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Glisser 2007

(mise à jour du 5 juin 2007)

(*) : cotation ski, dénivelé, participants. Voir en bas de page pour la traduction de leurs INI

(sorties classées par ordre chronologique décroissant)

Cumul dénivelé saison : 68800m

TITRE
COMMENTAIRE et IMAGES
(*)
42

Tête Blanche - Aiguille du Tour
3542 m

(Mont-Blanc)

tête Blanche face nord, arêtes du Tour et couloir de la Table

les 3-4 juin 2007

Après un mois de mai en bien mauvaises conditions (météo très médiocre, fonte très en avance suite au mois d'avril quasi caniculaire), les conditions sont à nouveau bonnes pour le ski suite aux récentes (1 m à 1 m 50 selon l'altitude) chutes de neige sur les Alpes du nord. La limite ski est un peu haute pour la saison (2300 m en moyenne) mais les glaciers encore bien bouchés. On peut maintenant considérer l'avance de l'été sur la fonte des neiges d'environ deux petites semaines. Nous sommes montés la veille au refuge Albert 1er où nous n'étions que 6. Accueil fort sympathique par le gardien Claude Charlet, surpris de voir si peu de monde à skis alors que les conditions sont très bonnes. Sur une sortie de 2500 m de déniv, le ration ski/marche est encore suéprieur à 70/30. Nous sommes d'abord montés à la fenêtre du Tour puis au col des Fourches et à nouveau à tête Blanche pour finir le travail commencé il y a un mois (voir sortie 40). Bonne petite poudre dans la face nord. Nous avons ensuite enchainé sur la voie normale de l'aiguille du Tour et avons traversé les arêtes comme les aime le Cardin ! Ce n'est pas très difficile mais délicat avec la neige et les skis sur le sac. C'est en tous cas très beau et en excellent rocher. Retour par le couloir de la Table en neige transformée. On a déchaussé vers 2150 m, limite qui devrait se maintenir encore plusieurs jours vers 2300 m.

5.1/E2
4.3/E2

2500 m

NCA

41

Pointe de Combette

2765 m

(Goliat)

traversée sud-nord

le 19 mai 2007

Trois semaines sans ski ! Autant dire que ça faisait plus de dix ans que je n'avais pas fait pareil mois de mai ! Des conditions digne d'un mois de juin, des pentes raides pas en conditions (ou alors déjà réalisées), une météo pas toujours conciliante et voilà comment on démotive les troupes. Je ne désespère pas de finir la saison en beauté. En attendant, cette balade m'a fait découvrir ce magnifique coin sauvage du Val Ferret gavé d'animaux (des cerfs à la pelle) et de paysages grandioses. Heureusement, parce que du côté des conditions, ce n'était pas ça. Du très mauvais ski : dans le haut, une neige croûtée intournable et ensuite, une neige lourdasse à cause de la pluie remontée à 3500m dans la nuit et qui a daubé les 50cm de neige fraîchement tombée la veille.

2.3/E2

1100 m

seul

40

Bosse du Chardonnet

3703 m

(Mont-Blanc)

face nord et tour des Fourches

le 29 avril 2007

Encore une bien belle journée. Ca commence par un lever de soleil magnifique sur le plateau de Trient. Direction : la fenêtre de Saleina. Descente versant sud puis direction la fenêtre supérieure du Tour. Elle nous amène directement au pied de la Bosse du Chardonnet. En revanche, la rimaye est monstrueuse et après une tentative infructueuse de franchissement dans l'axe du couloir de montée, nous sommes finalement allés faire un large crochet à gauche et donc une grande traversée à droite pour rejoindre le fenêtre sup. du Tour. La Bosse est une voie magnifique, pas trop dure mais exposée avec des séracs partout. Même si ça ne part que de l'arête et non du sommet c'est une voie majeure sur cette belle montagne. Ensuite, nous sommes remontés à tête Blanche dans l'optique de skier la face nord à vue (5.1). Après la partie supérieure en neige dure mais où les skis accrochaient bien, nous avons trouvé une neige béton, glacée, avec aucune accroche sur laquelle un virage n'était même pas envisageable. La manip fut délicate pour déchausser, mettre les crampons et s'en retourner. Ah les pentes à vue, ça réserve des surprises ! Nous reviendrons. Retour par le glacier du Tour et sa descente toujours aussi belle. Déchaussage vers 1700m (comme début juin normalement !) et merci à la famille en camping car qui nous ont permis de faire la jonction avec la voiture garée sur le parking à Argentière.


