Accueil
Glisser
Grimper
Regarder
Lire
Suivre

Grimper 2006

(sorties classées par ordre chronologique décroissant, mise à jour du 15 novembre 2006)

dénivelé total : 15300m (escalade : 5300m)

VM : voie moderne (équipée béton) ; VC : voie "classique" (équipement à compléter) ; TA (terrain d'aventure - peu ou pas d'équipement)

 

15

Grand Eulier

Petit Van

La Botte

(Belledonne)

 

" tour des Robert "

(voies Gaspard, Brianna, arête ouest du Petit Van et crotte de Bique)

 

15 novembre 2006

 

VM/TA.

D 800m

L'envie de préparer la saison d'hiver en faisant des balades d'une certaine envergure, une cheville encore un peu douloureuse en appui pointe suite à ma chute de la sortie 10 et nous voilà donc parti pour un enchaînement de petites voies d'escalades faciles autour des lacs Robert avec Jo Bertoncini. Départ de Chamrousse, montée aux lacs Robert où ça commence :
1 - ascension du Grand Eulier par la voie Gaspard (faite en solo sauf pour le pas de 5a où nous avons sorti la corde). Belle voie dans ce niveau bien équipée. Descente en face est.
2 - attaque de Brianna dans la face ouest de la tour des Roberts (à corde tendue, très belle voie dans le niveau 4b/4c, très bon rocher). A la sortie nous avons traversé la combe des Vans pour faire l'arête ouest du Petit Van.
3- Arête ouest. Premier gendarme en solo baskets puis rappel de 20m : sans intérêt. Deuxième gendarme également en solo et en baskets : c'est un tas improtégeable. Rappel de 15m pour en sortir. Ambiance sympa à la brèche. Ensuite très belle longueur en 4c puis longueur en 5a délicate (protections difficiles, délité). Fin en 3. Dommage que cette longueur soit craignos parce que l'arête a l'air belle de loin. Aucun équipement en place (sauf les rappels). Sommet du Van. Descente sur le lac des Escombailles.
4- La Botte : crotte de bique. Très grimpant et très bon caillou malgré un cheminement peu logique et le peu d'ambiance des lieux. A corde tendue. 5a max. plaquettes. Retour par la croix de Chamrousse.
Dénivelé total : 1500m dont plus de la moitié en escalade.

pilier sud du Grd Eulier, sommet de l'Eulier, dans Brianna, arête ouest des Vans (X2)

arête ouest des Vans (X3), crotte de bique (X2), sommet de la Botte


14
Dents du Loup 2375m

(Belledonne)

" traversée des arêtes "

11 novembre 2006

TA. AD+ 250m

Avec Serge Maraval, nous avons profité d'une matinée très correcte avant la venue des premiers flocons pour aller voie cette petite traversée des dents du Loup à deux pas de la maison. C'est très intéressant et en bon rocher avec trois pointes à traverser :
- première pointe : 3 longueurs en III, traversée d'arête en III puis rappel de 25m
- deuxième pointe : 1 longueur en II puis longueur facile et enfin rappel de 20m
- troisième pointe : 1 longueur en IV puis traversée en II et redescente en II/III. Rappel 20m.
Un petit jeu de coinceurs, 3 sangles et 5 mouquetons simples suffisent. Il y a quelques pitons dans la voie et les rappels sont équipées.

13
Cap Canaille

" enchaînement "

