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Regarder. 2003

(sorties classées par ordre chronologique décroissant)

 

11

Champcella (Ecrins)

Tests d'ARVA le 28/12/03

Le mauvais temps du jour nous a permis de passer une partie de la journée à faire des recherches ARVA. Les conditions étaient les suivantes : recherche sur une coulée virtuelle de 70m de long par 40 de large. Faible enfouissement des appareils (20cm). Nous recherchions à chaque fois 2 ARVA en laissant allumé le premier trouvé. Nous avons utilisé 3 modèles différents : le F1, le M2 et le Tracker.

Résultats :
- Premier signal. Le F1 est le meilleur (60 mètres). Le M2 arrive ensuite (45m). Le Tracker ne détecte le premier signal qu'à partir de 25m seulement.
- Recherche du premier ARVA. Le Tracker donne les meilleurs résultats. La recherche est un poil plus rapide qu'avec le M2. Le F1 donne de bons résultats à conditions de savoir s'en servir et de toutes façons, un peu moins rapides que les deux autres. La perte de temps semble toutefois inférieure à la minute.
- Recherche fine en croix. Tous les modèles s'utilisent de la même façon.
- Recherche du deuxième appareil en laissant le premier allumé. Avec le Tracker et le M2, il faut se débrouiller d'être plus près du deuxième que du premier, l'appareil se connectant alors automatiquement sur l'ARVA le plus proche. La recherche devient la même que dans le premier cas. Pour le F1, un entraînement est indispensable car on entend en permanence les deux bips. La technique semble être, comme avec les autres modèles, de se rapprocher du second dans un premier temps afin de diminuer le calibre pour isoler le bip du premier. Très délicat si les deux appareils sont proches l'un de l'autre.
- Prix public. 300 euro environ pour le M2 et le Tracker, 160 euro pour le F1.

En conclusion (en sachant évidemment se servir du matos).
F1 : premier signal ++, recherche +, recherche de plusieurs appareils -, prix ++
M2 : premier signal +, recherche +, recherche de plusieurs appareils +, prix -
Tracker : premier signal -, recherche ++, recherche de plusieurs appareils +, prix -

Faites vos choix...

10

Mont Vorassay 2299m

(Mont-Blanc)

traversée le 27/10/03

Une très belle rando au départ du Champel. Montée par Miage et le versant sud du col de Tricot. Fin par l'arête est. Descente par l'arête nord puis le sentier de Tricot versant Bionassay. Dénivelé : 1200m. Difficulté : R mais méfiance sur les crêtes avec la neige. Encore une fois, une magnifique randonnée d'automne : les couleurs, la neige, la luminosité, la sauvagerie des lieux donnant toute la qualité à ce parcours en cette saison, contrairement à l'été où la fréquentation est sûrement toute autre. Observation de nombreux animaux sauvages : chamois, chevreuil, bouquetins, lagopède, tétras-lyre, renard. Malgré la neige (5 cm à 1200m, 40 cm à 2300m), le balade se fait bien à pied. A noter que cette neige est étonnement poudreuse à toutes altitudes pour la saison.

Images : dômes de Miage, bouquetins (X3), moraine de Bionassay.

9

Chauvet du Beaumont 1705 m

(Ecrins)

circuit le 22/10/03

Une petite randonnée au départ de Sainte-Luce, sans prétention (montée sentier de ronde nord puis croupe ouest, descente versant est) mais dans un cadre somptueux. Le calme de la campagne, des couleurs et une lumière exceptionnelles. C'est sûrement aussi un bon coin pour la découverte de la randonnée à skis sur ces bosses herbeuses où il ne faut pas une grosse couche de neige pour skier. Observation de 3 sangliers de très près, qui malheureusement détalent au moment où mon doigt allait écraser le déclencheur de mon appareil photo.

Images : les lacs de Laffrey, depuis le col de l'Holme, Obiou depuis le Chauvet, givre au Chauvet (x2)

8

Vallon de Combeau (Ecrins - Champsaur)

circuit

le 19/06/03

Petite sortie scolaire dans le cadre d'un travail en partenariat avec le parc des Ecrins. Une balade intéressante comme sortie familiale : partis de Serre-Eyrauds, nous sommes montés à la cabane de Combeau avec retour par Clot-Davin. Montée et descente assez ombragées par ces chaleurs. Ne pas manquer le belvédère sur la vallée du Champsaur à la croix de Combeau. La flore est à son maximum.