Lever du jour sur le plateau de Trient (x3), montée à la Bosse (x2)


Verte depuis Chardonnet, ski sur la Bosse (x3), remontée à tête Blanche et Chardonnet

4.3/E3/AD-

+1200 m
-3000 m

NCA
NMO

39

Col du Tour Noir - col Droit

3535 m

(Mont-Blanc)

traversée Argentière - Trient

le 28 avril 2007

Une bien belle traversée ! On part des Grands Montets et on grimpe au col du Tour Noir. Descente versant nord par un couloir raide jusqu'au glacier de Saleina. Remise des peaux et remontée au col Droit à l'est des aiguilles Dorées. Nuit à la cabane de Trient. On en prend plein la vue avec pas moins de trois grands glaciers traversés (Argentière, Saleina, Trient) et finalement seulement 3 personnes croisées au col Droit puisque nous étions les premiers à attaquer le Tour Noir le matin. Merci à Michel Puissant pour ses indications concernant la descente nord du col du Tour Noir et l'endroit du petit rappel que j'ai renforcé avec un nouveau clou et un mousqueton à vis (à la descente, on tire à gauche dans le bas avant de revenir main droite trouver le rappel pour franchir une dalle de rochers de 4m).


montée au col du Tour Noir (x2) puis descente nord-est (x3), bivouac des Dorées et Tour Noir


remontée au col Droit (x2), col Copt bien en glace et Nico Cardin devant sa bière favorite !

5.2/E3/AD

1500 m

NCA
NMO

38

Obiou

2789 m

(Dévoluy)

boucle en huit par la face nord et la face ouest de l'Evêque

le 25 avril 2007

Cela faisait longtempsque je l'avais au programme. Manu (MLF), Hélène et Olivier l'avaient skié trois semaines auparavant en confirmant la dangerosité du passage du Couravou. Du coup, ils étaient revenus en bricolant autour du Rattier. Cela m'a donné l'idée de venir à l'Obiou par le Trièves. Au fond, la solution paraît très intéressante : on monte par l'Evêque puis le Malpasset, on descend l'Obiou à vue, on remonte à l'Evêque par l'arête nord et on descend par sa face ouest. Outre l'avantage d'éviter le Couravou, cette solution présente plusieurs attraits : montée esthétiques sur des arêtes alpines, descente de deux belles faces à vue, circuit intégralement en boucle, accès routier un peu plus court depuis Grenoble. C'est donc ainsi que nous avons réalisé la face nord de l'Obiou. Le regel était faible mais comme la neige est quasi névé, ce n'était pas gênant pour le ski, bien au contraire. Déchaussage à l'alpage de Courtet vers 1800m. Une bien belle course très alpine, d'autant que nous avons fait toutes les montées à pied, en bas par un sentier déneigé, en haut par des arêtes dignes du Dévoluy : du rocher bien pourri !


sur la délicate arête de Fluchaire (x3), dans la face nord de l'Obiou (x2)


nord de l'Obiou, arête N de l'Evêque, dans la W de l'Evêque (x2)

5.2/E3
4.2/E2

1800 m

NMO

37

Rocher Culasson

2700 m

(Taillefer)

face ouest : "joint de culasse"

