escalades 2006

Rochers de l'Epenet

(Vercors)

9 novembre 2008

pilier sud

D+ 140m

Après le pilier oublié (sortie 36), il est 15h. Nous avons exactement 2h30 devant nous avant la nuit et il fait beau et chaud. C'est donc parti pour une autre voie. 15 km de voiture jusqu'au col de Tourniol, 15 minutes d'approche, le temps de s'équiper, de s'habiller aussi car le vent du sud se lève et il est presque 16h quand on attaque le pilier sud du rocher du roi Gros-Nez (le plus au sud des rochers de l'Epenet). 1h15 plus tard, nous sortons au sommet dans un vent glacial. Une ambiance de pré-hiver comme j'adore. Je serais bien resté plus longtemps à admirer le paysage limpide avec ce vent froid mais la nuit nous pousse à ne pas traîner : un couloir de pierrailles ramène à la voiture sans histoires, sous l'œil d'un chamois. Pour la voie, c'est une jolie escalade, classique semble-t-il, en six longueurs que nous avons enchaînées facilement en 4 (les deux premières et les deux dernières se font logiquement en une seule de 40-45 m à chaque fois). Par longueur, cela donne : L1=5a ; L2=6b (un pas patiné retors au départ du relais, non obligatoire, puis un peu de 5c au-dessus) ; L3=4b ; L4=5a (longueur soutenue dans son niveau avec très peu de points en place - 5 en tout sur 40m). Prendre coinceurs et sangles. Avec Lionel Allemand.

Montagne de Morettet

(Vercors)

9 novembre 2008

pilier oublié direct

TD 220m

Nous avions projeté de grimper aux tours de l'Homme à Chamrousse. Mais la pluie de ce dimanche matin a contrarié nos plans. L'éclaircie est annoncée pour l'après-midi ; on se dirige donc vers une face ouest. Nous avions jeté notre dévolu sur les rochers de l'Epenet en sud Vercors, que nous ne connaissions pas. Mais arrivé vers Hostun, il pleut encore bien et il fait plutôt froid. Les rochers sont sous la pluie. C'est alors que nous arrivons à Rochefort-Sansom et j'avais entendu parler de grimpe dans le coin. On va jeter un coup d'oeil, sans topo. Un joli pilier nommé "pilier oublié" se présente à nous. J'en avais entendu parler comme une voie "montagne" pas trop dure mais où il faut placer des protections ou accepter l'exposition de la viande ! Le hic, c'est que la première longueur en 4 est trempée. Vu l'éloignement des points, mieux vaut ne pas glisser. Après hésitation, je vais quand même voir car la suite a l'air sèche. Arrivé au relais sans m'être fait peur, le moral revient : on va grimper aujourd'hui ! Et pour cause, je me plante dans l2 et encape direct sur le pilier ce qui me vaut une longueur bien difficile (6b/c) mais heureusement bien équipée. La suite est nettement plus facile, sur un rocher très bon malgré son apparence. Une jolie grande voie pas dure si on passe bien à gauche du pilier dans L2. Les cotations par longueur sont : L1 : 4c ; L2 : 6b/c (5c à gauche semble-t-il) ; L3 : 4c ; L4 : 5b ; L5 : 5a ; L6 : 4c ; L7 : 6a+ bloc au départ puis 5c ; L8 : 2. Prendre coinceurs et sangles. Descente tranquille par un sentier versant ouest. Avec Lionel Allemand.

Rochers de Gonson

(Vercors)

8 novembre 2008

voie "érudit des rudistes"

TD 180m

10 jours après être venu sur cette crête en peaux de phoques, m'y voici en baskets pour de l'escalade. Les grimpeurs usées par des années de marche apprécieront : 10 minutes de marche forcée jusqu'à la crête et on trouve les 3 rappels d'accès à la voie ! Du sommet, la vue est splendide sur le val de Rencurel. Les mélèzes, bien jaunes, contrastent au milieu des épicés restés verts ou des hêtres désormais sans feuilles. La crête sommitale est très esthétique et la forêt d'approche fort belle avec des tas de traces d'animaux. Ici, on vient se faire plaisir. 3 rappels donc : 30 ; 50 (pile-poil) puis 40 m, amènent au bas de la face. Deux longueurs bouseuses vues d'en-haut mais pas inintéressantes une fois dedans, permettent de se mettre en jambes. La troisième est splendide : c'est aussi le crux. Dommage qu'il n'y en ait pas d'autres comme ça, sur un rocher sculpté à gouttes d'eau. La suite reste belle sur deux longueurs avec de petits surplombs à franchir à l'aide de bacs. Les deux dernières longueurs sont moins intéressantes et peuvent se faire en une seule longue. Equipement très soigné et très intelligent de Olivier Dutel. Merci. Pas une voie majeure au final mais une bien belle escalade dans un coin que l'on n'a pas l'habitude de fréquenter. On reviendra faire l'autre voie, un peu plus facile semble-t-il. Cotations annoncées conforme bien qu'un poil généreuses ; la longueur clef est continue mais jamais très dure, les autres présentent plutôt un ou deux pas clef et le reste plus facile. Ca enchaîne du coup assez vite (2h15 pour nous pour 7 longueurs). L1 = 5c ; L2 = 5b ; L3 = 6b ; L4 = 5b ; L5 = 5c ; L6 = 5c ; L7 = 4c. Et merci à la météo pour nous avoir permis une grimpe en tee-shirt durant une éclaircie jusqu'au R6 avant l'arrivée rapide de nuages menaçants. Avec JM Taupiac.

