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Regarder : Hiver 2007

(si on peut appeler ça un hiver...)

(sorties classées par ordre chronologique décroissant)

Dénivelé total : 5500m 

10

Balcons du Vercors

21 mars 2007

le renard, le mouflon et la grive draine

Retour de l'hiver en ce premier jour officiel du... printemps ! De la neige qui tombe jusqu'en plaine, qui tient dès 400 m d'altitude et qui perturbe la faune qui se croyait déjà au mois de mai. Du côté du col de l'Arzelier, plusieurs renards chassent les rongeurs dans les champs et les mouflons se regroupent à proximité des habitations, là où la nourriture est plus accessible. Les grives draines trouvent dans les vergers le gui qui fait partie de leur nourriture favorite. La neige est aussi l'occasion d'observer de nombreuses autres traces d'animaux : chevreuls, sanglier... ces derniers ayant, cette nuit, ravagé tout un champ à proximité de Prélenfrey.
09

Balcons de Belledonne

10 mars 2007

petite offensive hivernale

Une dizaine de centimètres de neige en moyenne montagne, un sol blanchi jusque vers 800 m ce matin et un vent du nord glacial nous rappellent que l'hiver n'est pas terminé même si il a été plus que doux. Le brouillard et la nivologie douteuse m'ont fait opter pour une balade en forêt plutôt qu'en altitude. Les casse-noix mouchetés s'activent ; il faut dire que la saison de nidification commence déjà pour eux.
08

Balcons du Vercors

4 mars 2007

le chevreuil et le tarier pâtre

Un matin de début mars où la nature a presque un mois d'avance. Les températures douces de cet hiver nous ont laissé un paysage de début avril : quelques plaques de neige encore vers 1200 m, de l'herbe déjà bien verte en-dessous et des oiseaux qui chantent en quantité. Vous ne verrez pas d'image du troupeau de 22 mouflons qui pâturait ce matin en bordure d'une petite route : la lumière était trop faible. Un peu plus loin, 4 chevreuils sont restés deux bonnes heures à brouter en lisière de la forêt. Pendant ce temps, le tarier pâtre, petit oiseau aux couleurs chatoyantes, gazouillait bien en vue sur un bosquet.
07

Saint-Eynard 1359 m

(Chartreuse)

28 février 2007

depuis Corenc

Balade de l'après-midi en partant de la vallée avec Nico Mossière. Dans le haut, on a fait une boucle pas Guiguet - crêtes - versant ouest. Un millier de mètres de dénivelé pour une jolie balade avec une courte section exposée (chute interdite) où l'on met un peu les mains sous le pas Guiguet (les câbles ont été démontés). Dans l'état actuel nous déconseillons ce passages aux randonneurs. A noter que des panneaux signalent des chutes de pierres au pas Guiguet. Comme on le voit sur les photos, le panneau rond rouge et blanc montre qu'il est interdit à tous véhicules, y compris les 4X4. Un autre panneau (jaune) semble indiquer que le pas serait interdit aussi aux piétons mais sauf service public. Heureusement nous en faisons partie (l'un enseignant, l'autre infirmier) donc nous n'étions pas concernés ! Mais je ne comprends pas en quoi nous serions moins exposés aux pierres que les autres ! A propos de ce genre d'interdiction, c'est à double tranchant. Il y a de gros risques de chutes de pierres ? Je ne suis pas contre le fait de l'indiquer sur des sentiers de grande fréquentation comme ici. En revanche, je suis beaucoup plus réservé quant à l'interdiction. Si quand il y a un danger on interdit, alors cela peut vouloir dire que quand on n'interdit pas, il n'y a pas de danger. Or c'est absolument faux. Des élus pourraient bien être condamnées un jour pour n'avoir pas interdit... Nous avons réussi à rendre le système verreux.
06

Adret du Vorassay

(Mont-Blanc)

20 février 2007

le bouquetin

Rencontre d'une troupe de bouquetins (mélangée mâles - femelles - jeunes) sur cet adret déjà bien déneigé. On se croirait déjà au printemps après ce non-hiver ; même la robe de nos amis quadrupèdes s'est déjà éclaircie.

