledonne. En 2h30 on
atteint sans traîner l'attaque vers 2550m. La
voie remonte toute l'arête est jusqu'au Grand
Pic en passant par le doigt qui est le
deuxième ressaut. Pas d'équipement
(seulement 2 pitons en place) jusqu'au sommet.
L'arête du doigt se développe sur
400m. Rien de majeur, quelques pas de IV/IV+ et un
rocher assez bon dans les longueurs "grimpantes".
En revanche, il y a de nombreux gros blocs
instables et il reste du nettoyage à faire.
En 2h (à corde tendue) on atteint le sommet.
Nous avons poursuivi par la traversée des
arêtes jusqu'à la Croix de Belledonne.
C'est toujours aussi beau et aérien. 4
rappels en versant sud (équipés et
renforcés par des spits) permentent
d'approcher la brèche Reynier que l'on gagne
par une remontée dans un couloir. Ensuite on
monte au pic central en évitant le premier
gendarme par la droite -ouest- puis par
l'arête. Qq pas de IV/IV+, un passage de V.
Pitons et 2 spits en place. La suite est facile
(III maxi et sur quelques pas) jusqu'à la
brèche Duhamel puis jusqu'à la croix
de Belledonne. Egalement réalisée en
2h et à corde tendue (sauf pour le ressaut
en V). Descente par les pierriers du versant est
(pénible) de la Croix de Belledonne
où l'on retrouve l'itinéraire de
montée au lac de Belledonne (2h30
jusqu'à la voiture). Si on rajoute les
pauses, cela fait une sortie de 10-11h et sans
traîner, en grimpant presque tout à
corde tendue. C'est donc une longue course
où nous n'avons vu personne. En revanche, de
nombreux animaux étaient présents
(chevreuil, chamois, bouquetin, faucon
pélerin). Prévoir coinceurs et
sangles. Avec Matthieu P. 26 Spigolo
Nord but
le 27/08/03 Avec
Matthieu P., nous avons pris un but dans cette voie
Desmaison. Approche assez craignos en sandales sur
des vires raides et expo en terrain glissant. La
première longueur démarre dans du
terrain très raide avec de la terre et un
arbuste piquant en plein milieu du passage.
Protection impossible. Faudra revenir avec grosses,
piolet et sécateur car la suite (4 longueurs
d'artif) à l'air superbe. Du coup descente
en 4 rappels droit sur les arbres : on a bien
rigolé. 25 voie
"les Roberts de Réjanne" le
26/08/03 TD-,
250m Montés
comme des puristes par la benne de Chamrousse, nous
avons atteint le pied de la voie en une quinzaine
de minutes, juste au-dessus des lacs Roberts.
L'orientation ouest avec un soleil tardif rend
l'endroit frisquet le matin mais après un
tel été, ça fait du bien
d'avoir un peu froid aux doigts. La voie sort au
sommet de la pointe 2330 (qui est juste au nord de
la 2289 notée sur IGN). Equipement
entièrement sur spits. Coinceurs inutiles
mais bon, on ne sait jamais si on se sent un peu
juste. Hauteur, 250m, difficulté : D. Nous
avons, dans la deuxième partie (après
les vires du milieu), opté pour la variante
de gauche (TD-) cotée 6b. Ce n'est en
réalité qu'un 6a mais il y a risque
de crash sur la vire avant de mousquetonner le
deuxième point avec impossibilité de
protéger autrement. Attention donc. Cotation
par longueurs : V+, IV+, III, IV+, III, 6a, V-, V+.
Descente facile versant sud. Nous voulions
enchaîner par l'arête ouest (des
Escombailles) du Petit Van (terrain d'aventure, IV+
max, qq pitons en place) mais en arrivant au pied,
la gueule de "la bouse", le tout
agrémenté d'un petit van frais, nous
a fait opter pour un retour (à pied cette
fois comme de grands sportifs) à la voiture.
