(mise à jour du 16/05/2002)
AVERTISSEMENT Ces informations sont bien sûr à prendre avec toutes les précautions requises ET NE POURRAIENT ENGAGER LES AUTEURS. Néanmoins, elles proviennent d'observations directes sur le terrain et peuvent aider le skieur souhaitant évoluer sur le secteur.
16/05/02
Les dernières chutes de neige ont bien
amélioré le manteau haut-alpin. En
plus, elles ont collé aux endroits qui
étaient auparavant dégarnis (glace ou
rochers) remettant donc de nouvelles courses en
conditions (col du glacier Noir, calotte des
agneaux, taillante...). La limite d'enneigement
skiable est la même depuis la mi-avril
à savoir 2200-2300 m en versant nord. Qq
spots (souvent toujours les mêmes) permettent
parfois de skier plus bas (pré de Mme
Carle...). De manière
générale, à la date
d'aujourd'hui, la neige est transformée dans
les faces sud ouvertes jusque vers 3500 m. En est
et ouest, c'est plutôt 3200 et en nord pas
trop raide (30°) 3000 m. Avec la chaleur
annoncée, cette transformation devrait
s'améliorer rapidement. Mais attention, la
limite d'enneigement skiable va peut-être
remonter vite elle-aussi car la quantité de
neige reste faible. Il est même
étonnant (merci aux vagues de froid) d'avoir
une telle conservation suite à un hiver
aussi sec. 06/05/02
Les plus grosses chutes de l'hiver pour les Hautes
Alpes viennent de se produire en ce début de
mois de mai ! Le gros de la perturbation a
touché les environs de Grenoble et les
Ecrins. L'Embrunais a été deux fois
moins arrosé et le Queyras et l'Ubaye encore
moins. Néanmoins, tous les massifs ont eu
leur dose. Voici quelques quantités qui nous
sont parvenues : Chartreuse-Belledonne (2000m) : 80
cm, Ecrins Nord-Pelvoux (3000m) : 120 à 150
cm voire plus localement, Ecrins Sud (2500m) : 70
cm, Parpaillon (2500m) : 50 cm, Queyras (2500m) :
40 cm. La limite pluie-neige à
oscillé entre 800 m (Grenoble) et 1400 m
(Queyras). Cette neige est restée poudreuse
jusqu'à aujourd'hui au-dessus de 2000 m sur
les Hautes Alpes. Elle repose sur une sous-couche
humide (le gros de ces dernières chutes)
jusque vers 2600 m. Cette sous-couche semble bien
stabilisée (compactée ou
regelée). 17/04/02
Les chutes de neige de la semaine passée
n'ont pas été très
importantes. Apparemment un peu plus sur le Queyras
que sur les Ecrins. Disons 30 à 50 cm vers
3000 m. Cette neige humide s'est transformée
en toutes orientations jusqu'à 2500 m. En
versants sud, avec le froid actuel, il semblerait
qu'au-dessus de 3000 elle soit encore
croûtée par endroits. En versants
nord, c'est très variable au-dessus de 2500
m. Dans la plupart des pentes d'au moins 40°,
de nombreuses coulées ont eu lieu
jusqu'à la précédente couche
de neige sale. On voit bien les trainées
jaunes. La plupart des couloirs raides sont
esquintés mais certains ont
été épargnés sans qu'on
puisse à l'avance deviner lesquels. Il faut
aller voir sur place en sachant bien que la
probabilité qu'un couloir soit ravagé
est bien supérieure à celle de le
trouver en bonnes conditions. Par exemple, je
reviens du Haut Fournel où 2 couloirs sur 7
seulement avaient échappé au
massacre. Mais heureusement, dans ceux-là,
la neige était restée
poudreuse. 10/04/02
Des chutes de neige sont en cours. On espère
qu'elles mettront fin aux différentes neiges
dures qui régnaient en maître depuis
qq temps. En effet, un mois de mars anticyclonique,
avec, en fin de période, des
températures basses et des vents de nord, a
permis la formation de neiges dures : dégel
superficiel en sud (avec , en plus, de nombreux
pénitents), neiges ventées en nord.