31 octobre 2006

VM. TD+ 300m

Un grand merci pour mon frère Cédric qui m'a concocté une sortie parfaite dans son jardin à Canaille, entre Cassis et La Ciotat. Quand on regarde ces falaises de loin, on pense a du rocher décomposé, pourri. Il n'en est rien. Si effectivement, de nombreuses zones sont à éviter, il existe des éperons très sains où les voies, n'ayons pas peur des mots sont tout simplement majeures. Il me reste le souvenir d'un des plus beaux 6b qu'il m'ai été donné de faire. Le programme fut le suivant.
- Voie 1 "au milieu de nulle part". TD-. 5c, 5b, 4c, 5b, 5c
- Voie 2 "bourreur de rousse". TD+. 6b+,6b, 4c, 6b, 6a+
- Voie 3 "ouvreur de bouse". TD. 5c, 3b, 6a+, 5c, 6a+
Le tout a été entièrement équipée sur goujons et scellements par Jean-Louis Fenouil, Alain Dupaquis et Cédric. Pour l'accès, c'est comme au Verdon. On marche une bonne vingtaine de secondes. Deux rappels de 50m en fil d'araignée (prévoir le shunt) déposent au bas de la falaise. 5m de désescalade facile permettent d'accéder au premier rappel (scellement en place pour s'assurer). En bas, une pente de garrigue puis la mer, en haut vos admirateurs qui se promènent sur la route des crêtes. La falaise est en grès rouge, de toute beauté au soleil couchant même si les nuages ne nous ont permis ce spectacle aujourd'hui. Le type d'escalade est simple : du déversant avec des bacs et encore des bacs. Attention cependant à ne pas bourriner sur n'importe quoi car ces voies sont récentes, tout n'est pas encore parfaitement propre.

L1 de "au milieu...", 6b+ puis 6b de "bourreur...", magnifique 6a+ de "ouvreur..."

12
Lances de Domène 2790m

(Belledonne)

" traversée des arêtes "

29 octobre 2006

TA. PD/AD- 600m

Une belle course avec Nicolas Mossière. Départ de St Mury (route du pré du Molard), mont St Mury, arêtes de la Sitre, Petite Lance (arête nord), col des Lances, Grande Lance (Arête nord), col du lac Blanc, Pic Couttet, col de Freydane et glacier homonyme, lac Blanc, retour par sentier des Sabottes. C'est long (1900m) avec des vues superbes. En revanche, ce n'est pas vraiment de l'escalade, c'est plutôt du terrain à chamois typique belledonnien à prédomance de rocher fracturé. Cependant, il y a aussi de bons passages. Grosso modo, les gneiss sombres sont pourris, les clair excellents. En restant sur les arêtes ou en tous cas au plus près en évitant les pas les plus durs, la course est PD. Si l'on n'évite pas les passages grimpants en bons rochers sur le fil (jusqu'au IV) comme nous l'avons fait, c'est une AD-. De rares pitons sont en place, on avait pris un minimum de matériel et un brin de ficelle mais tout ça est sagement resté dans le sac et on a tout fait en baskets. Les difficultés sont concentrées sur les arêtes nord des Lances. La traversée jusqu'au Couttet est cotée F. Observation de deux lagopèdes et d'une hermine, tous ayant déjà revêtu leur manteau blanc... en attendant la neige. La suite des commentaires avec les légendes d'images.


Images :
-Haut : Nico au sommet de la Petite Lance, Cordée ratrappée dans la nord de la Grande Lance et glacier de la Sitre encore bien vivant, Nico dans un passage de IV sur la Grande Lance puis sur l'arête menant au Couttet, pics de Belledonne et glacier de Freydane.
-Bas : langue terminale du glacier de Freydane (à 2410m), Nico en baskets sur le glacier et ses crevasses (dont certaines ne font pas rire), derniers pas sur le glacier face au lac Blanc et la Chartreuse.

11
Rochers de Presles

(Vercors)

" le fou qui repeint son plafond "

25 octobre 2006

VC. TD+ 200m

Voie historique et mythique à la fois, qui se décompose en deux parties bien distinctes :
- 4 longueurs de libre (IV+ ; 6a+ ; V ; V+/6a) bien équipées sur plaquettes
- 3 longueurs d'artif sous le toit (une en montée, deux en traversée) non rééquipées mais ne nécessitant normalement pas d'ajout de matériel (nombreux pitons en place).
6a obligatoire. La première longueur d'artif est physique (étriers indispensables, le fifi rend les choses plus confortables).
Grosse ambiance et gros gaz dans la deuxième partie avec la corde qu'on laisse pendre et qui ne touche pas le rocher (les surplombs sommitaux nous déportent au moins à l'aplomb du bas de la face si ce n'est plus). Avec Nico Busch.
Descente en 4 rappels équipées sur le pilier à gauche : bien mousquetonner la plaquette en place dans le deusième pour atteindre le R3 qui est entièrement en fil d'araignée. Prévoir une corde de 45m (le plus long des rappels fait bien moins que les 48 annoncés).