Par le passage classique, la voie des Roberts de
Réjanne est tout de même à
conseiller dans le niveau D, d'autant qu'elle est
à une heure du centre-ville de Grenoble. A
noter aussi 4 voies (un peu plus courtes et un peu
plus faciles encore) dans la face ouest de la
pointe 2289 du Grand Van, ainsi que deux
Vie-Ferrate dans le secteur de la Croix de
Chamrousse. Avec Nicolas Cardin qui signait
là son grand retour en escalade, et Matthieu
Plasteig, toujours fidèle à
lui-même. 24 voie
"le soleil des mourants" le
25/08/03 TD+,
320m Une
jolie voie soutenue sur la première
moitié. Cotations et équipement
Cambon OK. Nous la plaçons un cran au-dessus
de "Coucou Rioupéroux", plutôt dans le
style de "coulées de Bronze". Une "petite"
TD+ donc, tout de même
développée sur 11 longueurs. Par
longueur : 6a, V+, 6b, 6a, 6a, V+, IV+, 6a, V, V+,
6a. La partie basse est assez raide et "tire" un
peu sur les bras. Dans le haut, c'est plus facile
et la voie recherche les meilleurs passages. Voir
le topo de Cambon. Voie réalisée avec
Matthieu Plasteig. 23 tour
et arête de l'extrême bec le
07/08/03 D-,
T500m + 120m
Un parcours facile (D-, 500m de traversée +
120 d'arête dont la moitié faciles =
de la marche) et classique depuis longtemps. Deux
pas de IV+ que l'on peut côter V- maintenant
compte tenu du rocher un peu patiné. Le
reste est sans histoires. Beaucoup d'ambiance et de
quoi apprendre en grande voie. Avec Khalid,
rencontré la veille et qui, enchanté,
découvrait ici une activité qu'il ne
connaissait pas. Attention toutefois à
certains points vieillissants dans la
traversée (on y trouve de tout :
cordelettes, pitons, spits, bis...). 22 voie
de la "Momie de gauche" le
06/08/03 TD,
100m
Une nouvelle voie côté gauche de la
Momie (120m depuis la mer dont 50 faciles - IV+
maxi). Du pied de la Momie : 5 petites longueurs :
6a+, V+, V+, 6a+, V/A0. Deux dernières
longueurs très belles dont le fameux "pas"
de la Momie, ouvert depuis longtemps et
entièrement équipé en A0 sur 3
pts (bonne chance en libre). Dommage que les
longueurs soient si courtes. C'est un excellent
terrain pour débuter la grande voie. On peut
tirer partout (V+ maxi obligé), les
longueurs sont courtes (12 à 20m).
L'équipement est béton sur
scellements bis avec des points hyper
rapprochés. 21 traversée
intégrale de Sormiou à
l'Extrême bec le
05/08/03 TD+,
T2000m
Superbe ! C'est un parcours atypique. D'abord, il
se déroule intégralement en
traversée au-dessus de l'eau. Ensuite, c'est
long, très long même puisque de
presque 2000m. Autre particularité, il n'y a
pas de corde puisque l'on évolue à 5m
maximum au-dessus de l'eau et avec ces chaleurs, un
plomb est même bienvenu. Attention toutefois
à quelques pas en dalles faciles et peu
raides avec une roche très aiguisée.
La première partie est peu soutenue
jusqu'à la calanque du petit Soldat : II/IV
maxi. On se chauffe à peine. La
deuxième partie ne dépasse pas le V+
jusqu'à l'anse de la Galère. Le crux
est au cap Redon : deux "longueurs" de 6b avec deux
pas difficiles. Ensuite, jusqu'à
l'extrême bec, ce n'est jamais très
dur mais le challenge de ne pas chuter une seule
fois n'est pas encore acquis : restent deux pas de
V+ et un de 6a à bien négocier. Pour
ma part, je suis content d'avoir pu négocier
l'intégralité du parcours sans faute
et au premier essai mais il faut toutefois noter
que j'ai shunté les deux petites calanques
(Soldat+Galère), pour des raisons de
sécurité et de technique : au Soldat,
un court pas de 6a est très expo assez haut
au-dessus d'un petit mètre d'eau. A la
galère, un passage est nettement au-dessus
du niveau de la traversée, au moins 6c
dirais-je. Mais ce n'est pas très grave car
les deux traversées à la nage pour
éviter ces passages sont très courtes
(5m + 10m maxi). Autre avantage de ce parcours, on
peut travailler les pas (notamment les deux 6b du
cap Redon). Ne pas s'en priver sauf si on est dans
un niveau petit V+ : la chute est sans risques en
cette saison. 20 voie
"Antifada" le
04/08/03 TD+,
120m
C'est une très belle voie récente en
excellent rocher dans la partie droite de la
falaise (à droite de l'éperon
nord-est). 5 longueurs : 6b+, 6b, 6a+, V+, 6b.
