Grimper 2000 (par ordre décroissant) 10200m d'escalades
33 le
09/10/2000 Parcours
réalisé sans assurage (exemple
à ne pas suivre) après le boulot. Peu
difficile avec une belle ambiance dans cette gorge
invisible depuis la route. Pour finir, j'ai
balladé en traversant le collet du Tat et
retour sympathique de nuit sur les Etroits sans
frontale (problème de contact). Accès
rapide depuis le Champsaur par le col du
Noyer. 32 voie
de la face est le 06/09/2000 Départ
de la station de Laye et montée au mieux
jusqu'au pied des grandes dalles de la face est
(sentier + pierrier). J'ai escaladé au mieux
la face, haute de 300 m, en solo avec parfois de
l'auto-assurage. Peu d'équipement en place
(spits et pitons) et parfois difficilement
protégeable (rocher compact). Le
départ est un peu péteux avant la
partie de 150 m en dalles lisses (ambiance sympa).
La fin s'effectue dans du terrain mixte
(rochers+herbe) moins raide sur 50m. Je suis
redescendu directement en face ouest (terrain raide
et délité,
déconseillé). Mieux vaut suivre
l'arête vers le pic de Gleize. Retour par un
sentier qui descend sur Bois Vert et ramène
à Laye. Secteur très agréble
pour randonner. Difficulté : D- (passages de
V) 31 arêtes
depuis les Baumes par les lacs de Crupillouse le
01/09/2000 Montée
classique aux lacs de Crupillouse en express (1h45)
puis des beaux sommets qui invitent à aller
plus haut. Ca commence par une virée au col
de Parières puis jusqu'au pic par
l'arête E (cotation F). La suite est de
l'impro. Je décide de continuer
jusqu'à l'aiguille des Espères. La
descente sur le col de Champoléon est raide
mais en bon rocher (passages de III aériens
et exposés, ça suffit pour des
baskets). Au col de Champoléon, je continue
vers l'aiguille des Espères (courts pas de
III), beau belvédère. L'objectif est
de traverser les Choucières vertes et de
revenir par le val Estrèche. Au pied de
l'arête sud-est des Choucières, le
gueule du truc me fait renoncer : aérien et
exposé avec du rocher raide, apparemment
plus dur que ce qui vient d'être fait. Vaut
mieux revenir avec une corde. Retour en
arrière jusqu'au col de Champoléon
puis descente sur Crupillouse. Belle journée
à 2100m de
dénivelé. 30 Via
ferrata de la Colmiane le
24/08/2000 Un
bon entraînement que cette journée.
Bivouac sur le parking de la via ferrata,
départ au lever du jour et montée
express : 0h45 jusqu'au sommet du Baus. Certes, il
n'y que 600 m de dénivelé environ
mais 600 m cablés dans des rochers, c'est
moins commode qu'un sentier. Le tracé est
purement ludique mais très
intéressant et assez soutenu pour les bras.
Descente par le sentier "normal". Un des plus
belles vie ferrate à mon goût et
à celui de mon frère Cédric
qui m'a accompagné ce
jour-là. 29 Voie
de la face sud le 23/08/2000 Nous
avions choisi cette voie après lecture des
100 plus belles du regretté Morisset. Le
rocher nous paraissait sain et l'occasion de gagner
le point culminant du massif par un
itinéraire original. Sur le terrain, tout
concorde pour en faire une belle escalade : du beau
caillou, un peu de gaz, un itinéraire pas
évident à suivre et peu
équipé, de belles longueurs pas trop
dures et un final tranquille par l'arête sud
(cette voie est d'ailleurs plutôt sud-ouest).
Voir le topo.
Dénivelé : 1300m (voie 350m)
Difficulté : D+. Avec
Cédric. 28 Voie
de la face sud le 22/08/2000 Partis
pour suivre la voie décrite dans les 100
plus belles, nous nous sommes trompés en
nous fiant plus au schéma qu'à la
description. Résultat, une première
longueur terreur inprotégeable (du V en
quasi solo avec du rocher péteux sur 40m).
Puis des doutes tout le long avec heureusement, un
rocher qui s'améliore vite et des longueurs
moins soutenues. Descente par le flanc nord
jusqu'à un collet entre le grand Cayre et le
Cayre Barrel. Voir le topo.