Le Fayet - Saint-Nicolas de Véroce

(Joly)

3 novembre 2008

course à pied

Maintenant que je commence à courir régulièrement, je trouve ça moins rébarbatif, j'y prends presque plaisir et c'est finalement moins traumatisant en montée qu'en descente. C'est toujours la descente qui laisse des traces les jours suivants. Là, nous sommes invités au goûter à Saint-Nicolas donc je n'ai "que" la montée à faire depuis le Fayet ce qui me convient parfaitement. Je visualise et mémorise au mieux l'itinéraire choisi sur la carte et part en trottinant au départ le long de la voie du Tram. En coupant dans Saint-Gervais et en prenant de petites routes et petits chemins au-dessus, on trouve un itinéraire très agréable qui minimise les parties le long de la route principale.

Alpage de Lachat d'En-haut

(Chablais)

2 novembre 2008

En boucle depuis Sallanches

Le temps franchement mauvais sur le sud de la France nous décide pour une virée en famille en Haute-Savoie où le foehn semble épargner la moyenne montagne des intempéries. Je profite d'une après-midi ensoleillée pour faire une randonnée que je ne connaissais pas, à deux pas de la maison. En partant de Sallanches, je monte par un sentier longeant un ravin (facile mais chute interdite) et menant à Bay (Passy). Je poursuis par un itinéraire que je connais bien et qui mène à la Zéta. Une traversée agréable vers le nord me conduit à l'alpage de Lachat où il reste encore de la neige. Descente par Lachat d'En-bas puis la Trappe. Une randonnée d'automne comme je les aime, à finir en courant dans les sentiers garnis de feuilles et peu traumatisant pour les genoux. Les jours sont courts, c'était bon de se le rappeler : parti en début d'aprem, j'arrive à la nuit tombante.

Moucherotte

(Vercors)

27 octobre 2008

voie des Géomètres

TD- 160m

Une petite dernière histoire d'en profiter avant l'arrivée précoce de l'hiver même si nulle doute qu'il y aura sans doute encore de belles journées d'automne et d'hiver pour grimper à Presles par exemple. Mais ici, à presque 2000 m d'altitude, c'est sans doute le dernier jour. Il faisait d'ailleurs déjà bien frais au contact du rocher là où il est orienté au nord-est. Pour le reste, on s'est bien régalé durant cette petite matinée. L'approche est très sympa, vertigineuse même avec une sente typiquement préalpine, promenoir à chamois sur lequel il ne faut pas glisser. Je l'avais déjà faite en sandales il y a 3 ans lors du parcours de la voie de gauche "Othello". J'ai préféré y revenir en baskets. La voie est bien équipée sur un rocher très bon. Son seul défaut être d'être peu adhérant, comme c'est le cas presque partout sur cette barrière est du Vercors. Les passages les plus grimpants sont en fissure ou en dalle. Les cotations du topo sont ok c'est-à-dire : 5b (on se chauffe à peine) ; 5c (un pas où il faut coincer le pied dans la fissure) ; 6c (6a/A0 - de la belle dalle puis un pas très fin et un réta en libre où il n'y a rien pour les mains) ; 3 (traversée facile très courte) ; 6a (peu soutenu mais très intéressant, en fissure) ; 5a (gradins faciles et un petit pas pour sortir au sommet). Coinceurs inutiles. Prévoir deux sangles et une grosse dizaine de dégaines. Difficulté : TD- pour 160 m de grimpe. Merci aux géomètres ouvreurs : P. Gay, JP Martin et P. Peyre. Avec Patrick Bodenant.

Serre Chatelar

(Vercors)

26 octobre 2008

voie Camion Rouge

TD+ 150m

Encore un coin qu'on ne connaissait pas. Et c'est vraiment beau. Le rocher n'est pas sans rappeler celui de l'Escalès dans le Verdon. Pour mieux prendre la mesure du coin, nous sommes partis d'en-bas, à peine au-dessus de St-Laurent-en-Royans. La montée est très agréable en forêt puis on vient longer la paroi, souvent surplombante. La voie "camion rouge" est probablement la grande voie équipée la plus serrée que j'ai vue à ce jour. Les points sont en moyenne tous les 2m, 3m max. En revanche, c'est assez régulier si bien que l'espacement est le même dans le 5c que dans le 6b. Le 6a nous a donc paru obligatoire. D'autant que les 5 longueurs sont soutenues : 6a (1 pas morpho au départ puis 5c) ; 6a+ (vertical avec lecture pas évidente) ; 6b (magnifique, longueur de continuité) ; 5b (traversée esthétique) ; 6b+ (avec du A0 sur 3 points au départ puis soutenu, majeur). On est dans le TD+ pour 150 m de grimpe. On dira que c'est court et tellement bien équipée qu'on aura toujours moyen de s'en sortir. J'ai toutefois trouvé déplacé que cette voie figure dans le Topo "6a max". Quelqu'un qui a un niveau 6a tout juste va faire essentiellement du tire-clou ce qui n'est pas l'esprit d'une voie équipée moderne (si toutefois il ne bute pas). A noter qu'en cas de but dans L3 ou L5, la redescente est problématique car le rappel serait en surplomb ou pas dans la voie. Au-delà de R2, mieux vaut sortir par le haut. Descente somptueuse versant nord par le GR, nous permettant de réaliser une boucle complète. Dire qu'on a tout fait en t-shirt alors que dans trois jours, ce sera la neige ! Prévoir 15 dégaines. Avec Lionel Allemand. Toutes mes excuses pour les images de mauvaise qualité ; ayant oublié la carte mémoire, les images ont été enregistrées en définition très moyenne sur la mémoire interne de l'appareil.