le 18 avril 2007

Une des facettes de la montagne qui m'intéresse le plus est la recherche de nouveaux itinéraires. Je trouve que, en cette époque où tout est de plus en plus normalisé et "prévu", réaliser une première en montagne est quand même autre chose que de répéter une course même difficile. Sans dénigrer telle ou telle pratique (l'essentiel étant que chacun se fasse plaisir et je me régale tout autant dans la plupart de mes sorties à suivre les traces des autres) je reste donc un inconditionnel de la recherche de l'inédit, si tant est que ce terme soit encore approprié à nos aventures alpines. Ici, l'exemple est peut-être un peu mal choisi puisque Volodia Shahshahani avait déjà tenté cette voie et renoncé à mi-hauteur. Mais il restait quand même à la parcourir. La voie joint de culasse fait le joint entre le bas de la face ouest du Culasson et la grande rampe transversale qui se situe aux 2/3 d'où vient, par la droite, la voie déjà remontée et skiée par Lionel Taldu. Il y a donc 500m originaux dans cette face auxquels il faut ajouter les 300 mètres supérieurs de la voie Taldu. Notre attaque se situe vers 1900m un peu à gauche de l'aplomb du grand névé médian. Un petit couloir à 45°/100 puis une traversée à droite (pass. 50° avec petit saut à la descente ce jour) amène à un second couloir. Il est haut d'environ 150m et pas trop raide (40°). Il vient buter contre une barre rocheuse et il faut rejoindre l'éperon à droite. La pente se redresse jusqu'à 50° puis n'est plus enneigée : passage mixte facile à la montée puis escalade délicate et exposée avec bonnes prises et crampons sur mottes de terres. (A la descente, 10m de désescalade puis un rappel de 20m). On prend pied sur le névé médian dont la pente est à 45°. L'exposition est maximale. On le remonte et oblique à droite pour rejoindre la grande rampe vers 2400 m. La pente se calme à 40°. La suite, c'est la fin de la voie Taldu : ascension oblique à gauche à 40° de moyenne puis 150 m à 45° tout droit, toujours très expo et d'orientation un peu plus froide. On sort sur la crête du Culasson à gauche du sommet. Conditions de neige très bonnes : dure en haut avec bon grip, transfo peu revenue ensuite jusqu'au névé médian et neige de type névé dans les couloirs inférieurs.


couloir d'attaque, petit passage mixte, escalade clef de l'ascension, dans le névé médian gazeux, pentes terminales (x3), premiers virages au Culasson


dans les pentes supérieures, du 45° en neige dure dans le névé médian, le rappel de 20m, dans les couloirs inférieurs, derniers passages délicats, vue d'ensemble de la voie

5.2/E4/AD+

1100 m

NMO

36

Aiguille qui Remue

3724 m

(Mont-Blanc)

couloir N

le 11 avril 2007

Oh la bien belle course ! Du raide d'altitude dans le Mont-Blanc comme il n'y a que là qu'on en trouve. Des grandes faces larges impressionnantes et un peu de glaciaire : tout ce qu'il faut pour du ski de haute montagne. Et la neige ? De ce côté-là, on a aussi été servis : poudre tassée dans le couloir inférieur très raide (plus de 50° dans le haut) et grosse poudre de cinéma dans la partie supérieure plus "tranquille" (45° à minima de toutes façons). Le plus pénible est l'attente à la benne des Grands Montets. La suite est connue : descente des escaliers, chaussage, traversée sous les faces nord, repérages ("bon ça c'est pas bon on va voir plus loin"...), remontée du glacier : il est déjà 11h30 à la rimaye. Compte tenu de notre manque d'acclimatation et de la trace à faire, on a quand même mis 2h30 pour remonter les presque 600m de face. Mais à cette époque, il fait encore froid, le soleil est rasant et quand on débouche à 14h au sommet, on a largement le temps. Et ça skie encore à Argentière à 1200m. Quelle descente !


approche, trace de montée : ça ne va pas être mauvais à skier ! (X2), dans la descente (X2), les deux Nico dans le mur médian de la Remue, Y d'Argentière et pente NE des Courtes

5.3/E3/D-

+1000 m
-3000 m

NCA
NMO

35

Pointe Ronde
-
Prelayes

2700 m

(Mont-Blanc)

couloirs NE

le 10 avril 2007

Sortie découverte pour moi près du col de la Forclaz où l'enneigement fait un peu pauvre par rapport à son presque voisin col des Montets. Cependant, le portage est réduit à moins de cinq minutes et la boucle réalisée est très intéressante. A la montée, j'ai traversé tout le versant nord des Prelayes selon le sentier puis je suis monté à la pointe Ronde par la voie normale. Le couloir nord étant sur-tracé, j'ai suivi quelques instants l'arête vers le nord-ouest pour trouver l'entrée d'un court mais raide couloir nord-est resté vierge : très bonne neige poudreuse. Poudre transformée ensuite puis chaude remontée au Prelayes en face est. Descente du couloir nord-est très raide au départ après avoir purgé une petite plaque bien gênante au sommet, pendu sur mes bâtons enfoncés sur toute leur hauteur. Ce genre de petite plaque aurait été suffisante pour projeter un skieur jusqu'en bas du couloir. Retour par le versant nord des Prelayes mais je n'ai pas traversé assez tôt pour gagner la croupe nord-ouest. Je croise un skieur qui remonter en peaux : "je suis allé voir un peu plus bas, ça ne passe pas c'est vraiment raide et raviné". N'ayant pas trop envie de remettre les peaux, je suis quand même allé voir. Le gars avait raison sauf sur un point : ça passait ! Mais au prix de dérapages dans des ravines glacées et quelques passages scabreux pendu aux arbres. En résumé, si on revient des Prelayes à vue, on skie soit bien à droite, soit bien à gauche mais pas au milieu !