Equipement excellent et gaz malgré la faible
hauteur (120m verticaux au-dessus de la mer). Seul
bémol, les difficultés sont bloc avec
des pas durs puis le reste plus facile dans le
V+/6a. Avec Cédric Tassan. Prendre de l'eau
et attaquer l'après-midi en
été, lorsque la face est à
l'ombre. 19 voie
"à nous la belle vie" le
30/07/03 TD,
300m
Une voie magnifique en face sud-est de Tête
Colombe. Après deux premières
longueurs inintéressantes évitables
par des vires, le reste est de toute beauté
sur un superbe calcaire. Cotations : V+, 6a, V+,
6a, V, V+, V-, V, 6a, V-, V+, V+. Equipement
béton sur spits signé Cambon-Fiaschi.
La descente est équipée pour le
rappel mais encore une fois, nous avons choisi la
descente à pied par le couloir sur la droite
de la voie. C'est plus rapide mais attention :
terrain pourri et craignos. Etre vigilant. Rester
un maximum rive droite à l'abri des pierres
puis ne pas traîner en bas. Se suivre de
près. Déconseillé si d'autres
cordées sont déjà dans le
passage et... surveiller d'éventuels
bestiaux à cornes au-dessus. Images
: lever de soleil sur le Gaspard et la Meije, dans
la voie, femelle bouquetin sur une vire à la
descente. 18 voie
du Ponant neuf le
29/07/03 TD+,
280m
Cette tour rocheuse, épaulement important du
Grand Galibier, réserve un face sud-ouest
propice à l'escalade où de nombreuses
voies ont été équipées
(voir topo de Cambon). Avec Cédric Tassan,
nous avons fait le Ponant Neuf, une voie de 10
longueurs (hauteur : 280m) sur un excellent
calcaire, entièrement équipée
sur spits. La lecture n'est pas facile dans cette
voie où, comme la plupart des
répétiteurs, nous avons trouvé
les cotations un bon ton en-dessous de la
réalité. Nous proposons les suivantes
: 6a, 6a, V-, 6a+, 6a, 6a, 6a, V+, 6a+, 6a. C'est
ainsi très homogène dans le 6a. Vues
exceptionnelles sur les Ecrins. Descente à
pied par le col Termier (attention aux pierres),
plus rapide qu'en rappel. A noter au passage qq
obs. sur les conditions catastrophiques en altitude
: couloir Davin en glace en haut (sortie de gauche
en partie en pierres), couloir Piaget en pierres,
calotte des Agneaux en glace avec gros rognon
rocheux apparu en plein milieu, col Claire en
glace, cols de la Pyramide presque secs en nord,
face nord de la Meije très sèche :
attaque en éboulis (bientôt l'approche
en baskets !), Z presque sec ... Images
: bouquetins et la Meije, Cédric en action
dans la voie, descente devant la tour
Termier 17 arête
nord le
25/07/03 AD-,
800m Il
s'agit de l'arête qui borde à droite
le grand couloir séparant le petit Taillefer
du rocher Culasson. Dans le bas, mal
définie, elle se perd dans une zone de
dalles que nous avons remontée. Cette zone,
haute de plus de 200m, a été
partiellement équipée de spits et,
c'est avec une certaine surprise que nous nous
sommes retrouvés à monter en
chaussures dans cette face en cotoyant des
équipements d'escalade. Il semblerait qu'il
s'agisse de la voie "Dudu la Faillite" qui prend
fin en haut des dalles. En allant au plus facile,
nous n'avons presque jamais dépassé
le III. Attention toutefois, la partie haute est
plus soutenue et la chute devient interdite.
Ensuite, par des pentes d'herbes faciles, on
rejoint l'arête proprement dite que l'on suit
jusqu'au sommet (II maxi.). Descente en traversant
le col du grand Van et retour par le lac Fourchu.