Bref, pas trop de quoi faire du raide. Par exemple,
dans un itinéraire d'ampleur que je lorgnais
depuis plus d'un an dans les faces sud du
Valgaudemar, je me suis dégonflé,
avouons-le. Après 400 m à près
de 45° sans dégel et avec des
pénitents, j'ai renoncé aux 100 m qui
me séparaient du sommet. Il restait une
traversée expo à 55° puis un
couloir de 100 m à 45-50°, le tout
assorti d'une expo maximale ! Bref, ce genre de ski
nécessite, pour moi, des conditions plus
douces ce qui n'est pas le cas depuis un moment.
Actuellement, difficile de dresser un bilan des
chutes de neige actuelles. Plutôt faibles,
par averses, avec des petits coups de soleil qui
ramènent la couche fraîche à 0
cm en sud en qq minutes. En versants nord, je
dirais actuellement, vers 2500 m, que l'on peut
trouver 20 cm de fraîche dans le massif du
Pelvoux qui semble être une bonne moyenne sur
les Hautes Alpes : un peu moins à l'ouest
(Champsaur-Valgo) et un peu plus à l'est. On
parle de 40 cm dans le Haut Guil. C'est à
vérifier. Attention car dans le raide, il
n'y pas d'adhérance avec la couche
vitrifiée présente sur les Ecrins
en-dessous de 2800 m. Plus haut, c'est
peut-être meilleur mais je n'ai pas de
retour. Le brouillard y semble
omniprésent. 17/03/02
Quelques informations sur l'enneigement
après une quinzaine plutôt douce. Il
reste déficitaire sur l'Embrunnais, "presque
correct" sur Champsaur et Pelvoux, correct sur le
Valgaudemar, bon sur le Dévoluy et
très bon sur le Haut Guil. Les versants sud
sont peu fournis à toutes altitudes. Dans
les deux jours précédents, quelques
averses ont eu lieu, principalement à
l'ouest de la Durance. On relevait ce matin sur le
Champsaur 5 cm vers 2000 m, 15 cm vers 2300 m et 30
cm à plus haut altitude (>2600 m).
Compter moitié moins sur l'Embrunnais. En
revanche, il semblerait que le Dévoluy ait
encore une fois été un peu plus
gâté (mais rien de bien transcendant
tout de même). Au fait, le printemps
approchant, il serait temps de faire le point sur
les accès routiers "merdiques" des Ecrins.
Vallouise : barrière au tunnel de Pelvoux ;
Gérendoine : pas d'info ; Fournel :
ça monte au-dessus du barrage (1350 m) si on
décide de franchir la barrière de
l'Eychaillon ; Freissinières : pas d'infos ;
Couleau : pas d'infos ; Rabious : ça doit
monter à 1 km de la barrière
d'été ; Rouanne : pas d'info ;
Champoléon : ça monte presque
à la cascade de Becé (officieux) ;
Navette : peu après les Portes, la route
(plate) est enneigée (mais pas d'avalanche
qui l'entrave jusqu'au parking d'été)
; Haut Valgaudemar : ça doit monter
(officieux) au Rif du Sap. 06/03/02
Nouvelles chutes de neige sur les Hautes-Alpes la
nuit dernière, associées à un
flux de sud-est. On relève vers 1800 m : 5
cm grand maximum sur les Ecrins, 30-40 cm sur le
Parpaillon et 60-70 cm sur l'Est Queyras aux
dernières infos. Ces chutes ont
été accompagnées d'une
lombarde (secteur est) tempétueuse. Les
effets du vent se sont également fait sentir
sur les Ecrins bien qu'à l'abri des
précipitations. L'enneigement Haut alpin est
maintenant très bon sur l'est Queyras, bon
sur le Dévoluy et correct sur les autres
massifs. 03/03/02
Deux perturbations (27/02 et 02/03) amenées
par des flux de sud-ouest ont enfin arrosé
les Alpes du Sud et surtout les Ecrins. La plus
grosse, celle du 2 mars, semble avoir davantage
touché le secteur du Champsaur-Valgaudemar
si l'on en croit nos observateurs, ainsi que le
massif du Pelvoux. On relevait ce matin en moyenne
40 à 50 cm de fraîche vers 1600 m et
60
à 80 vers 2000
m.