10
Rochers de l'Homme

(Belledonne)

" pilier des rivières pourpres "

22 octobre 2006

VM. TD+ 400m

Cela faisait longtemps que je voulais faire cette voie à l'automne avec les belles couleurs de la forêt de Rioupéroux. C'est chose faite mais ce ne fut pas si facile que ça. D'abord l'accès : nous avons opté pour les nouveaux rappels de JMC depuis le sommet de la bite de l'Homme. Le premier fait 50-52m !!! Nous avions une corde de 50m et j'ai atteint le relais en tenant la corde à 10cm du bout !!! Manu m'a affirmé que sa corde faisait bien 50m. Idem pour la cordée derrière nous. Attention donc ! Pour la suite, il faut bien regarder les croquis pour trouver les rappels isolés dans la paroi. Du coup, ce n'est pas si sûr que ce soit plus rapide que l'accès habituel par la biroutte et les câbles. Ensuite dans la voie : les longueurs sont exigeantes, souvent belles mais même dans le V+ faut bien regarder pour trouver les prises. D'ailleurs, nous avons trouvé, chose rare chez notre ami Cambon, que les cotations étaient assez sévères. Pour donner du piment à la sortie, je suis parti, juste avant de mousquetonner le premier point de L8, avec une prise qui a cassé net. Chute facteur 2 sur vire qui aurait pu avoir de plus graves conséquences. La confiance en de nombreuses prises à tester, même si le rocher est glabalement très bon, fut réduite jusqu'au sommet qui se mérite. En effet, les deux dernières longueurs sont fort soutenues et présentent des pas obligatoires pas faciles.
Par longueur, au-delà des deux premières longueurs herbeuses faciles, nous proposons :
5c, 6b, 6b, 6a, 6a, V/A0, 6a+, 6b, 6a, 5b, 6b, 6b/A0. 6a+ obligatoire
Avec Manu le Folgoc

9
Tête du Rouget 3417m

(Ecrins)

"Directe 76 "

20 septembre 2006

TA. TD 500m

L'an dernier, à peu près à la même époque, j'avais fait Rachkam le Rouget avec départ de la Bérarde. Nous étions descendu en rappel dedans (très rapide et sûr - nous avons changé pas mal de cordelettes en 2005). J'étais revenu enchanté de la balade. Jean Pierre Claudet n'avait jamais grimpé au Rouget. Nous sommes donc reparti pour la directe 76 lors de cette belle journée, peut-être la plus belle du mois de septembre. L'approche est longue mais ça dénivelle très bien, si bien qu'en 3h nous sommes arrivés au pied des difficultés, au-dessus du socle. Une cordée nous avait précédés (arrivée du Soreiller) et est parti dans Rachkam. La directe 76 se déroule sur un rocher excellent où il faudra emporter un bon jeu de friends et coinceurs. Ils sont assez facile à placer mais il y a toujours un ou deux passages délicats pour lesquels on ne peut rien mettre, notamment le dernier V+ où il y a un risque de chute sur terrasse (le piton est trop bas). Dans tous les cas, la voie est magnifique, plus facile que Rachkam mais on ne va pas plus vite car il faut placer ses protections (aucun relais en place, 10 pitons de passage dans la voie). Au sommet, il a fallu revenir en bas du socle où nous avions laissé sacs et bâtons. Connaissant l'affaire, nous avons préféré la descente dans Rachkam à la voie des Plaques + le couloir craignos que l'on emprunte en venant du Soreiller. Tous les rappels sont équipés et c'est tellement raide que la corde file toujours directement en bas sans accroc. Il y a seulement deux pendules, les autres sont hyper rapides. Aller retour voiture-voiture en 12h. Cotations par longueurs : III (120m de socle) ; V+ ; V+ ; 6a ; V+ ; V+ ; V- ; IV+ ; IV+ ; IV+ ; III ; II