Bel itinéraire, très sauvage à
la montée. Bout de corde, qq mousquetons et
sangles recommandés. Un itinéraire
original en boucle qui réserve de
très belles vues. Avec Matthieu
Steffens. 16 voie
"Squadrone avvoltoi" le
20/07/03 ED-,
300m Une
voie magnifique sur ce superbe monolithe de
calcaire perché au-dessus de Saint-Ours
(Ubayette). Après "Trou de mémoire",
réalisée avec Joël il y a 4 ans,
nous revoilà tous les deux au pied de cette
même face pour cette autre voie
équipée sur spits, un poil plus dure
(nous proposons la cotation ED- avec du 6a+
obligatoire). Le rocher est toujours aussi
exceptionnel : un calcaire gris à orange
avec une adhérance sur gouttes d'eau
extraodinaire. Un seul bémol concernant
l'escalade : une vire permet une
échappatoire facile à mi-hauteur ce
qui n'était pas le cas dans "trou de
mémoire", juste à côté.
Cotations par longueur que je propose (en moyenne
légèrement en-dessous de celles des
ouvreurs) : 6b (1 pas), 6a, 6a, 6b, V-, 6b, 6b+,
6b+, 6a+, V+, 6a (1 pas). La descente s'effectue en
rappels dans la voie (équipée pour)
avec, au choix, la moitié inférieure
à pied grâce à la vire ou
encore en rappels. Trois cordées d'italiens
étaient derrière nous ce jour. Choix
curieux alors que "trou de mémoire" toute
proche (et du même style dans l'escalade) est
restée libre, surtout que plusieurs
grimpeurs n'avaient pas de casque ! Le mot de la
fin sur cette voie superbe concerne
l'équipement. L3 (6a) : 3 points seulement
dans la longueur. Premier spit à 4m
au-dessus du relais (facile à atteindre)
puis rien sur 8 mètres dont les 4m les plus
durs de la longueur. Friend moyen ou coinceur
bienvenu (que j'avais heureusement) pour
éviter un crash fatal sur vire en cas de
vol. Pas compris pourquoi c'est
équipé comme ça. L4 (6b) :
dernier spit bien désaxé. Si on veut
le mousquetonner, il y a un pas dur, sinon, faut
aller direct au relais en évitant un monstre
plomb (10m environ). Possibilté
là-encore de mettre un petit coinceur
(doublage éventuel avec un autre ou un
friend) derrière une écaille douteuse
(même avec une dégaine explose on
n'est pas bien tranquille). Après être
passé non sans sueurs, je me suis bien
amusé en voyant l'italien en tête de
la cordée qui nous suivait, lancer un beau
"Vafanculo !" en arrivant à ce passage. L6
(6b) : Premier point 2-3m au-dessus de la vire puis
le suivant est à 10m !!! Là-encore je
n'ai pas compris. Je conseille donc pour cette
voie, un petit jeu de coinceurs et friends pour que
la balade reste une escalade à peu
près sécurit. type "grande voie"
toute équipée sur plaquettes. Voir
sur le nouveau topo de l'Ubaye. Images...
approche devant le rocher Piroulire, début
de L3, sortie de L4 très finos,
départ de L10 et vue de l'aiguillette : en
rouge "Squadrone", en bleu "trou de mémoire"
réalisée avec ce même Jojo en
septembre 1999. 15 éperon
ouest (voie Vernet) le
19/07/03 D+,
350m Suite
de l'enchaînement "Argentera" avec le pilier
ouest de la Nasta. Il se développe sur 350m
de haut et 13 longueurs assez soutenues dans un
niveau modeste. L'équipement est correct sur
pitons mais il faut le compléter avec des
friends et coinceurs, encore faciles à
poser. Aérien et soutenu dans du superbe
gneiss rouge dans la deuxième moitié
de la face. Cotations par longueurs : IV, IV, IV,
IV+, IV+, III, IV+, V-, IV, II, III, IV+, V. Une
très belle voie dans ce registre de
difficulté. Comme l'Argentera, descente par
la vire nord-est (cotation F) puis des
éboulis versant sud du "colleto de la
Forchetta". Au lac de la Nasta, retour par
Remondino, réalisant ainsi une boucle
intégrale sur deux jours. Avec Joël
Crose. Voir sur le topo des 100 plus belles "les
Alpes du soleil". Images.