Dénivelé : 800m. (voie 250m)
Difficulté : D+. Avec
Cédric. 27 Arête
ouest le 21/08/2000 Un
début d'approche ratée (mauvais
vallon), l'orage de l'après-midi bien en
avance quand on attaque la voie à 11h du
mat. Mon frère Cédric n'en gardera
pas un grand souvenir, il a l'impression d'avoir
volé au-dessus du rocher. Gros speed donc
pour éviter les intempéries (pluie et
grêle chopées finalement au dernier
relais avant le sommet mais heureusement pas de
foudre). La voie fut torchée en 2h pour les
300 m d'arête en V+ maxi. Belle ambiance, bon
rocher, équipement correct à
compléter. Une voie à conseiller.
Dénivelé du jour : 1200m.
Difficulté : D+ 26 Voie
Bessone le 14/08/2000 Belle
voie rééquipée sur le versant
italien du Bric Bouchet. On l'approche en
traversant le col Bouchet puis en longeant la face
est. La voie attaque sur la rive droite d'un
couloir de pierrailles. Qq coinceurs peuvent servir
pour le haut mais tout est normalement
spité. Réalisée avec Joël
Crose. Descente par la voie normale où l'on
retrouve la bande de Valpréveyre, les
Barbero, Nath et Valette, Fabrice, Gilou,
Jeannot... Dénivelé 1400m. A noter un
aller-retour à Abriès
l'après-midi en VTT avec Jeannot depuis
Valpréveyre. Toujours un véritable
cinglé en descente (priez pour lui),
insuivable pour ma part et que je trouve bien plus
risqué que du 50° en ski. On sauve
l'honneur au retour à la montée :
c'est lui qui est derrière. 25 Arête
des Gendarmes le 13/08/2000 Balade
sympathique. On y accède en montant au col
d'Urine, en traversant la face est
côté Italien. L'arête est sur la
frontière (sud-sud-est). Les
difficultés (V/V+ max. très court) se
terminent au deuxième gendarme : rappel et
remontée de gradins faciles jusqu'au sommet.
A noter un déplorable
rééquipement pour une voie peu
soutenue et facilement protégeable dans du
terrain montagne. Avec Joël Crose, lui-aussi
de cet avis. Descente par l'arête ouest,
facile. Dénivelé : 1100m. 24 Arête
nord le 30/07/2000 Pas
de topo, seulement l'idée que ça
passe et que ça doit être assez beau.
Ce fut le cas avec une voie qui se
révéla plus dure que prévue,
notamment à cause de la deuxième
longueur, ardue. Aérien, belles vues, une
belle escalade à retenir pour le massif de
Belledonne. Voir le
topo.
Avec Virginie Péres et Nicolas Cardin.
Dénivelé : 800m (150m pour la voie).
Difficulté : TD- (6a max.) 23 (Chartreuse) Voie
anecdote le 29/07/2000 Voie
moderne en face sud-ouest, entièrement
spitée. L'escalade est assez soutenue dans
le 6a avec une deuxième longueur en 6b qui
m'a posée qq problèmes. Le passage
clef était en effet bien glissant
(ruissellement) et je n'ai pas osé le passer
en libre. Un crochet à goutte d'eau qui
rippe + un assureur rêveur et ça vole
un peu. Finalement, ça passe en libre,
à l'arrach. Dans le haut, la voie est
coupée par une vire herbeuse (sengle de
barrère). La suivre se trouve sur la gauche
à ce niveau. Descente par le pas de
l'ille. Ne pas partir trop tôt. La voie
prend le soleil en milieu de matinée en
plein été. Avec Nicolas Le
Méhauté. Dénivelé :
700m. Difficulté : TD+ 22 Voie
Vaderetro Cambonas le
25/07/2000 Un
beau but dû à un monstre orage
malgré l'acharnement de Roger (ils sont fous
ces anglais) qui lutera jusqu'au bout pour sortir
quand même : il butera finalement dans le
passage en 6c. Descente en rappel mémorable
: la corde essorée par le huit donne
naissance à un torrent d'eau froide. Retour
trempés jusqu'aux os. A part ça, une
voie qui n'a rien d'exceptionnel, typique de
l'escalade en dalles et sans gaz dans le secteur de
la Draye. Et entièrement
équipée sur goujons. 21 Voie
Orages d'étoiles le
24/07/2000 Voie
Cambon à droite du secteur Palavar.
Entièrement sur spits. Avec Laurent, nous
avons attaqué par le départ direct
(6b), pas évident pour ce niveau. Ensuite,
c'est homogène dans le V, tout en dalles et
un peu monotone. Ca se torche bien vite. Corde de
rappel de 90m à prévoir.