Serre Cocu

(Vercors)

19 octobre 2008

boucle le Faz - Presles

rando

Balade famille avec Stella et Val puis Nico, Cécile et Julia. Bon ça ne grimpe pas beaucoup mais ça mérite largement de figurer dans cette rubrique. Une boucle d'une petite dizaine de kilomètres entre le Faz et Presles, à l'aller sur la crête à l'ouest (sentier du tour des Coulmes) et au retour à l'est (sentier balisé également). Des tas d'endroits pour pique-niquer, une accueil fort sympathique pour le café à l'auberge de Presles et de jolies couleurs pour rappeler que l'on est encore en automne même si les feuilles des hêtres sont déjà majoritairement tombées : quelle précocité cette année !

Gorges du Nant

(Vercors)

18 octobre 2008

voie Pastrou

TD- 200m

Ca faisait un moment que je n'avais pas râlé contre un topo. Bien sûr c'est sans rancune. Etant moi-même auteur de topo je sais que des erreurs persistent toujours et qu'un topo n'est jamais parfait. Mais pour cette voie, faut reconnaître qu'il y avait pas mal de coquilles. D'abord l'orientation de la falaise. Ca c'est facile à vérifier sur la carte, c'est sud-ouest (et non comme annoncé sud-est). C'est pour cela qu'on avait choisi d'y aller l'après-midi. Ensuite le point de départ : il était indiqué de partir 1 km après les tunnels et ce, de manière précise. 1 km précisément après les tunnels, une sente part comme sur le topo : ce ne pouvait donc être qu'elle. Sauf qu'arrivé au pied de la falaise, on n'a pas trouvé le départ et notamment le couloir d'accès. Normal, ce n'était pas le bon accès. On a donc perdu 1h30 à redescendre à la voiture puis se faire violence pour trouver le bon départ qui est finalement nettement plus en amont sur la route. Il est 16h00 quand nous remontons vers le pied de la voie et là, pas de doute, le nom est peint en rouge et en gros. Pour info, il "suffit" de suivre les points rouges. Dernier point, les cotations. La première longueur annoncée 4c comporte un pas de 5c au niveau du 4è point (spit). Court mais inévitable. La sortie au relais est ultra délicate sur 3m : terre à 70° : de quoi se mettre complètement taquet. Passé ce désagrément et les 15m suivants faciles et végétatifs, la suite est somptueuse sur un rocher vertical et d'une adhérance maximale : 5c/6a bien raide puis 5b en traversée très aérienne puis 5a en fissures et enfin le petit 4 de sortie pas vilain non plus. Au final, près de 200 m de grimpe, 6 longueurs, TD- de cotation globale et une très belle ambiance. L'équipement est d'époque (30 ans quand même) : 20 pitons dans la voie + les relais tous excellents. Prévoir coinceurs, friends et sangles. Descente évidente en suivant une sente dans les buis vers le nord puis l'est et la route. Merci au propriétaire du Partner qui nous a affranchi des 2,5 km de route goudronnée au retour. Avec JM Taupiac.

Roche Brune

(Chartreuse)

15 octobre 2008

boucle du Grand Ratz

rando

Je n'avais encore jamais été à ce belvédère au-dessus de Voreppe et du sud voironnais. Ma mère voulait voir les couleurs d'automne. La boucle n'est pas très longue : 1h30 en se posant et avec Stella dans le porte-bébé. Idéal pour un après-midi famille. On a suivi le tracé rouge de la carte depuis le Grand Ratz, montant par l'est et revenant par l'ouest. La descente est plus jolie et plus variée. On contoie un site de déco de parapente. Les couleurs sont superbes. Le hameau de départ est tranquille, très rural, avec ses fermes et ses animaux domestiques. Un endroit tout recommandé pour la balade du dimanche. En image : le départ de la balade.