Plus haut, il est probable que les cumuls aient
été plus importants. L'enneigement
devient enfin intéressant d'autant qu'il
faut y ajouter les 30-40 cm du mercredi 27
février. Pour les massifs les plus à
l'est (Queyras - Parpaillon), il semblerait que les
précipitations aient été un
peu moins conséquentes mais elle
améliorent un manteau qui était
très faible. Ces chutes de neige ont
été associées à des
vents de sud-ouest à sud-est. De plus, elle
sont venues se déposer sur des couches
parfois douteuses, comme en témoignent nos
observations en Vallouise de ce 3 mars :
grosses
plaques parties
en versant nord du Fournel, ainsi que dans le
vallon de Narreyroux. La face est de
l'Aiglière est entièrement descendue,
ainsi que de grosses plaques dans le vallon des
Bans : versant est du pic de Mallemort
(épaisseur de la plaque impressionnante),
versant sud-est des Bufs Rouges
(Peyre-Arguet). De manière
générale, de nombreux "talus" sont
partis, par exemple sur le haut du domaine skiable
de Puy St Vincent dont le dernier
télésiège est resté
fermé. Aucune trace de randonneurs
observée même sur la classque de la
Blanche mais toutes les combes n'ont pas
été jumelées. 25/02/02
Un petit point sur l'enneigement des Hautes Alpes
à "mi-saison" et après une
période météo un peu
mouvementée sans être pourtant une
vraie mousson. La première remarque est que
l'enneigement est très
hétérogène. En premierè
place, on trouve le Haut Guil suite au retour d'est
du 15 février. La couche s'est bien
tassée (50 cm à 90 cm grand maximum
pour le tassement des dernières chutes) et
recouvre une sous-couche qui s'est formée
peu à peu et notamment après les
chutes du 14 décembre. Le ski y est donc
praticable sans risque de toucher les cailloux mais
le secteur a été fortement
venté récemment : la poudreuse est
devenue dense ou croûte (sauf dans les bois
de mélèzes un peu abrités,
surtout en versants nord-est). Un surfeur a
été tué dans une avalanche le
23 février sous les pentes de la
Lauzières pourtant parsemées presque
partout de mélèzes. Preuve est, s'il
fallait le rappeler, qu'il faut être vigilant
de partout. Ensuite, on trouve le Dévoluy
où l'ensemble des courses est praticable
également. Là encore, le vent a
sévit et il se peut, le secteur étant
caillouteux et enneigé depuis peu,
qu'à basse altitude ainsi que sur les points
les plus ventés, on accroche encore des
blocs. Pour les autres massifs, on trouve un
enneigement encore bien déficitaire. Sur
Champsaur, Valgaudemar, Pelvoux et Guisane, en
faisant attention, il est possible de rentrer avec
du matériel en bon état mais le sol
n'est pas loin. Suivant les orientations, on trouve
jusqu'à 100 cm de neige, un peu plus
localement mais la sous-couche n'est pas encore
formée. Enfin, en ce qui concerne le secteur
Vautisse des Ecrins, le Parpaillon et le sud-ouest
du Queyras, les "skis-cailloux" sont
recommandés même en versants nord. Le
déficit de neige est important et on attend
toujours le flux de sud-ouest salvateur que l'on a
pas encore vu cet hiver. A noter que d'une
manière générale, la
qualité de la neige est presque partout
mauvaise : pas
encore transformée en versants sud et froide
soufflée dans les autres orientations.
