Juillet
1998. Par des conditions anticycloniques,
nous montons, Cédric, Nicolas,
Philippe et moi-même, au refuge du
promontoire dans la
matinée. Après
le ravitaillement, c'est vers 13h et au
soleil que nous attaquons l'arête du
même nom qui doit nous mener au
sommet de la Meije. Le plaisir est intense
: pas d'embouteillage, chaleur relative,
itinéraire assez facile à
trouver de jour. A chaque passage,
Crapaud, Dos d'Ane, Pas du chat, Cheval
Rouge... nous repensons à Gaspard
et à ses amis... Nous
dormirons au sommet. Cette idée que
nous a donnée Henri est
fantastique. Quelle sensation de dormir
là-haut ! L'endroit est assez
confortable, un peu aménagé.
Le lever de soleil est magnifique et
très attendu. Elles
paraîssent longues les courtes nuits
d'été, à la belle
étoile à 4000m. Le
lendemain, d'autres sensations de vide
nous accompagneront dans la
traversée des
arêtes. HAUT
: Réveil au sommet BAS
: Le doigt de Dieu au coucher du soleil,
vu du Grd Pic. |