Pressembois (Belledonne)

11 octobre 2008

VTT

Je n'étais pas parti pour ça mais après avoir croisé Jo Bertoncini à Gières, mon vélo m'emmène sur la petite route de Venon puis Pressembois. Pressembois, c'est le dernier hameau de Venon qui domine la vallée du Grésivaudan de quelques 400 m d'altitude. J'attaque la descente en suivant mon instinct et ma carte, rapidement dépassé par un VTTiste venu de Chamrousse et bien mieux équipé que moi (plus expérimenté aussi probablement). Pendant 1/2 heure, nous allons nous croiser dans tous les sens, cherchant un bon sentier nous permettant de descendre. Chose marrante, nous allons à chaque fois prendre les même options puis rebrousser chemin. Et puis, je pense être tiré d'affaire avec ce sentier indiquant "Murianette". Jusqu'à ce que celui-ci devienne de moins en moins marqué, avec des arbres en travers, longeant un ravin où la chute ne pardonnerait pas. Et puis, je finis par pousser le vélo comme un sanglier dans les taillis pour rejouindre, un peu plus haut, la route sur laquelle j'entends les voitures passer. Et c'est là que je retrouve mon "collègue" vttiste. On rale, on ne comprend pas. On finira sur le goudron, au moins c'est plus sûr.

Rachais 1041 m (Chartreuse)

11 octobre 2008

du col de Vence

rando

Le Rachais, c'est le sommet le plus au sud de la Chartreuse, celui qui domine directement Grenoble. Je suis parti du col de Vence : c'est un toute petite promenade d'à-peine 300 m de dénivelé mais amplement suffisant avec ma fille Stella dans le porte-bébé. Et puis, il fallait bien la faire un jour ! Je n'avais en effet jamais parcouru cette ultra-classique du dimanche ou du footing du soir. Et puis, le ciel était d'un bleu limpide et les couleurs de la forêt éclatantes. L'occasion aussi de faire un décrassage suite au footing de la veille. En image : le Saint-Eynard vu de Corenc.

Contreforts du Vercors

10 octobre 2008

footing habituel

Je n'en ai pas parlé car c'est anecdotique dans un site de partage sur la montagne mais de temps en temps, pour rester en forme, je m'octroye quelques séances de footing et j'ai "trouvé" un parcours bien sympa. Après l'échauffement en traversant la ville, je monte par la route des Vouillands où la moyenne horaire tombe légèrement. Je poursuis sur la ferme Raymond puis pré Faure et enfin le désert JJ Rousseau. La descente se fait sur Seyssinet.

Charmant Som 1867m (Chartreuse)

25 septembre 2008

boucle ouest

rando

Balade du soir avec Stella, Val et Félicia (diem sortie n°12). Belle lumière d'automne, quelques chamois et les inévitables chocards qui s'approchent le plus possible pour grapiller quelques miettes. A noter que pour un dimanche, si la voie classique depuis les bergeries était archi fréquentées, nous étions quasiment seuls sur le sangle de la face ouest. Comme quoi, même sur les sommets les plus parcourus, il y a de quoi faire pour celui qui cherche un soupçon d'originalité et de calme. En image : le sangle ouest.

Grande Lauzière 2741m
(Belledonne)

20 septembre 2008

tour et sommet

rando

Avec JC Pérès nous n'étions pas partis pour ça puis ce magnifique circuit s'est imposé au fil de la matinée. Départ des Seiglières, montée à la cascade de l'Oursière puis au col de la Grand Vaudaine dont la jonction entre le GR et la combe de Jasse Bralard n'est pas évidente, surtout de nuit à la frontale (nous sommes partis très tôt). Du col, nous sommes descendus versant Eau-d'Olle avant de remonter au lac du Bois, magnifique et où il ne doit pas y avoir foule. Ensuite, sommet de la Grande Lauzière, combe ouest, lac Claret puis retour à l'Oursière. Seule la partie inférieure jusqu'au replat de l'Oursière est commune, sinon, c'est une boucle intégrale de 2200 m de dénivelé ne demandant pas de compétences alpines particulières. Voir un certain nombre de photos (n°80906 à 80920) en rubrique regarder.

Rochers de l'Homme 1803m
(Belledonne)

31 août 2008

voie "viva Bolkestein"

TD+ 300m

Après avoir enfin retrouvé de bonnes sensations de grimpe, j'avais bien envie de me remettre dans un voie un peu plus dure. Trois longueurs pour s'échauffer : 6a, 5c, 6a puis trois longueurs très soutenues dans le 6a+ et vraiment très belles. Lio préférait finir par les trois 5c du Grand Néperon afin de grimper un peu en tête, plutôt que par le 6b et le 6b+ finaux de la voie. Il me faudra donc revenir pour finir le boulot. En tous cas, une matinée de grimpe pur plaisir et un équipement tip top signé JMC. Ensemble : TD+, 300 m. Prendre 14 dégaines. Avec Lionel Allemand

Chamechaude 2082m
(Chartreuse)

28 août 2008

Pilier de droite

TD 200m

Sur une proposition de Philippe Peyre, je me laisse entrainer vers cette voie que je n'ai pas encore faite. Elle se situe entre le Tobey et l'Y. Ce sera ma 4è voie à Chamechaude et la plus belle. Mis à part la première longueur péteuse, c'est une belle voie, très homogène, de 5c à 6b mais globalement dans le 5c, et le rocher y est très adhérant. Les relais sont confortables sur des vires spacieuses. L'équipement est partiel, c'est-à-dire de 3 à 6 goujons dans les longueurs, avec ça et là de vieux pitons encore en place. On peut rajouter quelques friends mais ce n'est pas évident. Par longueur : 5c, 6a, 6b, 5c, 6a, 5b, 3b, 6a. Pour l'accès, c'est assez long, compte tenu de la proximité apparente de cette falaise : c'est soit depuis le Sappey, soit depuis le col de Porte par la cabane des Bachassons et la ceinture sud ou encore par le Jardin. Dans les 3 cas, compter 1h15. La descente est plus rapide sur le col de Porte en 30 à 45'. Si on revient sur le Sappey, compter une bonne heure et passage obligé par la brèche Arnaud.