05

Belledonne

 

massif d'Allevard

et chaînon des Huiles

24 janvier 2007

 

offensive hivernale

Les premières vraies chutes de neige en plaine de l'hiver ont enfin fait leur apparition en cette année capricieuse. On relève de grosses disparités sur les Alpes. Voici quelques relevés du sud au nord :

- Les Orres 1450 m (05 - Parpaillon) : 30 cm
- Les Orres 1700 m (05 - Parpaillon) : 40 cm
- Ancelle 1300 m (05 - Champsaur) : 20 cm
- Chaillol 1600 m (05 - Champsaur) : 30 cm
- Villard-de-Lans 1100 m (38 - Vercors) : 25 cm
- Grenoble ouest (38) - Voreppe 200 m : 20 cm
- Grenoble centre 200 m : 12 cm
- Grenoble est - Meylan : 2 cm
- Miribel-les-Echelles 650 m (38 - Chartreuse) : 50 cm
- Col de Porte 1300 m (38 - Chartreuse) : 25 cm
- Saint-Hilaire du Touvet 1100 m (38 - Chartreuse) : 25 cm
- Prapoutel 1300 m (38 - Belledonne) : 60 cm
- Allevard 500 m (38 - Belledonne) : 40 cm
- Bourget-en-Huile 800 m (73 - Belledonne) : 70 cm
- La Féclaz 1300 m (73 - Bauges) : 70 cm
- Valloire 1450 m (73 - Galibier) : 35 cm
- Pralognan 1400 m (73 - Vanoise) : 20 cm
- Evires 850 m (74 - Bornes) : 25 cm
- Saint-Nicolas-Véroce 1100 m (74 - Joly) : 30 cm
- Chamonix 1100 m (74 - Mont-Blanc) : 25 cm
- Genève 300 m : 15 cm

Globalement, comme c'est généralement le cas, c'est le flanc ouest des Alpes qui a pris le plus avec une grosse entrée par la cluse de Chambery arrosant massivement les Bauges et surtout le nord de Belledonne. Grosso modo, à partir d'Allevard et jusqu'au col du Grand Cucheron, on relevait 40 cm à 500 m, 50 cm à 600 m, 60 cm à 700 m et localement 70 cm.

04

Vallée de l'Isère

17 janvier 2007

la buse variable

L'absence d'hiver pour ce début d'année 2007 se fait sentir non seulement par les températures mais aussi par l'avifaune. Les hivernants habituels ne sont pas là ou en petit nombre. Mais toujours fidèles au poste, les buses variables abondent dans tous les terrains découverts en général. Perchées bien en vue, elles guettent le campagnol imprudent.
03

Moine de Charminelle

(Chartreuse)