8

Grand Marchet 2651m

(Vanoise)

"Zone interdite "

6 septembre 2006

VM. TD+ 800m

Ouf ! Une bonne bavante sur ces dalles. On a démarré difficilement : rocher peu adhérant, longueurs engagées et difficiles. Il a fallu 4 ou 5 longueurs pour se mettre dans le bain. Du coup, on a trouvé le bas sous-côté et le haut sur-côté ! La voie "zone interdite" est une voie récente, entièrement équipée sur spits. les coinceurs sont inutiles car quasi impossibles à poser mais il faut savoir que ça grimpe entre les points. Vols potentiels dans le 6a de 10m. Quand c'est plus dur, c'est en général mieux équipé. La voie est 6b+ max, 6a+ obligatoire.
Les longueurs côtent comme suit : 6b, 6b, 6a, 6b+, 5c, 4c, 6b+, 6b, 6a+, 5c, 6a+, 3b, 6b, 5c - vires - 3b, 3b, 5a, 6a+, 5b, 6a+, 2, 2, 4b, 4b soient 24 longueurs souvent très longues (50m) pour 800m de haut qui en font une des plus hautes voies de la Vanoise. Rocher excellent.
La palme d'or du jour : Météo France. Au bulletin de la veille au soir, ils annoncaient beau avec tout petit risque d'averse sur les hauts massifs en fin de journée. Arrivés au vires vers 13h, le ciel était entièrement couvert et menaçant et les premières gouttes sont arrivées. On a décidé de continuer en faisant confiance aux prévi, mais aussi parce qu'on pensait aller vite et que ce serait préférable aux 15 rappels d'échappée. Résultat : sortie au sommet sous la flotte et l'orage avec éclairs sur Grande Casse et glaciers de la Vanoise. Là, on n'a pas trop fait les malins et finalement, l'orage a tourné et s'est dirigé vers la dent Parrachée. C'est pourquoi, après avoir pinaillé une heure dans la première longueur et grimpé les 13 suivantes en 4h30, les dix dernières ont été torchées en 1h seulement à fond la caisse (il faut dire que c'est vraiment facile).
Descente : en une heure jusqu'à la bagnole mais sans trainer. De la sortie de la voie, contourner le bloc sommital par l'est et se diriger au sud vers une brèche marquée. 10m de désescalade dans une cheminée en 3 amènent à un couloir herbeux raide (vaut mieux ne pas y être quand il pleut !). On rejoint le col du Grand Marchet et le sentier. Avec Jean-Pierre Claudet.

7
Grand Pic de la Lauzière 2826m

(Lauzière)

"Rave party"

31 août 2006

VM. D+ 200m

Une escalade facile et sympathique. Leïla et moi-même n'avions jamais foulé le point culminant de la chaîne de la lauzière. C'est désormais chose faite et la traversée sud-nord avec ascension de cette voie semble la façon la plus esthétique de le faire. Cependant, en bons feinéants, nous n'avons pas voulu nous charger de grosses et de crampons, si bien que nous avons fait la descente en rappels dans la voie (vite fait en 4 rappels de 50m). L'approche est rapide : 1h30 depuis le col de la Madeleine, essentiellement hors-sentier (pentes d'herbe + éboulis). la voie comporte sept longueurs : 5a, 6a (un pas finos en dalle), 5c (court), 5a, 4b, 5c (très belle fissure rouge bien équipée), 3b et sort pile au sommet. Vue panoramique sur l'ensemble des Alpes. Equipement sur spits, coinceurs inutiles. En résumé, une voie facile mais en excellent rocher et dans un cadre superbe. Avec Leila Shahshahani (images Lei et Lio)