Eperon du Paravalanche (Ecrins)

24 août 2008

voie Para facile

TD- 300m

L'objectif était de profiter d'une belle série de longueurs de grimpe en rentrant assez tôt. Vu le peu de grimpe que j'ai dans les pattes cette année, difficile de troiver un truc dans les environs qui ne soit pas trop dur et que je n'ai pas encore fait. Ah si, y'a l'éperon du Paravalanche. 13 longueurs en tout pour 300 m de dénivelé et la plupart des longueurs sont vraiment très belles, sur un granite absolument parfait. L'ensemble est bien équipé par le père Cambon of course. Prendre une douzaine de dégaines et corde de 45 m. Descente à pied par le sentier du clot du Ser. Cotation d'ensemble : TD- (6b max = un pas, sinon 6a max, 5c obligatoire peu soutenu). Avec Lionel Allemand.

Moucherotte (Vercors)

22 août 2008

rampes est de la roche Saint-Michel

terrain chamois PD

Voilà un itinéraire digne des plus belles randonnées du Vertige comme nous en a fait découvrir Pascal Sombardier dans ses ouvrages. C'est même la randonnée du vertige la plus proche de Grenoble, et probablement aussi une des plus dures. Nous avons choisi l'accès direct par le grand couloir inférieur. Nous le savions, c'est exposé aux chutes de pierres. Dès notre arrivée, des chamois nous ont repéré. Nous sommes encore à l'abri sur une croupe. On laisse passer les pierres puis feu, le plus vite possible ! Les 80 premiers mètres sont vraiment exposés aux pierres ; ensuite, on peut se mettre à l'abri sous des surplombs. Tout se passe bien jusqu'à quelques mètres du premier surplomb. Et là, un sifflement : une, deux puis des dizaines de pierres s'écrasent à quelques mètres. C'est la lapidation ! Vite aux abris ! Moment de tension, vite effacé car la suite devient hyper expo avec des traversées terreuses et herbeuses, les plus raides que j'ai eu à faire en baskets à ce jour et il faut se concentrer. Puis nous gagnons le couloir proprement dit, nettement plus facile, jusqu'à ce qu'il bute sous des surplombs. On les évite par du terrain rocheux assez raide mais facile (on met juste les mains) puis une vire horizontale à gauche absolument magnifique (plein gaz, juste la sente pour les pieds). Un peu de traversée de couloirs, 10 mouflons plus tard et c'est le sommet, bien mérité. Ensuite, c'est simplissime jusqu'au Moucherotte puis descente en face est et récup du sentier de traverse afin de revenir à notre point de départ au Peuil. Difficulté : C3 (si on devait coter le terrain "chamois" de 1 à 4). En cotation alpinisme, c'est dur à dire. Disons PD. Avec Nico Mossière.

Mont Aigoual (Cévennes)

13 août 2008

boucle ouest (VTT)

Deuxième tour en Vtt avec Frédérick Morency et toujours avec le Lapierre de Jojo. Cette fois je connais bien la montée pour l'avoir faite l'an dernier depuis Aire-de-Côte : 11 km de pistes forestières et 600 m de dénivelé. La descente, je la connaissais aussi pour l'avoir déjà faite deux fois en courant avec Joël : c'est le sentier classique de montée à l'Aigoual depuis Aire-de-Côte. Pour moi, c'est suffisamment technique à la descente mais je dois reconnaître qu'avec un bon vélo, ça passe presque tout seul? je découvre qu'en VTT la vitesse est une alliée dès qu'il y a des pierres. J'aurais presque envie de m'y mettre ! Cotation : V3+

Col de l'Estrade (Cévennes)

12 août 2008

single Crose (VTT)

Joël Crose, gérant du gîte d'Aire-de-Côte, nous conseille ce sentier qu'il a récemment remis au goût du jour (c'est une sente en pleine forêt qui avait tendance à se perdre) qui est une bien belle balade au départ du gîte. On monte au col de l'Estrade par des pistes agréables et on descend par ce single sur environ 300 m de dénivelé. Retour par les sources du Tarnon. Merci encore Jojo pour le prêt de ton superbe Lapierre. Cotation du single : V3. Avec Frédérick Morency

Sommet de Finiels
1699 m (Cévennes)