Pointe Ronde face nord, zoom sur glacier des Grands et sur langue du trient, Prelayes nord-est

4.2/E2
4.3/E2

+1500 m

seul

34

Pic du Loup

2680 m

(Belledonne)

face ouest : les Tintins

le 9 avril 2007

Nous y avons buté avec Nico Mossière l'an dernier de retour du pic Couttet et de la Grandes Lance de Domène. C'était un peu osé à vue avec un manque de repérage et un horaire un peu tardif donc une neige trop molle (voir ici sortie n°34). Tiens tiens, curieusement c'était la 34è de la saison passée et c'est la 34è de cette saison que le projet a été mené à bien. La voie est magnifique et quitte rapidement la diagonale (voie d'alpinsme classique) pour prendre une écharpe à gauche (50°) et traverser vers l'axe du sommet. Du coup l'exposition est très importante au-dessus de la ceinture mixte inférieure haute de 100 bons mètres. Heureusement, ce dernier couloir n'est pas extrême (45° maxi) ; il permet de sortir droit au sommet. Conditions de neige exceptionnelles ce jour : 5 cm de poudre sur de la neige dure. Certes la faute n'est pas permise mais l'accroche excellente, il n'y a pas de surprise et le danger d'avalanche dans cette face suspendue réduit au strict minimum. Une belle première puisqu'à notre connaissance, cette voie, une des pentes raides les plus évidentes pourtant depuis Grenoble, n'avait pas encore été skié. Peut-être fut-ce à cause du couloir inférieur qui est caché et de l'écharpe pas évidente vue de loin et qu'il faut aller repérer sur place. Nous l'avons nommeé : les Tintins.


la face depuis chez moi, approche sous les dents du Loup, couloir d'attaque, écharpe, couloir sommital et arrivée des deux Nico au sommet sous l'œil de l'agglomération grenobloise


Dans la descente : couloir sommital (X2), au-dessus de l'écharpe, vue écrasée de la face depuis son pied et vue avec plus de recul depuis les pentes dominant le lac du Crozet

5.1/E4/AD

+1300 m

NCA
NMO

33

Roignais

2995 m

(Beaufortain)

couloir sud-est

le 6 avril 2007

Le point culminant du Beaufortain, qui manque pour quelques mètres l'altitude fatidique des 3000, réserve cette descente de premier ordre mais qui demande de partir tôt car au soleil levant. le mieux est de la réaliser fin mars début avril quand le couloir est bien rempli et pas trop abîmé et en plus on gagne une heure de sommeil avec l'heure d'été. On est monté par la route de Granville grâce aux infos d'Olivier DeLylle que je remercie. cela permet de partir skis aux pieds à 1700m. On a même pris notre temps histoire de laisser la neige décailler dans la face. Le couloir est très beau, globalement rectiligne avec une pente moyenne à un gros 45° sur 400m. Les 100 derniers mètres sont très sérieux à 50° voire un poil plus mais ça reste court. Du très beau ski en neige transformée et une fois passés le raide départ, on a mis à peine 30 minutes pour rejoindre la voiture en courbes dans la neige de printemps décaillée à point.