sur le névé d'attaque, lever du jour
depuis l'attaque, dans la partie raide de
l'ascension (X2), dernière longueur,
bouquetin dans la descente 14 éperon
ouest le
18/07/03 D,
800m Avec
Joël Crose, nous sommes partis pour un
enchaînement de deux voies d'escalade du
côté de l'Argentera. Nous avons
opté pour une logistique sur deux jours
(donc avec de bons gros sacs - matos - duvet -
réchaud...) plutôt que sur une seule
journée en light, le risque était
grand d'être découragés dans ce
cas d'aller à la Nasta après la
première grosse ascension de l'Argentera, et
puis cela nous permettait de découvrir plus
tranquillement un massif que nous ne connaissions
pas. Nous sommes donc partis bien chargés
pour la face ouest de l'Argentera. Départ
à l'altitude 1600, pied de la face à
la côte 2500. Les difficultés
commencent. Un socle facile (une petite longueur en
III/IV, le reste à vaches mais attention
à ne pas chuter) haut de 250m. Puis 350m
d'escalade proprement dite. Nous avons parcouru au
moins 100m à corde tendue (III, pas de IV
grand maximum) puis avons tiré 7 à 8
longueurs (2 petits rappels sur gendarmes) dans du
IV+/V- maxi, très peu équipé
(qq pitons aux passages clefs ; prendre sangles,
coinceurs et friends qui sont très faciles
à poser). Un peu de corde tendue encore, un
dernier passage de V- et on arrive dans les rochers
faciles sommitaux (150 à 200m environ). En
tout, une face sauvage (nous étions seuls)
de 800m de haut, cotée D. Descente par la
voie normale face est (PD-, cordes fixes où
c'est le plus raide, facile à trouver :
c'est une immense vire descendante). On atteint le
collet des éboulis (ou passo Detriti)
d'où une sente pierreuse descend vers le
refuge Remondino. Bivouac un peu au-dessus de
celui-ci, au pied de l'approche de la Nasta. Une
grosse journée ! Voir sur le topo des 100
plus belles "les Alpes du soleil" Images.
1 : mélèze atypique sur le sentier du
refuge Bozano, 2 : on se rapproche de la face et de
la voie, 3 : On s'équipe au pied de la face,
4 : attaque du socle, 5 : un aperçu de
l'escalade, 6 : au relais et un bon gros sac, 7 :
une longueur soutenue, 8 : passage d'un gendarme, 9
: dernière longueur encordée et
toujours un p... de gros sac, 10 : au sommet, 11 :
corde fixe dans la voie de descente, 12 :
bouquetins, 13 : on fait un peu de bloc, 14 : du
bivouac, vue sur la Nasta, objectif du lendemain,
15 : coucher du soleil sur le refuge Remondino.
13 les
dalles le
14/07/03 D-,
200m Nous
avons parcouru l'itinéraire classique ouvert
par Tobey et rééquipé en
plaquettes de 8. En fait, si le
rééquipement suit la ligne originale,
il est plus direct, empruntant des passages un peu
plus difficiles que la voie ouverte il y a plus de
50 ans. Il me semble que vu le niveau de l'escalade
actuellement, cela ne change pas grand chose : la
voie reste tout de même une belle initiation
aux grandes voies "semi-aventure" de niveau D-,
tout en respectant grosso-modo la ligne historique.
Des coinceurs peuvent être utiles mais seront
difficiles à poser. En
général, si parfois les points sont
un peu loin, il y a toujours un spit ou un bon
piton aux pas clefs. Cotation par longueur : IV, V,
IV+, III, IV+, V-, IV. Peu d'ambiance verticale
mais excellent rocher et vues magnifiques notamment
sur le lac du Crozet. Nous sommes descendus en
rappels dans la voie (6 rappels) mais : c'est plus
vite fait à pied et en plus, ce n'est pas
toujours bien équipé pour. Pour
éviter la chaleur grenobloise, nous avons
bivouaqué la veille au-dessus du lac du
Crozet. Plusieurs emplacements et de l'eau. Merci
de maintenir le site propre. Avec Valérie
PDS. Images
: marche d'approche, les dalles depuis le bivouac,
au bivouac (x2), dans la voie le lendemain
(x3). 12 voie
"Coulées de bronze" le
09/07/03 TD+,
280m Une
voie soutenue et très intéressante,
en excellent rocher. Mis à part une
demi-longueur herbeuse et humide, rien à
jeter. Les cotations du topo de Cambon nous ont
paru fidèles à la
réalité. Par longueur : départ
en III, V+/A0, 6b, 6a+, 6a, 6a, 6a, V+, 6a. V+/6a
obligatoire. 11 voie
du Spigolo le
08/07/03 TD,
320m Une
voie classique dans les années 80. Elle a
été récemment
rééquipée partiellement (2
spits/relais + 2 ou 3 dans les longueurs).