31 décembre 2006

vires des Savines et des Passières

C'était le dernier jour pour faire de la randonnée en moyenne montagne en terrain sec avant l'arrivée (enfin !) prévue de la neige. Enfin, de la randonnée, le mot n'est pas approprié. D'ailleurs cette véritable course aurait pu figurer dans la rubrique "grimper" car si il est quelque chose que l'on doit regarder sur cet itinéraire, c'est bien où l'on pose ses pieds ! C'est une randonnées du vertige (le terme randonnée, n'ayant d'ailleurs aucun sens ici) très délicate où, en de nombreux passages pour ne pas dire tout le long des vires, une glissade serait sanctionnée par la mort ! Il faut environ 3/4h pour, depuis Prélanfon, atteindre le début des hostilités au belvédère supérieur de la Roize (très bien décrit dans le bouquin de Sombardier). A partir de là, la corde peut-être utile (nous ne l'avons utilisée que, par acquis de conscience, lors de la traversée équipée de spits après le genièvre mais bien sûr cela dépend du niveau de chacun). De manière générale, il faut se munir d'une petite dizaine de mousquetons, d'une corde de 30m et de vraies chaussures de marche, nous étions en baskets et faut reconnaître que si nous ne nous sommes jamais mis tacos, ce n'est pas l'équipement recommandé ici car le terrain est souvent terreux glissant. Le casque me paraît être l'élément indispensable si des pierres sont envoyés par des chamois ou bipèdes aux étages supérieurs. Mais revenons à notre belvédère. Une courte redescente casse-gueule permet d'attaquer la vire des Savines. Le début est glissant mais peu expo car boisé. On devine cependant tout de suite le profil de la balade : un cheminement type "dahu" sur une vire ascendante. Quand on sort de la forêt, une corde fixe (solidité impec ce jour-là mais ça peut vite changer) permet de surmonter un passage d'une exposition maximale puis la vire redevient sympa. On arrive au genièvre qu'il faut escalader (passage bien équipé, quelques mètres en 3 mais pas expo car la vire est large en-dessous). Juste après, vient un passage d'une grande exposition et délicat (pas sur mottes de terres déversées) équipé de spits. La suite est plus facile avec toutefois quelques couloirs délicats à traverser où il ne faut pas tomber, jusqu'au sentier du pas de l'Aronde. Il faut le gravir jusqu'à un col où l'on prend en oblique à droite (un peu avant le col en fait) une trace très peu visible et hyper glissante qui traverse à droite dans la forêt (glissade peu rattrapable en certains endroits) puis monter jusqu'au Moine, obelisque rocheux équipé pour l'escalade (prévoir le matos, chaussons...). Au collet à l'est du Moine, il faut chercher un peu pour trouver une sente qui repart vers le sud. En gros, on monte un peu jusque sous une petite barre (quelques rares marques bleues peu visibles). La sente traverse vers le sud sous cette barre puis descend un peu. Tout le long, c'est du bon casse-gueule, souvent exposé et ça ne s'arrange pas quand on arrive à la vire supérieure. La corde peut avoir son utilité car il y a des arbres pour assurage naturel. Cette vire nous a semblé plus craignos que la vire inférieure mais c'est vrai que nous l'avons prise à la descente ce qui peut fausser notre perception de la difficulté. On la suit intégralement puis on arrive dans une zone boisée où l'on retrouve des marques bleues : on a en fait rejoint le sentier des Passières. Le suivre vers le bas où l'on retrouve le belvédère du départ après le passage des fameuses échelles dont la solidité, c'est le moins qu'on puisse dire, laisse à désirer. Balade réalisée avec Serge Maraval en 3h30. Faut dire qu'avec un départ à 14h du parking, ça laissait peu de temps pour éviter de passer le réveillon sous un surplomb.
02

Pinet 1861 m

(Chartreuse)

29 décembre 2006

sangle ouest et grotte à l'Echelle

Une superbe randonnée réalisée dans des conditions automnales (peu de neige sur l'itinéraire, peu glissant) ce qui est préférable étant donnée l'exposition du sangle au-dessus de barres rocheuses. L'itinéraire suit le descriptif de Pascal Sombardier dans son livre "Chartreuse & Vercors, les randonnées du Vertige" : départ des Varvats, montée au pas de l'Echelle puis traversée du sangle en face sud puis ouest jusqu'à l'angle nord du Pinet. Retour par les crêtes jusqu'à la voie de l'Echelle (différente du pas homonyme), que nous avions skiée il y a deux ans (voir l'échelle à Jacquot, course 35) ! La boucle réalise ainsi un huit presque parfait, d'un milier de mètres de dénivelé mais avec beaucoup de distance sur le sangle qui dénivelle peu, réalisée avec Jean-Marc Taupiac en 4 heures.
01

Col de la Forclaz

(Aravis)

27 décembre 2006

balade d'hiver

Balade au départ de Burzier (Sallanches), réalisée en baskets. On trouve seulement la neige dans les 300 derniers mètres. Froid en bas (brouillard givrant, -9°C) et chaud en haut (tee-shirt !). Quel drôle de début d'hiver. C'eut été un jour parfait pour grimper aux tours d'Areu. Observations de chamois, bouquetins, aigle royal.