5 août 2008

boucle sud

rando

Deuxième jour de vacances en famille dans les Cévennes et nous réalisons le mont Lozère au départ de notre gîte à Finiels. Montée très agréable par le valat de la Mouline et descente par la combe de Prat Souteyran. Du sommet, la vue était limpide ce qui est rare en été. Vue impeccable sur les Alpes, du pic de Bure au Grand Pic de Belledonne, en passant par tous les grands sommets des Ecrins. Connaissant parfaitement cette géographie, j'en ai fait profiter des randonneurs rencontrés au sommet. Cette vue sur les Ecrins, je la retrouverai quelques jours plus tard lors d'un superbe lever de soleil depuis le mont Aigoual. Avec Stella et Val

Jallouvre

2403 m (Aravis)

2 août 2008

via Ferrata, et arête du Cuchat

terrain chamois PD + via ferrata

De passage en Haute-Savoie, j'en profite pour découvrir de nouveaux horizons. Comme je suis seul, il me faut trouver un enchaînement type "alpi-rando", i.e., hors des sentiers battus mais faisable sans avoir besoin d'être assuré par un tiers. Après la via ferrata vite avalée, je suis monté droit dans le Cuchat puis on bute sous des rochers 100 m sous le sommet. Un tracé avec des marques de peintures jaunes monte vers une faiblesse à gauche mais il y avait des bouquetins qui envoyaient des pierres. Du coup, j'ai trouvé un passage plus direct et moins exposé mais qui nécessite de la décision sur une dizaine de mètres d'escalade (4b). L'arête qui suit est somptueuse et aérienne ; elle amène au sommet. Retour par le col du Rasoir et ses nombreux bouquetins.

Pierre Blanche 2106 m (Vercors)

28 juillet 2008

face est et traversée

Encore une sortie du matin avec Nico Büsch, tant qu'il ne fait pas encore trop chaud. C'est un des passages du Vercors est que je n'avais pas encore fait en été. Il emprunte dans le bas le couloir d'accès de la face est, skiée en février 2005 puis tire à droite dans un couloir parallèle pour sortir au sommet nord, point culminant des arêtes de Pierre Blanche. Ensuite plutôt que de revenir par le pas de la Ville archi connu, nous avons traversé les arêtes vers le nord : pas de la Posterle, roche Rousse, roche de Séguret et enfin pas de Berrièves. Beau parcours d'arêtes sans aucune difficulté. pour la face, ce sont des pentes d'herbe assez raides (45°) avec deux passages rocheux où l'on met les mains. Cotation alpi : F

Aup su Seuil 1925 m (Chartreuse)

24 juillet 2008

sangle des arches

terrain chamois

On profite de ces belles lumières, rares en été, pour aller voir les arches en Chartreuse. Je suis parti de nuit afin d'être sur le sangle au lever du soleil? j'ai perdu pas mal de temps de temps à faire des allers-retours pour trouver le départ du bon sangle. Ca passe bien haut, finalement une cinquantaine de mètres sous la crête. Quand on monte par le pas de Ragris, le bon repère, c'est le petit câble. Si on le voit, c'est qu'on est allé trop haut. il faut redescendre une trentaine de mètres pour trouver le départ du sangle qui monte d'abord dans un couloir avant de traverser vers le nord. J'ai enfin vu la fameuse tour Percée, ainsi que l'arche miracle. je suis descendu voir de près la première mais pas la seconde car c'est vraiment casse-gueule. En même temps, je n'ai pas cherché non plus à voir s'il y avait un accès commode. Dans les deux cas, sauf bien sûr si on veut faire le sangle qui est magnifique, il vaut mieux tenter d'y accéder par le bas, c'est plus rapide et on est sûr d'arriver aux arches. J'y reviendrai donc. retour par les crêtes et le pas de Ragris.

Charmant Som 1867m (Chartreuse)

23 juillet 2008

boucle ouest

rando

Balade du soir avec ma fille Stella. Des bergeries, sangle en face ouest, montée par le nord-ouest et descente par la voie normale.L'occasion de lui montrer ses premiers chamois. C'est "marrant" d'ailleurs comment avec un enfant sur son sac à dos, on voit les choses différemment. Tout le long du sangle ouest, dominant des portions raides et surtout sominé par des rochers, j'ai été attentif aux éventuelles chutes de pierre pouvant être envoyées par ddes quadrupèdes alors qu'habituellement, seul, je passe la fleur au fusil sans aucune inquiétude. Lumière du soir exceptionnelle grâce à ce flux de nord-ouest. Pourvu que ça dure !

But à la voie Gauci aux tours du Playnet (Vercors)

19 juillet 2008

TD-, but

En tous cas, jusqu'à présent, cet été n'est pas sous le signe de l'escalade : pas toujours dispo quand il fait beau ou pas de compagnon pour grimper. Mais quelle erreur ce jour-là ! Comme j'ai fait la plupart des belles classiques autour de Grenoble et que je ne voulais pas aller trop loin en ce samedi chargé sur les routes (notamment en Romanche), direction le Vercors faire... une bouse qui restait à faire. La première longueur ne m'a pas enchanté mais ce n'était pas trop dur ; aussi on a continué. La deuxième longueur a définitivement eu raison de ma motivation, avec surtout une forte envie de rentrer à la maison après la course : le rocher est bien péteux, l'équipement très moyen et c'est bien raide. J'ai bien essayé le 5c de la troisième longueur mais avec cet équipement dans ce rocher pourri, on a décidé de tirer des rappels sans regrets, laissant passer une cordée de sudistes venus se mettre dans ce tas de cailloux avec toutes les belles falaises (Calanques, Verdon, Sainte-Victoire, Buoux, etc...) qu'ils ont à portée de main. Si vous ne faites pas cette voie, vous ne ratez rien et vous évitez des risques de vol (et des conséquences qui pourraient en découler) inutiles compte tenu de l'intérêt du bousier.