6

Pic du Pin 2360m

(Belledonne)

coup de chaud
+ traversée

15 août 2006

VM + VC

D+ 200m + traversée

 

Enfin une jolie réalisation pour cette saison d'escalade qui restera pour moi la plus mauvaise depuis 10 ans. La voie n'est pas majeure mais elle a le mérite d'exister à 30 minutes de Grenoble dans un secteur où il n'y a rien d'autre (ou presque) à grimper.
- Approche : de Prabert (parking à 1350m sur la route du pré de l'Arc), suivre le sentir (GR) du habert d'Aiguebelette puis aller au pas de la Coche. Prendre à gauche direction col de la Vache. Le sentier descend puis remonte en passant deux petits éperons. Un peu plus loin, au niveau d'un panneau (intersection avec sentier venant du Rivier d'Allemont) monter 5 minutes à gauche toute dans un éboulis. Attaque au pied d'un éperon (cairn)
- Coup de Chaud (D+) : Attaquer sur un petit pilier (4b puis facile) jusqu'au pied d'un mur. Gravir ce mur par une fissure sur son bord droit (5c soutenu). Remonter un dièdre (5c) puis continuer dans une dalle à droite. La zone centrale se gravit en deux longueurs "chamois" (ou une seule à corde tendue), d'abord par un petit crochet droite-gauche (4b puis herbeux) puis une pente d'herbe. On atteint le pied de la partie terminale. Franchir un petit surplomb puis traverser en dalle à gauche avant de continuer droit en franchissant quelques passages délicats de génévriers (5c). Partir à gauche puis monter droit sur un éperon (5c) pour faire relais sur un arbre au niveau d'une vire horizontale (lichenneux). Un petit mur en 5b donne accès aux pentes terminales faciles mixtes rocher-herbe. Mis à part L2, c'est peu soutenu. L2, L3, L6 sont les plus belles. La partie terminale est encore trop lichenneuse (short à proscrire).
- Traversée du pic du Pin (AD, 4b max). Du sommet de la voie, rejoindre, par un rappel de 20m, le pas du Pin juste au nord. Poursuivre par l'arête facile jusqu'au pied d'un ressaut. Soit le gravir (une longueur en IV puis rappel utile derrière) soit le contourner par la gauche (ouest). Continuer par des pentes herbeuses jusqu'au pied d'un autre ressaut, antécime sud du pid du Pin. Là encore, on veut l'éviter par des vires à chamois versant est cette fois pour rejoindre la brèche qui suit (fin en 3b). Sinon, le gendarme-antécime se gravit facilement et se désescalade de l'autre côté (3b). A partir de là, il faut suivre le fil de l'arête et c'est le plus intéressant. Un rappel de 10m est obligatoire au niveau d'un gendarme vertical (nous l'avons équipé d'une sangle). Poursuivre sur le fil (c'est le cas de le dire) sur des lames et gagner enfin le sommet. La brèche qui suit est délicate à rejoindre. Nous avons posé un rappel de 40m mais avons eu beaucoup de mal à rappeler la corde. Il reste un dernier ressaut peu intéressant d'où une échappée par une pente herebeuse raide mais courte versant ouest. On rejoint le sentier du col de l'Aigleton.
Voie réalisée avec Jo Bertoncini. Rencontré Frédéric "Bubu" Bunoz qui, avec Delphine, a réalisé l'entière traversée des arêtes du Pin depuis le pas de la Coche.

5

Mont Aiguille

(Vercors)

but...