Autrement
dit, une grande partie du manteau neigeux
est
croûté. On
attend donc une amélioration des conditions
: chaleur ET/ou chutes de neige. 17/02/02
Chutes de neige sur les Hautes Alpes: quelques
informations sur les dernières chutes du
jeudi 15. Les Alpes du Sud ont été
touchées de manière très
irrégulière. Deux
phénomènes ont été
observés : tout d'abord des chutes
importantes à l'ouest (40 cm à
Sisteron, 40 cm à Veynes, 30 cm à
Gap, donc une bonne couche en altitude).
Le
Dévoluy semble avoir été le
mieux touché avec au moins 50-60 cm donc aux
points de départ des habituelles
courses.
Le Champsaur a été un peu moins
arrosé mais ces chutes intéressantes
s'ajoutent maintenant aux deux fois 50 cm
tombés dans le mois précédent.
Avec le tassement, on doit pouvoir skier, du moins
sauf en plein sud, sans toucher les cailloux.
Première bonne nouvelle donc. A noter que,
chose inhabituelle, ces chutes se sont
estompées à l'est de la Durance.
Ainsi les secteurs de Barcelonnette, Embrun,
Guillestre sont restés
désespéremment secs avec seulement 10
à 15 cm au-dessus de 1500 m (exemple
15
cm à Vars,
1900 m). L'enneigement Haut-Alpin reste bien
sûr déficitaire mais
est
devenu correct donc sur
Dévoluy-Champsaur.
Fabrice Delie revient aujourd'hui même du
Valgaudemar : "Faut encore faire gaffe par endroits
car il reste qq blocs pas loin mais ça
devient convenable à skier, dit-il". Par
contre c'est vraiment pas terrible en Vallouise et
pas loin de la catastrophe dans l'Embrunnais. Autre
phénomène, ce fabuleux retour d'est
qui a touché la région
d'Abriès (Queyras, Haut Guil). Nous sommes
restés bloqués à
Valpréveyre au-dessus du Roux
d'Abriès. Même avec les skis, on
s'enfonçait un maximum et aucune sortie
n'était envisageable. Après le
déneigement de la route, nous avons
tracé (en légère descente)
pendant 2 km ce qui, normalement, prend 5 minutes
en glissant. Là, nous avons mis 1h30 et sans
chômer. En résumé, il est
tombé en 20 heures environ,
150
cm de neige fraîche à 1800
m
d'altitude. Ce phénomène, qui n'a
rien d'anormal mais assez peu fréquent,
était déjà moins perceptible
en aval. Moins d'un mètre à
Aiguilles-en-Queyras à vue de nez et pas
plus de 60 cm à Ville-Vieille. Plus bas,
dans les gorges du Guil, c'est sec. Le secteur de
Ceillac reste donc le parent pauvre du Queyras. On
trouve maintenant donc un enneigement correct du
côté de Molines / St Véran et
une saison assurée dans le Haut Guil. Pour
moi, la fin des vacances scolaires rîme donc
avec la fin du repos : les hostilités vont
commencer. 10/02/02
Vallouise. 40 cm de neige sont tombés
mercredi à 1100 m environ. C'est beaucoup
mieux que sur l'Embrunais. Malheureusement, les
vents ont fait beaucoup de dégats. Là
aussi, les crêtes, les croupes, les
arêtes, bref, tous les "arrondis" sont
entièrement dégarnis. Les montagnes
apparaissent donc vraiment pauvres en neige. J'ai
suivi aux jumelles deux gars qui descendaient de la
Blanche. Au vu de leur comportement, la neige
devait être cartonnée par le vent. Pas
impossible qu'ils arrivaient même à
toucher les caillous par endroits. 08/02/02
Quelques observations fraîches du
Gapençais. Sur Ecrins Sud (secteur Rouanne -
Piolit), la couche de neige récente est
d'environ 20 cm à 1400 m en nord et atteint
45 à 50 cm vers 1800 m. Près des
crêtes, la quantité diminue à
nouveau en raison du travail du vent.