Images : encore des fleurs, Baptiste nous montre comment faire un gobelet avec une feuille de gentiane jaune, Champoléon depuis Combeau

7

Vallon du Chasserand (Ecrins - Valgaudemar)

circuit

le 18/06/03

Le vallon du Chasserand est dérobé et n'existe pas pour celui qui ne parcourt le Valgaudemar que par son fond. Il se situe juste avant le vallon de Prentiq, versant nord. Le départ se fait de la Chaup par un sentier à moitié tracé sur la carte mais facile à suivre. J'ai suivi les conseils d'un habitant de la Chaup, très sympathique qui connaît bien le secteur et que je remercie. Mais une fois sur place, difficile de se rappeler de tout : la grosse Pierre, le couloir en haut du clapier... Une fois dans le vallon du Chasserand, lorsque l'on sort de la forêt, il doit falloir, en fait, tirer à droite jusqu'à la pointe supérieure du clapier puis remonter un couloir raide entre des barres et qui sort à gauche de la cabane du saut de la Vesse. J'ai continué dans l'axe pour prendre un couloir qui me paraissait facile vu du bas. En fait, ce fut très raide avec de l'escalade : du II, du III puis même du IV et du 75° herbeux à jouer à tarzan dans les vernes, le tout avec une chute interdite. La barre fait bien 50m de dénivelé. Je l'ai franchie calmement en prenant les passages un à un mais je n'avais pas de corde pour redescendre au cas où. Mieux vallait donc passer. A la sortie, il faut tirer à droite (on trouve un sente minable par-ci par-là) vers la cabane du saut de la Vesse. Au delà, je suis redescendu par un sentier vers le Séchier. Ce sentier est de plus en plus large au fur et à mesure de la descente mais reste facile à perdre... et difficile à trouver au-delà de la cabane vers l'ouest. En fait, il faut remonter un peu à partir de la cabane pour franchir une arête. J'ai personnellement continué la journée "sanglier" en traversant à niveau depuis la cabane et en suivant au mieux les traces de chamois, nombreux dans les parages. Passages expos. Et j'ai retrouvé le sentier que j'ai suivi jusqu'au Séchier. Retour à la Chaup par un chemin qui longe le canal des Herbeys. C'est une balade à considérer hors sentier, avec une forte probabilité d'erreur(s) d'itinéraire. Ne pas hésiter à bien regarder et à revenir en arrière, ce que l'on ne fait que trop rarement. Grande sauvagerie, nombreuses fleurs magnifiques, un vallon à visiter. Mais chut...

Quand dame nature sort le grand jeu : Ancolie des Alpes, églantier, lys orangés, rhododendrons, Turbat en fin de journée

6

Puy des Pourroys 2784m (Ecrins)

traversée

le 11/06/03

Peut-être la plus belle randonnée sportive (qq passages exposés en haut dans de raides pentes d'herbe, cotation TF) du Champsaur. On part du Châtelard (hameau de Champoléon) et on monte en face est par un ancien sentier à peine visible (souvent encombré de végétation mais il est quasiment continu). Prendre le temps de bien repérer le cheminement aux jumelles, d'en face par exemple en montant qq minutes au-dessus de la rive gauche du Drac Blanc. Vers 2400m, la sente rejoint l'arête sud-est du Puy par laquelle on gagne le sommet (par le flanc gauche de cette arête, on peut aussi rester au plus près de cette arête comme je l'ai fait, dans ce cas, c'est presque de l'escalade avec du terrain chamois facile mais où il ne faut pas glisser). Les 100 derniers mètres se font sur une roche très noire, volcanique comme en témoigne le nom de la montagne. Nombreuses fleurs, nombreux chamois dans la montée. Ca pinaille pas, c'est du très raide de bas en haut sur presque 1500m de dénivelée. Descente versant ouest : du "sable volcanique" puis des névés permettent de torcher la descente de la face en 15 minutes. On rejoint ensuite une sente qui descend sur les chalets du Tourond. Retour par le vallon homonyme par un bon sentier jusqu'aux Fermons. La voiture est alors à quelques minutes. Par ces grosses chaleurs, une telle ascension en pleine journée est guère envisageable.Je suis donc parti à 19h30, tout à l'ombre mais il faisait encore bon. Mais pour cela, il ne faut pas traîner en montée (le cheminement doit être délicat à suivre de nuit, pas un seul cairn) et prévoir une frontale pour la descente. A noter aussi que la balade est déconseillée le matin (par temps clair - rosée - ou s'il a fait un orage la veille au soir), la majorité du parcours se faisant dans de l'herbe.