15 juillet 2006

Avec Etienne Lauras, nous étions partis faire la voie des Diables. Tout s'est bien passé jusqu'au pied de la face atteinte rapidement depuis Chichilliane. Là, après avoir hésité un moment, on opte pour une ligne avec qq vieux spits et pitons qui semble la plus évidente. Je pense, de plus, reconnaître la longueur en photo dans les 100 plus belles du regretté Patrick Cordier. La première longueur est annoncée en petit 5. Ca a l'air ça. Etienne s'y engage. Il arrive au relais après quelques hésitations. Je le rejoins puis pinaille aussi sur la fin jusqu'à ce que je parte (heureusement j'étais en second) en l'air avec une prise qui casse. On tombe d'accord pour dire que c'est du 6a. La suite est surplombante et je ne vois pas un point qui m'encourage à démarrer. Etienne se propose d'y aller, ce n'est côté que 5. Vingt minutes plus tard, après un bon quart d'heure tacos dans du rocher douteux peu protégeable, en ayant râlé contre ce qui vaut un bon 6b, c'est la réchappe sur un piton douteux. Je mettrais à mon tour plus d'un quart d'heure pour poser le rappel sur ce p.. de relais suspendu mal foutu et des mousquetons que l'on ne peut pas doubler dans l'oeil des pitons, en gueulant comme un putois, et la corde qui fait des nœuds, etc, etc... Au pied de la face, je reste motivé pour ne pas abdiquer et se rabattre sur la voie du 29 mai juste à droite. Etienne ne veut pas. C'est la démotiv, le but total.

4

Rochers de l'Homme

(Belledonne)

Dure

VM. TD 140m

12 juillet 2006

Voie courte mais très belle et soutenue dans le 5c/6a. Accès par les rochers de l'Homme, descente casse-gueule puis 3 rappels de 50m. réalisée le matin avec Dan Frost et il faisait déjà très (trop) chaud. Le secteur reste toutefois à l'ombre jusque vers 11h du matin l'été (le seul coin dans ce cas aux rochers de l'Homme). Et un salut à l'ami Mathieu, bien trop tôt disparu.

3

Pointe Dosia
Col de la Girose

(Ecrins)

but... (PD+)

11 juillet 2006

Partis pour une voie en face sud de la pointe Dosia, nous n'avons pas trouvé la voie. Pourtant nous étions dans les environs de l'attaque. Et rien de facile en vue. nous avons fini par grimper au plus facile dans une zone qui semblait correspondre au topo mais avons battu en retraite au premier relais. C'était déjà du V alors que le départ est annoncé en IV+ et aucun équipement en place. Il semblerait qu'une fois de plus, le regretté Nominé, talentueux grimpeur, sous-côtait sévèrement. Retour à la Grave par le col de la Girose.

2

Tour de l'Homme

(Belledonne)

Fumées d'automne

VM. TD- 270m

29 juin 2006

Les longues journées du solstice d'été permettent de grimper même le soir après le boulot. Pour cette voie d'un peu moins de 300m de haut et de 7 longueurs, nous avons quitté Grenoble un peu après 17h et étions à la maison bien avant la nuit sans courir. Tout cela bien sûr grâce à la proximité des rochers de l'Homme et l'équipement béton des voies. Fumées d'automne est une des plus faciles malgré avec tout de même 3 pas de 6a et plus dans 3 longueurs différentes. La deuxième est la plus soutenue en 6b. Avec Manu Le Folgoc (images Manu et Lionel)

1

Sœur Sophie 2162m

(Vercors)

Revanche d'Urgonien

VC. TD 350m

07 juin 2006

Pour reprendre la saison de grimpe, rien de tel que ce genre de voies des Préalpes où l'on retrouvera ses reflexes de recherche du meilleur passage, de progression sur du rocher parfois douteux, de pose de coinceurs et de placement aussi dans des fissures qui n'existent pas en escalade sur surfaces artificielles. La revanche d'Urgonien se situe sur la partie droite de la paroi que l'on accède en une petite heure depuis Prélenfrey. Le départ est juste à droite des couloirs-cheminées puis coupe celle-ci dans le haut et sort à gauche. Cotations par longueurs : 6b, 6b, 6a, V, III, IV, 6a, 6a+, V+, V, IV+, II. C'est une voie intéressante sur du rocher varié et généralement bon bien que peu adhérant comme l'est tout ce secteur en versant est du Vercors. L'équipement est hétérogène et à compléter par des coinceurs. Réalisée en 4h30 avec Jean-Pierre Claudet.