Côté qualité, c'est la
catastrophe : en sud, bien sûr c'est pas
encore transfo donc bien collant en journée
avec la chaleur (et en plus souvent sans sous
couche en-dessous de 2500 m) ; dans les autres
orientations, la neige est plus ou moins poudreuse
mais le risque de plaques est important un peu
partout (les vents ont bien tourné). Les
crêtes sont bien dégarnies. 07/02/02
Les dernières chutes de neige ont
été assez importantes et plutôt
uniformes du sud au nord des Alpes
françaises bien qu'encore une fois, les
massifs les plus à l'ouest aient
été les mieux arrosés. Dans la
nuit du 5 au 6, une première couche
d'environ 50 cm vers 2000 m (un peu plus sur
Vercors et Belledonne, un peu moins sur Queyras et
Ubaye) est venue améliorer
l'épaisseur du manteau neigeux. La nuit
suivante, des précipitations moins fortes
(20 cm en moyenne) sont venues s'y ajouter mais, le
flux ayant tourné au nord-ouest, il
semblerait que les massifs au sud de l'Isère
aient été épargnés.
L'enneigement, bien que déficitaire pour la
saison semble devenir correct (pour combien de
temps ?) au nord d'une ligne "col de la Croix-Haute
- col du Mont Cenis". En revanche, sur les Alpes du
sud, on doit pouvoir à peine commencer
à éviter les cailloux en faisant
gaffe. Les meilleurs coins semblent la Guisane et
le Champsaur (en versants nord bien sûr) mais
attention au vent. *Observations
personnelles du 06-07 février : -
col de Porte 1320m (Chartreuse) : 30 cm de
fraîche -
Chamechaude, versant ouest vers 1700m (Chartreuse)
: 55 cm de fraîche max. -
La Chapelle en Valgaudemar 1100m (Ecrins Sud) : 25
cm de fraîche. -
St André d'Embrun 950m (Durance) : 5
cm 28/01/02
Une virée dans la vallée de
Champoléon (Ecrins sud) samedi 26 m'a permis
les constats suivant : -
La route est barrée aux Baumes (1340 m) avec
un cuchon de neige empêchant le passage alors
que le risque d'avalanche est quasiment nul, du
moins jusqu'au hameau suivant, Les Clots. Mais
quand laissera t-on les gens responsables de leurs
actes et décider d'eux-mêmes
? -
Le bulletin d'avalanches de Météo
France annonçait seulement un risque 3.
Malgré des chutes modérées en
milieu de semaine dernière, les deux effets
de yoyo dans les températures lors des
précipitations, associés à la
sous couche qui, bien que très fine en
versants nord, comportait des gobelets, sont un
véritable pièges. De petites plaques
sont parties aux moindres décrochements de
terrain (en nord) et à chaque relief dans le
plat, on expulse une couche d'air peu rassurante.
Je pense qu'il ne faisait pas bon mettre un skieur
dans les versants ombragés et que le risque
est bien plus important qu'après des
situations à fortes chutes. -
En versants sud, la couche humidifiée
n'incitait pas à s'y rendre car la descente
devait être excecrable. De manière
générale, la trace est d'une
pénibilité maximale à faire.
Je me suis donc contenté d'une ballade en
fond de vallon jusque vers 2000 m, frustré
mais content aussi de renoncer lorsque le jeu n'en
vaut vraiment pas la chandelle. Les accidents de ce
week-end ont, hélas, montré que le
risque est bien important. Les compte-rendus de
sortie observés ont confirmé la
mauvaise qualité de la neige (lourde). On va
donc attendre la suite des événements
pour du meilleur ski. -
Les relevés ont été les
suivants dans cette vallée du Champsaur : 5
cm aux Borels (1250 m), 15 cm aux Auberts (1500 m),
55 cm au refuge du pré de la Chaumette (1800
m). Jusque vers 1600 m, la sous couche est
compacte, pas loin d'être dure et bien
portante. Ca devrait être essentiel pour la
suite. Plus haut, les skis restent englués
au fond. On attend un tassement. -
Dimanche 27, le beau temps annoncé est
arrivé en fin de journée. Il a plu
modérement sur les Hautes Alpes avec limite
de la neige vers 1400 m le matin, remontant vers
1800 m vers midi, tout ça s'estompant en
début d'après-midi. Il ne faut pas
compter sur un apport supplémentaire
à 10 cm vers 2500 m d'altitude. 24/01/02.