Difficulté : TD- 20 Arête
ouest le 19/07/2000 Montée
la veille au refuge du Promontoire après une
bonne pause "tarte aux myrtilles" avec les
gardiennes du Chatelleret. Au refuge, le projet
initial de gravir la voie "nous partirons dans
l'ivresse" puis d'enchaîner avec le sommet
semble s'envoler peu à peu : il y a encore
beaucoup de neige et le névé
médian ruisselle. A l'attaque le lendemain,
il m'est impossible de dépasser le 3è
spit. Glace vive ! On file alors vers la
brèche et on attaque l'arête ouest,
rarement faite bien que très belle et dans
le style de l'arête du Promontoire. On
prolonge jusqu'au sommet. Joël ne veut pas
traverser les arêtes car il doit être
à Digne le lendemain à point d'heure
et la caisse est à la Bérarde. Du
coup, nous sommes partis légers ce qui a
bien facilité l'ascension toute à
corde tendue. Nous redescendons la voie normale que
j'ai déjà gravie. Mais les rappels ne
sont pas toujours faciles à trouver. Qq
hésitations et on finit par arriver au
refuge à la tombée de la nuit. Repas
sur place, digestif offert (merci Marielle) et
direction la Bérarde à fond la
caisse. Voiture à 0h30. grosse et belle
journée. Difficulté : D- 19 Voie
de la face est le 17/07/2000 Montée
la veille bivouaquer dans le cirque du Soreiller
vers 2500m (seul endroit de bivouac confortable
dans ce vallon toujours en pente). Nous avons suivi
au départ la seule voie marquée dans
le Labande : la voie "Croc Odile". On ne sait pas
vraiment si c'est elle qu'on a fait.
Première longueur craignos avec dalles de
granit compactes recouvertes de gravillons. Pas
d'équipement. Qq pitons dans L2 puis des
spits dans L3. Ensuite, plus rien jusqu'au sommet
mais tout à corde tendu (III/III+ max.) En
fait seules les trois premières longueurs
sont vraiment grimpantes (V). Un peu
déçu que ce soit si vite
torché. Mais la vue et la belle descente par
l'arête sud récompensent cette
ascension. Avec Joël Crose. Difficulté
: D- 18 Voie
Festival le 15/07/2000 Il
fait toujours froid en cet été 2000.
Bivouac au départ du sentier avec Jeannot et
Sophie qui partent pour deux jours faire le tour
des Houerts. Le matin, comme d'hab, Joël
bourrine vers l'attaque de la voie si bien qu'il se
plante de voie. Grosse engueulade, chacun rejetant
la faute sur l'autre. "T'es un bourrin", "Tu m'as
dit qu'il fallait aller dans cette direction"...
Finalement, on trouve le bon départ et
ça enquille. 16 longueurs magnifiques
après un départ un peu péteux.
Soutenu dans le 6a tout le long. La voie est bien
équipée mais peut peut-être
mériter la cotation ED-. Elle se
développe sur près de 450m avec un
gaz permanant. Sommet effilé. Nous avions
choisi la solution rappels ce qui fut encore
l'occasion de se prendre la tête, comme d'hab
et sans rancune avec le Gros Joël qui a
cherché un rappel pendant 30 minutes pour
finalement poser une sangle sur un gros bloc
pourrave. Fin des rappels sous qq flocons
(décidemment, c'est l'hiver).
Dénivelé total : 1100m. Voir le
topo. 17 Voie
les jardins d'Amandine le
14/07/2000 Chassés
des Ecrins par la neige, on se replie sur l'Ubaye.
Bon Dieu que ça pèle. Ici, nuages et
vent alternent avec éclaircies. La voie est
entièrement équipée et vite
accessible depuis la route. C'est la plus longue
voie de la tête du Sanglier que nous avons
essayé d'atteindre en chaussons mais c'est
trop loin. L'antécime donne suffisamment
l'impression d'un sommet avec vue plongeante sur
l'Ubaye. Pas vu le 6a annoncé. La voie est
plutôt dans du V/V+ peu soutenu. Cotation :
TD pour 300m. Avec Joël Crose. 16 Cantilènes
en gelée le 09/07/2000 Voie
toute équipée à la poire
d'Ailefroide. Ca pinaille un peu dans le 6b de L1
puis ça court sur des dalles. Du vite fait
bien fait d'autant qu'on commence à bien
connaître le décor. Rappels rive
droite de la Poire. Avec Joël Crose.
TD 15 Voie
de l'arête ouest le
08/07/2000 Montée
en bivouac à la tête de la Draye la
veille au soir. Le coin est superbe et calme :
belles vues sur la Durance, des chamois... Ensuite,
l'approche est typique "grimpeurs" avec du terrain
à mollets dans de la pierraille.