L'équipement est à compléter
par un petit jeu de coinceurs et friends, amplement
suffisant, et des sangles pour coupler les relais.
Le rocher est bon à très bon dans les
deux premiers ressauts, plutôt
médiocre dans celui du haut. Les longueurs
d'artif sont hyper équipées.
Attention quand même dans L1 aux vieux clous
tête en bas. Accès en une heure par le
col de l'Arzelier (sentier + terrain chamois
herbeux assez raide). Cotation par longueurs : A1,
6a, IV, 6c>V+/A0, V+, V+, IV, V, 6b>A0/V,
IV/A0, IV+, III. Avec François Thirion qui,
lors de la redescente, apprenait en appelant
l'ENSA, sa réussite au probatoire
d'aspirant-guide. A noter que nous avons eu presque
froid par moment à cause du vent (même
avec la carline manches longues), alors qu'à
Grenoble, il faisait 31°C. Images
: sortie de la première longueur,
deuxième longueur, départ de la
quatrième longueur, quatrième
longueur (vue globale), excellent rocher en
cinquième longueur 10 voie
de la Grotte le
06/07/03 ED-,
350m Encore
une fois, nul besoin d'aller en altitude avec les
longues approches pour trouver la
difficulté, l'engagement et l'ambiance.
Certes une fois au sommet la balade est
terminée mais les préalpes recelent
de nombreuses voies difficiles, avec un
équipement vétuste et pas toujours
commode à descendre en rappel si on prend un
but en plein milieu. La voie de la grotte fait
partie de celles-ci. La face est verticale, haute
de 350m, en excellent rocher la plupart du temps
dans la voie qui louvoye (18 longueurs) en essayant
tant bien que mal d'eviter les parties les plus
raides et les plus compactes. L'équipement
date de l'ouverture en 1963 (pitons, un peu moins
que ce qui est dit sur le topo de Coupé).
Seul un spit de 10 a été
rajouté à chaque relais. Prendre un
jeu complet de coinceurs et friends (dont des gros
pour les fissures terminales), des sangles, un
étrier au moins par grimpeur et le marteau
et quelques clous au cas où. Nous n'avons
pas couru dans la voie car dans les longueurs en V,
ça engage vraiment et, à moins de
pitonner, les coinceurs ne se mettent pas à
tout bout de champ. J'ai même volé
à mi hauteur (merci à la lunule) ce
qui a sensiblement atteint le moral de la
cordée. Tous les passages délicats
sont soit bien protégés, soit se
protègent facilement. Départ par la
première longueur de la voie Coupé
juste à gauche qui nous a paru mieux
équipée. La cotation d'ensemble est
ED- dans le topo et le vaut sans doute si on tient
compte de l'équipement.
Réalisée avec Matthieu. Retour par la
dent de Crolles et le col du Coq d'où nous
sommes partis. L'approche est aussi longue que si
l'on part du CMC mais le retour plus vite
torché. Cotation par longueur (et nombre de
points en place) : 6a+>V+/A1 (3 pts), 6a+ (7
pts), 6b>V+>A1 (3 pts), V- (2 pts), V (4
pts), V (1 pt), V (2 pts), V+ (3 pts), V (3 pts),
IV (0 pt), 6a (1 pt), V+ (2pts), A1 (5 pts), A1 (8
pts), 6a (1 pt), 6b+>V+/A1 (2 pts), 6a (5 pts),
IV+ (0 pt). Au final, une superbe journée
dans l'ombre d'une grande face (toute l'ascension
en carline manches longues + tee-shirt
dessous) Images
: brouillard dans les premières longueurs,
sous la grande plaque jaune, dans la fameuse
grotte, sortie de la face, dernières
longueurs sur l'arête sud-est, sur le chemin
du retour. 9 voie
"la pisse lazuli" le
03/07/03 TD-,
250m Une
voie sympathique dans un cadre somptueux. La ligne
électrique qui longe la route est vite
oubliée. La Romanche en bas, la cascade sur
la droite et, à la sortie de la voie, de
beaux alpages avec le refuge des Clots à
cinq minutes de marche pour la bière. La
voie est entièrment équipée de
spits qui vieillissent vite, probablement
abîmés par l'eau. Les 6
premières longueurs sont
surcôtées sur le topo de Cambon : IV,
V, IV+, V, V-, V. Les trois dernières
justifient la cotation TD- : V+, 6a+, V+. Descente
en sept rappels. enchaînement
voie du pilier nord-ouest + voie
Marie-Thérèse le
28/06/03 TD,
600m Le
sommet dolomitique du Dévoluy réserve
ce superbe enchaînement qui se
développe sur 600 m de
dénivelé. Une grande course digne de
la haute montagne. Les voies sont très bien
décrites dans le guide de l'Obiou de Pierre
Barnola. L'escalade se décompose comme suit
: un socle haut d'une centaine de mètres qui
se parcourt en deux longueurs : IV, III (corde
tendue). Aucun point d'assurage. Rocher assez bon.