Les
premières chutes de neige
conséquentes sont enfin apparues sur les
Hautes Alpes. Rien d'exceptionnel hélas pour
combler le déficit voire même
l'absence de la sous-couche. Le
flux de sud-ouest a rapidement tourné au
nord-ouest aujourd'hui mais il a eu le temps de
donner une épaisseur correcte, notamment sur
les massifs du Champsaur et du Pelvoux (comme
d'habitude dans ce cas). La limite pluie-neige a
été plus basse côté
Vallouise comme c'est souvent le cas dans ce type
de flux : 800 m dans l'Embrunais, alors qu'en
Champsaur, la limite a fluctué entre 1100 et
1200m. On
relevait ce jeudi 24 janvier à la
mi-journée : - 8
cm à St André d'Embrun (950 m) mais
rien à Gap. -
20 cm à Briançon (1200 m) -
40 cm au Monêtier-les-Bains (1500
m) -
40 cm à Orcières-Merlette (1800
m) -
D'après Météo France, sur ces
Massifs, il serait tombé 40 à 50 cm
vers 2000 m donc et à peine plus en haute
montagne (60 cm max. vers 2500). Pour les massifs
les plus à l'est (Parpaillon, Queyras), les
cumuls ont été moins importants, de
l'ordre de 15 à 25 cm vers 2000 m. Je n'ai
pas d'info sur des secteurs plus au sud comme
l'Ubaye mais il semblerait que les chutes aient
également été plus faibles que
dans les Ecrins. On
en saura sûrement plus d'ici ce
week-end. 12/12/01.
Toujours
peu de neige et en plus, elle est maintenant
croûtée ou dure dans tous les versants
froids. L'anticyclone semble solidement
installé. On attend donc toujours le cadeau
de Noël, si possible un peu en avance
! Guisane
: Le
couloir Davin est skiable avec un ratio > 70/30.
On déchausse à la côte 2070m.
Probablement en neige béton. Vallouise
: La
route est toujours ouverte jusqu'au Pré de
Mme Carle. Intéressant pour skier le
Dôme des Ecrins, le col de Coste Rouge, la
Roche Faurio... Pour le vallon des Bans, on trouve
les premiers restes de névés vers
2150m (la route est toujours praticable jusqu'au
parking d'été). Le col du Sellar est
donc acceptable à skier (qualité de
neige à voir), de même que le couloir
NE du Jocelme qui doit être en neige
béton. Le couloir est du pic des Aupillous
est tout en neige. Queyras-Parpaillon
: Quelques
plans en partant dans des fonds de vallon
élevés et en finissant sur des
sommets de 3000 m en sud-ouest (plein sud c'est sec
et en nord c'est soufflé ou très
croûté). Par exemple, le Parpaillon au
départ de Crévoux, le vallon du
Cristillan (La Cula) au-dessus de Ceillac
(Barrière en place sur la route que j'ai
personnellement franchie sans état
d'âme), le secteur du col Agnel... Mais ce
n'est pas du grand ski. 21/11/01.
De
petites chutes de neige se sont
succédées jusqu'à l'altitude
d'Embrun il y a une semaine mais elles sont
restées faibles.
Depuis,
les températures oscillent de nouveau entre
O°C et -5°C vers 1000m le matin. Les
conditions sont hivernales mais avec le beau temps.
On attend toujours la première grosse chute
de neige.
|