L'arête est la voie ouverte par Chaud
décrite dans le Labande. Un peu de lichen
dans la première partie mais c'est joli. Du
IV soutenu au début avec du rocher glacial,
un milieu facile à corde tendu avant la
dernière longueur expo. Pas vu le 6a
annoncé mais un dièdre en V+ duquel
il faut s'échapper dans une dalle à
gauche (V+) improtégeable. Il me semble
être passé au bon endroit, d'autant
qu'il y avait un vieux piton dans
l'antépénultième longueur en
V. Descente par le versant sud puis ouest. Avec
Joël Crose. Cotation : D.
Dénivelé depuis Ailefroide :
1600m 14 Les
Montagnards sont las le
07/07/2000 Voie
(normalement) toute équipée sur spits
avec une difficulté
hétérogène. L1 en 6a/b puis L2
en 7b/artif. La suite est rando sur des dalles mis
à part quelques passages. Pour le passage
d'artif, il manquait un spit, il ne restait que le
boulon. Mode d'emploi : cravater le boulon avec une
mini cordellette et poser l'étrier dessus.
Bien tirer dans l'axe vertical. Passage un peu
chaud avec le pied qui part en arrière quand
il faut se rétablir. La suite de cette L2
est encore corsée mais ça passe. Avec
Joël Crose. TD+ 13 Voie
Pazuzu 06/07/2000 Belle
ambiance dans ce cirque des Bans après une
montée la veille au refuge homonyme. Belle
voie, assez aérienne malgré un rocher
un peu décevant, pas très franc.
Entièrement sur spits. On sort sur un beau
promontoire rocheux. 6a max (peu soutenu). La
cotation ne vaut pas plus que TD. Avec Joël
Crose. 12 le
25/06/2000 C'est
le canyon qui finit dans le village. Montée
pittoresque avec les escaliers puis un bon sentier.
Le dernier rappel vaut le détour : gros gaz
puisqu'il fait 60m à pic. Avec Hervé
Cambray et Cédric Tassan. 11 Voie
Marilet-là le 24/06/2000 Montée
depuis Maljasset dans le vallon de Mary. La voie
Marinet-là a été ouverte et
équipée par Gérard Fiaschi.
Coinceurs inutiles mais il est toujours bon d'en
avoir deux ou trois. L2 est en 6a+, tout comme la
sortie. Bon rocher (quartzite), sommet "plongeant".
TD. Avec Cédric. 10 le
23/06/2000 Un
petit amusement après le stage de voile de
l'IUFM. Une corde de 25m suffit amplement. Avec
Hervé Cambray, David Hossenlopp, Guillaume
Sugliani, Alain Magaud. 9 Walker
de Livet le 17/06/2000 Bivouac
à l'attaque du sentier et mauvaise nuit pour
moi : réveillé par des sangliers ! Au
petit matin, on attaque comme prévu au lever
du jour (nous avions déja fait une
reconnaissance de toute l'approche pour ne pas
prendre de risques). Le premier bastion
s'avère assez difficile avec des pas parfois
soutenus et un rocher pas évident à
déchiffrer. Scotchés par le soleil au
milieu des bouquetins quelque part dans la face,
nous progressons de plus en plus lentement. Je
m'endors au R24 avec la ferme intention de repartir
vers le haut. Mon frère ne supporte plus ses
chaussons. Avec la chaleur, ses pieds ont
gonflés. Il ne peut plus grimper. Nous
repartons effectivement mais vers le bas avec des
rappels bien chiants. TD/TD+ pour 35 long. jusqu'au
sommet. 1000m de paroi. Avec
Cédric 8 Voie
sonnez et montez le 07/06/2000 Très
belle voie sur un rocher magnifique, qui n'a rien
à envier à celui de la tête
d'Aval. Calcaire abrasif à gouttes d'eau. La
difficulté oscille entre V+ et 6a/b (TD).
Difficultés homogènes. Observation de
deux bouquetins et de l'aigle royal. Approche dans
un cadre sympathique. Avec Barbara Olive.
L'anecdote du jour : sur la route dans les gorges
du Bachelard, un chamois traverse devant la voiture
et monte dans le talus. Je m'arrête pour le
regarder puis décide de repartir. Une lueur
me traverse l'esprit, attendons un peu au cas
où il balancerait des pierres sur la
bagnole. Pire, arrivé en haut du "talus" qui
doit bien faire 30m de haut, la pente se redresse
dans des schistes à 60°. Il glisse,
fait une cabriole et dégringole en
arrière. Il finit par se retourner et
courrir face à la pente. Dans un dernier
saut de 7-8 mètres, il rebondit sur la route
emporté par son élan et
disparaît vers l'aval ! Il aurait pu rebondir
juste sur le capot de la voiture. 7 Voie
du petit Olan le 03/06/2000 Deuxième
partie du programme dans l'Olan : surprenante
soirée (ED, 6c) François est
chargé de torcher les longueurs difficiles.