5

Vallée de la Séveraissette (Ecrins)

le 18/05/03

Avec Valérie, partis pour une randonnée sans but précis, nous avons finalement stoppé la balade à la maison forestière de Londonnière, devant une observation insolite. Intrigués par des bruits dans un taillis, nous nous sommes approchés, tombant nez à nez avec un renard. Celui-ci, surpris, décampe mais s'arrête non loin. Et peu à peu, il revient vers nous, comme intrigué. Cet animal nous a paru en bonne santé. Pourtant, il avait un comportement bien différent des autres renards. Bouquetins et marmottes se laissent facilement approcher, chamois parfois même. Mais jusqu'à présent, tous les renards que j'ai pu croiser décampaient automatiquement. Celui-ci est resté deux bonnes heures près de nous, il fallait même surveiller les sacs de peur qu'il ne vienne les fouiller. Il laissait toujours quelques mètres de distance mais était à chaque passage un tout petit peu moins craintif. Une belle observation insolite, qui ne laisse pas indifférent tout amoureux de la nature. Ci-dessous, quelques photos de l'animal.

4

Croix de Toulouse 1968m (Cerces)

circuit Briançon - La Vachette

le 12/05/03

Une balade avec les enfants de la classe de Chaillol dans le cadre de la journée "P'tit tour à pied". Après la croix de Toulouse, nous sommes restés rive droite de la Durance par un sentier qui nous ramène à la Vachette. Le dénivelé est d'environ 700m mais avec qq longueurs quand il faut remonter vers la Clarée. A ce propos, nous avons pu admirer le confluent Durance-Clarée, où il est évident que c'est la Durance qui se jette dans la Clarée et non l'inverse. Aucune difficulté technique sur ce circuit se prettant bien à la randonnée, belles vues, du Rochebrune au Lautaret.

3

Champsaur (Ecrins)

le 04/05/03

Nous nous écartons un peu de la montagne sportive pour faire une parenthèse sur la saison des morilles. Entre deux balades en montagne, c'est à la fois reposant de se balader en les cherchant, tout en restant au contact de la nature. Ce délicieux champignon ramassé dans le Champsaur ce week-end avec Valérie se prête à toutes sortes de préparations culinaires. Nous livrons ici une petite recette : les croûtons aux morilles. Pour environ 300g de morilles (4 personnes maxi, 2 gros mangeurs) : Il faut d'abord préparer une sauce très simple : une noix de beurre dans une casserolle dans laquelle on verse 15cl de crème fraîche épaisse (si c'est de la liquide, on peut y rajouter une cuillère à café de farine pour épaissir un peu). On sale et on poivre. Y rajouter quelques échalottes. Une fois la sauce prête, la verser dans la poële dans laquelle on aura préalablement fait cuire pendant 30 bonnes minutes les morilles (crues ou mal cuites, elles sont toxiques). Répartir la précieuse préparation sur des croûtons fris au beurre dans une poële : bon appetit !

une bien belle morille ! les croûtons prêts à manger.

2

Hameau de Méollion (Ecrins)

circuit des Champets

le 03/05/03

Agréable balade dans cette superbe vallée de Champoléon. Depuis les Borels, montée par les Champets puis traversée vers le hameau de Méollion. Jadis habité, il comprenait même une école ! Une avalanche mit fin à l'habitat permanent ici. Descente par le sentier classique qui emprunte le fond du vallon de Méollion, rive droite du torrent homonyme. Les sentiers sont agréables, les baskets suffisent. Ca sent le printemps, tout est vert, du moins dans les versants sud, la neige persistant en versants nord de manière à peu près continue au-dessus de 1800-1900m. Possibilité de monter au col de Méollion pratiquement sans mettre les pieds dans la neige. Avec Valérie PDS.

Images : montée par les Champets, cône de mélèze, Méollion face au puy des Pourroys

1

Mont Rachais 1046m (Chartreuse)

traversée

le 03/01/03

Montée depuis Grenoble par la Bastille puis traversée sur le col de Vence et retour sur La Tronche par le sentier de la Vierge Noire. Un footing décrassage après les fêtes avec Frédérique et Didier. Dénivelé : 850m environ. C'est aussi un joli but de randonnée avec départ de Grenoble qui ne demande pas de voiture pour les habitants de la cité.

 

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