Une courte jonction et on attaque le pilier : 11
longueurs. Tous les relais sont
équipés de deux à trois
pitons. Les longueurs côtent : IV, III
(rocher moyen, 0pt pour ces deux longueurs), V- (1
pt, rocher correct), V+ (péteux, 1 piton),
V- (péteux, 0 pt), 6a>V+/A0 (bon rocher,
6 pt), IV+ (bon rocher, 0 pt), V (rocher moyen, 2
pt), III, V- (très bon rocher, 3 pt), II.
Une courte redescente amène à la voie
Marie-Thérèse en meilleur rocher : V
(1 pt, assez bon rocher), III (1 pt, rocher moyen),
6b>A0 (6 pt, très bon rocher), 6b>V/A0
(11 pt, très bon rocher), V- (2 pt, bon
rocher). On sort pile au sommet. L'ambiance de cet
enchaînement est grandiose (notamment dans le
pilier nord). Mais attention, c'est du vrai terrain
d'aventure. Les pitons ne sont pas tous bons et
rares sauf dans les longueurs dures de la MT
où ils abondent. Les vires sont
encombrées de pierrailles et la corde a vite
fait de les projeter aux étages
inférieurs. Enfin, côté rocher,
on ne fait pas dans le meilleur, notamment dans les
pas faciles. Mais cela reste un très bel
objectif de grande voie TD sérieuse.
Réalisé en 6h socle compris avec
Hélène et Olivier Lesbros. Coinceurs
et pitons indispensables. Descente par la voie
normale. Images
: lever de soleil sur l'Obiou, sortie de la
longueur clef du pilier, dernière longueur
du pilier (x2), deuxième longueur de la
Marie-Thérèse, longueur dure de la
Marie-Thérèse, fleurs dans la
descente. 7 voie
du Toit le
22/06/03 TD,
300m Après
une approche suffocante malgré l'heure
matinale, l'escalade fut finalement très
agréable avec plusieurs passages à
l'ombre et de "l'air" dû aux thermiques et
à un petit vent de nord. La voie est belle
sauf la troisième longueur pourrie.
Rééquipée partiellement sur
spits, les coinceurs sont nécessaires pour
protéger quelques passages engagés :
y'a quand même de quoi faire de beaux vols,
sauf dans le toit où l'équipement est
béton. Grande ambiance pour le passage du
toit qui se fait en deux longueurs. Cotations par
longueurs : V, IV, V, V+, V+/A0, IV, V+/6a, V, 6a,
IV. C'est une voie TD réalisée avec
Aurélie Nicolet. Observations de 11 vautours
fauves dans le ciel, au-dessus même de nos
têtes alors que nous grimpions. D'autres
"vautours", moins sympas ceux-là, se sont
manifestés sur le parking du terminus de la
route de Prélenfrey. Les malfrats ont
brisé les vitres des véhicules non
immatriculés 38 et fouillé les
contenus. Encore une fois, il semble vivement
recommandé de ne rien laisser de valeurs
dans les bagnoles et de tout faire pour montrer
qu'il n'y a rien à voler dedans. Images
: mur raide de L4 sur fond de mont Blanc,
première longueur sous le toit, relais sous
le toit, sortie du toit, longueur soutenue en
sortie (L9), lys martagon. 6 arête
intégrale de la Glacière le
14/06/03 TD,
130m C'est
une belle voie de 5 longueurs qui parcourt
l'arête sud-ouest de Bartagne et se termine
à l'épaule. C'est un peu court mais
on va quand même au sommet par des passages
rocheux faciles. Les deux premières
longueurs (V+ puis V) permettent une bonne mise en
jambe. Les deux suivantes sont superbes (6a puis
6a/A0) sur un calcaire exceptionnel. On termine par
une longueur facile (III). L'ensemble est
très bien équipé en
scellements, un jeu de coinceurs peut toujours
être utile. Le matin, cette voie est à
l'ombre dans l'ensemble ce qui permet d'y aller en
cette saison malgré les grosses chaleurs.