via ferrata de Grenoble

18 juillet 2008

via ferrata 200m

C'est le petit footing habituel du soir, cette fois-ci avec Nico Mossière. Partis juste avant la fermeture, on n'a pourtant pas bien pu courir en raison de ferratistes devant nous. Peu de possibilité de dépassement avant les vires de la fin du premier tronçon. Il faisait encore bien chaud vers 19h mais avec cet éténon caniculaire, on apprécie.

Petit et Grand Veymont
2341 m

4 juillet 2008

traversée

terrain chamois

J'y avais buté en novembre 2005. Le ressaut du Petit Veymont était complètement verglacé. Le piolet rebondissait sur la roche et je n'avais pas osé pousser plus loin. M'y voici donc de nouveau mais cette fois en conditions sèches, si ce n'est que c'était un peu mouillé par la pluie de la veille. Ce ressaut reste impressionnant et n'est plus du tout du domaine de la randonnée. Il est même équipé de spits et l'on peut coter la course en alpinisme du type PD même si les difficultés ne durent qu'une petite centaine de mètres. Toute chute est interdite dès lors qu'on est en solo. La suite devient plus faciles mais les pentes d'herbe restent raides. Je suis revenu par le pas de la Ville, classique et dont le parcours se fait désormais intégralement au sec, tous les névés ayant fondu. Reste qu'il faisait bien froid en ce matin d'été : 4°C à Gresse au départ !

La Rousse (Chartreuse)

2 juillet 2008

face est, "des poils et des cornes"

TD- 160m

Repérée depuis bien longtemps, cette voie idéale pour une reprise car courte et pas trop dure, ne m'enchantait guère suite à quelques commentaires lus ça et là. Et puis, je me suis laissé convaincre par Jo (Bertoncini) d'y aller le matin en partant tôt afin de ne pas avoir trop chaud. Et il a bien eu raison d'insisiter. Bien sûr, si on recherche une grosse ambiance (encore que) et du 6c, on ne viendra pas ici. Mais cette voie est très intéressante et ce pour pluisieurs raisons : d'abord une approche courte (30 minutes), ensuite un équipement complet (en général des goujons dont certains sont un peu loins - qq coinceurs au cas où), un très bon rocher à gouttes d'eau, et enfin une remarquable continuité dans le 5b-5c avec peut-être 2 pas de 6a. Il me semble quand même qu'on est dans le 5b/c obligatoire soit peut-être un petit + à la cotation globale donnée D+. Je mettrais un petit TD- (qui est d'ailleurs la cotation du Coupé). L1 : 5c/6a ; L2 : vire facile ; L3 : 5a ; L4 : 5c ; L5 : 5c/6a ; L6 : 3. 150 m en tout. Descente sans histoires par le très beau chemin de l'Alpe.

Plateau d'Ambel
(Vercors)

28-29 juin 2008

bivouac

rando

C'est une première : un bivouac avec Stella (15 mois). Nous sommes partis bien chargés de la piste forestière de Malatra en direction du plateau d'Ambel puis du pas de la Couronne où à 1400 m, nous avons fait un bivouac royal. Le plus dur a été la montée du samedi après-midi, chargés comme des mulets. Plus de 25 kg pour ma part (dont pas loin de la moitié pour le portage de ma progéniture). Je fais rarement de la pub pour le matériel mais je ne peux que constater que mon porte-bébé, un Deuter kid confort III, a rempli sa mission tant il est impeccable autant pour l'enfant que pour le porteur. Et il est aussi très bien conçu pour accueillir pas mal de matériel. Assurément le top produit, nettement meilleur que mon ancien kid confort I. Le lendemain, après avoir déposé le surplus d'affaires à la voiture, nous avons baladé trois heures durant, essentiellement en forêt. Les photos sont visibles en galerie "regarder", juin 2008.

Ferrouillet
2572 m (Belledonne)

25 juin 2008

pilier ouest

D+ 350m

Au-dessus du lac de Crop au départ de Prabert (un des points de départ les plus près de Grenoble), se dresse la muraille nord-ouest du Ferrouillet et notamment ce pilier bien individualisé, séparé par deux couloirs. Cela faisait longtemps que je voulais aller voir la gueule de cette face. Eh bien il y a de l'ambiance : l'escalade est bien raide, verticale même parfois, toujours intéressante et délicate (blocs à vérifier, protection à placer) et très homogène dans le 4/4sup. Mais attention, il s'agit là d'une voie montagne. La difficulté modeste des longueurs ne doit pas faire oublier qu'on n'est moins à l'aise dans ce type de terrain que dans du 6a bien équipé. Nous avions un jeu de coinceurs complet ainsi que des sangles. 4 pitons ont été trouvés dans la voie ; il est bon d'en avoir quelques uns avec soi au cas où. L'attaque se fait au sommet d'une croupe herbeuse qui domine le lac de Crop. On gravit plusieurs tours sur l'éperon, presque toujours sur le taillant, et on finit au point culminant des arêtes du Ferrouillet. Descente par le versant sud : on traverse une première brèche étroite puis à la seconde, on bascule versant ouest : c'est actuellement tout en névé donc ça va vite. On arrive au-dessus des cascades du lac Bleu : tirer complètement à gauche pour trouver le couloir de sortie qui amène au lac Bleu puis au lac de Crop : 90% de la descente jusqu'au lac de Crop est encore en neige. Avec Lionel Allemand. Difficulté : D+, hauteur 350 m.