Au départ de L2, le crux en 6c risque un
retour sur vire. L'équipement sur spits de 8
est vraiment light. François ne passe pas.
Je n'essaye même pas vue la gueule du
merdier. On se casse. Pour ne pas rentrer
bredouille, on va faire la voie du Petit Olan
au-dessus du pas homonyme : c'est une vraie bouse.
Avec François Thirion 6 (Ecrins) Voie
oiseau de passage le 02/06/2000 Montée
la veille au refuge de l'Olan où Jean-Claude
Armand, le gardien, venait juste d'ouvrir. Le
glacier passe sans problème jusqu'à
l'attaque mais le faible regel nous a fait passer
dans plusieurs crevasses à la descente. On
arrive au refuge pieds trempés. La voie est
toute équipée (pas mis un seul
coinceur) un peu plus aérée dans le
V. Par ailleurs, le plus dur fut L1 avec un
ruissellement qui la rendait délicate. Les
dalles rouges sont en 6a. descente dans la voie en
rappel. Belle ambiance, bon rocher. Avec
François Thirion. Déniv.
1200m 5 Voie
Roumagaou le 19/04/2000 Dur
de se remettre à l'escalade après ces
saisons de ski. Heureusement, François
Thirion assure les passages durs. C'est une belle
voie dans un secteur où l'on va finalement
peu. Pour moi, le plus difficile semble le
début de L2 en 6a expo. Les pas de 6b+ et 6c
sur la fin sont bien équipés.
Coinceurs et sangles sont les bienvenus. 4 Traversée
de la Triperie le 15/04/2000 Un
des dernières traversées "classiques"
ou du moins décrites dans les topos qui me
manquaient. Dès le début, la
journée avait mal commencé. On a pas
mal pinaillé pour trouver le départ.
Dans L1 en 6b, je m'emploie pour sortir :
départ ardu, traversée sur vieil
équipement puis final expo sans protection
véritable. Cédric arrache une sangle
et fait LE vol de la journée.
Destabilisé, il me laisse toute la
responsabilité de la tête. Un passage
annoncé en IV se révèle
abominable et pourtant, il n'y a pas d'autre
endroit pour passer : un beau surplomb
complètement expo avec un pas de bloc (court
mais dans le 6, c'est sûr). Sortie à
l'arrach. On en a marre de se mettre terreur. La
traversée en V+ n'est pas
équipée. Dommage car après,
ça doit sortir. Pas moyen d'y planter un
clou. Risque de filer à l'eau sous des
surplombs et de se massacrer. Retraite dans cette
voie banzaï. Avec Cédric
Tassan. 3 (Chartreuse) Via
ferrata de Grenoble le
08/04/2000 Au
retour d'une rando à skis, rien de tel qu'un
décrassage. Bel amusement en plein cur
de Grenoble avec des passages variés. La
deuxième partie est soutenue pour les bras
mais on peut s'y reposer (bancs suspendus !) et
admirer la ville. Avec Cédric Tassan,
Virginie et Jean-Christophe Péres, Nicolas
Cardin, Sébastien Skarka. 2 Voie
Ticket Danger 25/02/2000 Belle
voie de 200m juste sous le belvédère
de la Carelle. On y accède en rappels
uniquement. Nous nous sommes plantés au
départ mais nous avons pu rejoindre le bon
wagon. La dernière longueur, patinée,
vaut largement plus que le 6a+ annoncé. 6b+
ne me paraîtrait pas abusif. TD+ Avec Jean
Périé. 1 Traversée
des arêtes le 30/01/2000 Départ
de Chanolles, montée au col de Pompe, face
ouest, sommet, traversée des arêtes
jusqu'au col de Talon, descente sur Chavailles puis
retour par le lit de la Chanolette puis la route.
Très beau voyage, un des plus belles
traversée à faire à
proximité de Digne. L'arête est facile
mis à part un passage un peu raide dans la
redescente au col de Talon. Le crux se situe dans
la montée de la face ouest avec du 40°.
Très belles vues. Observation d'un
lièvre variable. Difficulté : PD-,
Dénivelé : 1700m au total. Les skis
n'auraient pas fait gagner de temps en raison des
manip et du peu de neige. Avec Hervé Cambray
et David Hossenlopp.
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