Voie réalisée avec Joël
Crose. Images
: Joël au relais vu de la 4è longueur,
drôle d'oiseau rencontré. 5 voie
"les délices de Notre-Dame" le
10/06/03 TD-,
250m Encore
une bien jolie voie dans un décor splendide
(face au Rochail, aux cascades du vallon, lys
orangés en fleurs...) Le rocher est
très bon, néanmoins, dès que
l'on s'écarte un peu de la voie, notamment
sur la gauche des spits, il reste qq blocs douteux
(nous avons contribué au nettoyage des
lieux). Les difficultés sont
concentrées dans le V avec un pas à
V+/6a max. La voie est entièrement
équipée mais des spits peuvent avoir
été abîmés car on grimpe
le long d'une cascade. Malgré un
degré 8 sur l'échelle de Villard
(voir topo de Cambon), la voie est restée au
sec, tout juste qq embruns dans la dernière
longueur. En revanche, la voisine "giclée
magique" était impraticable. Mieux vaut
attendre que le débit de la cascade se
calme. On y accède par une approche
descendante (on dirait presque le Verdon) de 5
minutes, suivie de 7 rappels équipés
rive droite. Avec Matthieu P. Images
: premier rappel, Marthieu dans la voie 4 voie
"Coucou Rioupéroux" le
08/06/03 TD,
280m Un
accès court (30 minutes grand maximum), des
voies d'ampleur (presque 300m de haut), du gaz, du
bon rocher. Les rochers de l'Homme,
équipés par J.M. Cambon ces
dernières années, sont devenus un
centre d'escalade à la mode à
proximité de Grenoble. Les coinceurs ne
sont, à priori, pas utiles mais on ne sait
jamais. J'en ai toujours un petit jeu au cas
où des plaquettes aient pu être
endommagées. Le rocher ne nous a pas paru
facile à lire et nous n'avons pas
"randonné" dans cette voie. Pour plus de
renseignements, voir le topo de Cambon. Avec David
Ronayette et Matthieu P. Images
: Matthieu et David au relais, dans la longueur
clé, David pris en "flagr" de tirage au
clou, on retrouve les prairies et les rhodos au
sommet. 3 le
19/05/03
Un accès rapide (10 minutes d'approche) pour
un parcours assez long et peu difficile. Bon, c'est
une via ferrata, donc on est bien loin de
l'ambiance et de l'éthique de l'escalade.
Mais le cadre est très joli, il y a peu de
monde en cette époque et cela reste un bon
moyen de se dégourdir les jambes. La
traversée de la passerelle cloture
agréablement la balade. Attention, cette via
est payante : 5,5 euro par passage. C'est
déjà la chaleur en cette
période dans ces montagnes
provençales. 2 voie
"Che Guevaroux" le
10/05/03 TD-,
150m
Une bien belle voie de 5 longueurs (5, 5+, 6a, 5+,
5-) sur ce beau calcaire des Cerces. Un très
bon équipement sur spits, une approche en 20
minutes depuis le Pont-de-l'Alpe et une descente
aisée à pieds. Une façon de
renouer avec l'escalade malgré le temps
médiocre (couvert, un peu de vent, qq
gouttes) avec David Ronayette. Vu 3 jeunes
bouquetins durant la descente. Images
: 1 et 2 : David dans la voie, 3 et 4 :
bouquetins 1 face
nord le
09/03/03
C'est une belle voie, esthétique et
aérienne bien que courte (300m maxi). La
rimaye passe sans soucis. Ensuite, c'est en neige
sur 120m puis vient le passage clef sur 50m en
glace. Mais c'est pas très raide (50°
voire un peu plus). Une longueur tirée. Les
120m derniers mètres sont aussi en neige
(très dure dans le haut avec la glace
affleurante). Pour aller au sommet, on contourne
par l'est et on finit par la voie normale (à
vaches). La descente s'effectue par le couloir de
la face est (AD). Je suis descendu à
skis
mais ça passe très bien à
pied, c'est tout en neige. Skis obligatoires pour
l'approche. Avec Leïla Shahshahani et Didier
Gambert.
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