Grandes aiguilles de l'Argentière
2915 m (Belledonne)

21 juin 2008

traversée
(1ère partie)

Après plus d'un mois de mauvais temps, il s'agissait de profiter d'une journée limpide en haute montagne. Un bel enchaînement au programme : la traversée des grandes aiguilles de l'Argentière du col de la Combe à l'aiguille de Marcieu avec pour objectif d'aller le plus loin possible. Nous avons traversé en 4h30 sans traîner me semble-t-il l'aiguille Joseph Gaillard, l'aiguille d'Olle, l'aiguille St-Phalle et sommes montés à l'aiguille Dulong de Rosnay. De là, après une longueur assez difficile qu'il a fallu équiper, voyant l'ampleur de ce qu'il restait à faire et des difficultés, nous avons décidé de nous en tenir là pour ce coup-ci. Il faut reconnaître que j'avais sous-estimé la longueur de cette traversée magnifique. Il semblerait en fait qu'il y ait deux traversées logiques à faire : celle que nous avons faite avec stop au col Dulong de Rosnay (sans aller donc à l'aiguile éponyme) et une autre en sens inverse de l'aiguille de Marcieu au col Dulong de Rosnay. C'est le plus logique et le plus homogène en difficulté. C'est à vérifier pour la seconde mais d'après les infos dont je dispose, on ne dépasse pas le III et les quelques ressauts retors qui rendraient l'escalade très hétérogène (probables passages de V au moins non équipés) se font à la descente donc en rappel. A suivre donc car je reviendrai sûrement faire la suite en sens inverse. Les 3 rappels de la traversée col de la Combe - col Dulong de Rosnay sont équipés. Prévoir coinceurs et corde de 40 m. Chaussons inutiles. Difficulté AD en bon rocher. Avec Jo Bertoncini.

Tour de Plate Contier

18 juin 2008

rando

Balade fort sympathique au départ du versant dromois du Dévoluy avec passage par le col de Plate Contier. Le vert prédomine tellement il a plu depuis un mois. Chose surprenante, il reste même des bouts de névés dans des creux à 1700 m d'altitude ! Côté météo, on peut dire qu'on s'en est bien sortis puisque les prévi s'étaient bien plantés, négligeant la mer de nuages sous 2000 m, prévisible pourtant en raison de l'humidité importante. Fort heureusement, le Dévoluy était en marge des nuages et nous avons eu droit a de belles périodes de soleil. Sortie avec Nico Busch.

Aiguillette des Houches
(Chablais)

8 juin 2008

rando

Décrassage du matin après le repas festif du soir (couché 2h, levé 5h). Je voulais faire des essais avec mon nouvel appareil photo au lever du soleil. Malheureusement, les nuages sont restés présents. Il a fallu attendre les 50 derniers mètres de la balade pour émerger au-dessus de la couche. Mais le soleil lui, était déjà levé depuis un moment.

Ci-contre : le soleil au-dessus de l'aiguille Verte

Collet de Vaujany
(Grandes Rousses)

1 juin 2008

rando

Partis pour une traversée d'arêtes, nous sommes vite calmés : une fois au parking le soleil annoncé n'est pas là, c'est même bien chargé sur les Ecrins et ça semble venir vers nous. On opte rapidement pour une petite boucle en baskets au-dessus de Vaujany. Le départ se fait de la petite chapelle de Pourchery avec montée au Collet par le versanrt ouest et redescente par le versant est. Balade sans difficultés de 750 m de dénivelé dans du terrain bucolique.

Via ferrata de Grenoble

3 mars 2008

via ferrata 200m

On ne peut pas dire que l'escalade reprenne mais ce parcours s'ajoute aux séances en salle pour réhabituer un peu les bras à grimper après la trêve hivernale. Et surtout quand on le fait ainsi, avec Joël Crose, toujours prêt lorsqu'il y a un challenge sportif. Etant donné qu'il ne fait pas beau pour aller en montagne, on se rabat sur une activité de proximité. L'objectif était le suivant : aller-retour à pied depuis chez moi (secteur des grands boulevards à Grenoble) en passant par la via ferrata de la Bastille, le tout en 1h. On a couru mais sans trop se presser, en discutant même tout le long de la via. Au final, l'heure tourne, on accélère dans la descente à pied. Là, ça ne discute plus, frôlant parfois la collision (mais tout restait maîtrisé, si si) avec les promeneurs, et on échoue pour 3 minutes.