Le Roignais, lever de soleil sur la Vanoise, pentes d'attaque, dans le couloir, grandes courbes

5.3/E3/AD+

+1300 m

NMO

 

32

Rocher Badon

2912 m

(Belledonne)

facette NW

(montée face nord)

le 5 avril 2007

Cela faisait longtemps que j'avais repéré ce couloir nord. Il fallait bien allait voir un jour. On est rapidement dans le sujet une fois passé les 50 premiers mètres du couloir à 45°. La pente se redresse à 50° puis bute sur une barre qu'il faut contourner par un crochet gauche-droite. Là, on dépasse les 50° avec de la neige en sucre posée sur des dalles. Non seulement, on ne sait pas trop comment ça va tenir à skis à la descente mais en plus, il faudra déchausser pour passer une corniche verticale (à moins de sauter avec réception douteuse en tous cas pour nous car je pense qu'un rider pro ne s'embarrasserait pas avec ces considérations). Plus haut, la pente reste à un gros 50° en bonne neige mais vient buter sur une étroiture mixte. Il faudrait des mètres de neige pour la combler. Là c'est trop pour Nicolas qui décide de descendre à pied jusqu'à la corniche et de skier le bas du couloir. L'étroiture est technique en crampons (aucun ancrage de piolet possible) et je sors sur la droite sur un mur à 60° avec de gros blocs pour se tracter dessus. Au-dessus, la neige est excellente et la pente se couche : je sors facilement au sommet, réalisant la première ascension connue de cette face nord. Compte tenu des deux déchaussages obligatoires et de la traversée douteuse, je descend par la facette nord-est "facile" pour rejoindre Nicolas Cardin, dont c'était le grand retour sur les skis, au pied de la face.


sous la Dibona de Belledonne, dans la face nord du Badon (X2), face nord du Badon, retour

4.1/E3/D

+1850 m

NCA

31

Grand Eulier

2232 m

(Belledonne)

couloir ouest en boucle

le 2 avril 2007

Encore une jolie boucle vite faite (2h30 voiture-voiture) car les prévi météo étaient pessimistes. Voyant le ciel entièrement dégagé, j'ai donc tenté le coup et j'ai bien fait. Montée par la classique des Pourettes puis descente du couloir à vue en suivant les indications de Jo Bertoncini pour éviter le ressaut glacé : merci à lui. Ca ne déchausse pas et ça tourne tout le long grâce à un crochet en rive gauche. Cette rive gauche, il fallait d'ailleurs la garder le plus souvent possible car c'est là qu'il restait de la poudre. L'axe du couloir est en neige plus dure. Bonne conditions jusqu'à 1900 m où j'ai remis les peaux pour un retour par la brèche des Pourettes. Agréable discussion de retour au parking avec un randonneur que je salue à cette occasion.


du sommet de l'Eulier, tout est en conditions : GL Domène, Lauzière, Bralard...

4.3/E2

+1100 m

seul

30

Roche Rousse

2105 m

(Vercors)

couloir est en boucle

le 1 avril 2007

Une jolie petite sortie profitant de l'éclaircie du matin. Comme toujours, le Vercors ne fait pas regretter le déplacement avec le lever de soleil sur la barrière est. Montée par le pas de Berrièves depuis les Petits Deux et descente par le couloir est entre Roche Rousse et roche de Séguret. On skie à la voiture grâce à la fine couche de la nuit (3cm - humide) posée dans les champs où il n'y a pas un seul caillou. Seul mais vu beaucoup d'animaux intéressants : renard, chevreuil, chamois, bouquetin, tétras-lyre, tichodrome...


Lever de soleil sur le Vercors (X2), chamois et bouquetin, tétras-lyre mâle

4.1/E2

+900 m

seul

29

Grandes Lanches

2591 m

(Belledonne)

couloir ouest en boucle

le 28 mars 2007

Quand skier ce couloir ? Et c'est là la principale difficulté parce que la pente n'est pas très raide (200m à 45° et 40° de moyenne sur 600m de haut). Si on y va trop tôt en hiver, il n'est pas assez rempli et deux ou trois ressauts nécessitent un déchaussage. Si on y va trop tard (après la mi-mars) ou même plus tôt par temps chaud, le couloir est très vite goulotté après une chute de neige en raison de son étroitesse et des purges de la rive droite qui y descendent. Attendre la transformée n'est pas une solution parce que le couloir est très abîmé et devient technique avec la goulotte centrale ; et si on attend le dégel, on risque de recevoir les projectiles issus du dégel. Non, la solution est d'y aller en hiver (avant début mars), après une chute de poudre, par temps froid et tôt le matin et bien sûr lors d'un hiver bien arrosé dès le début afin que le remplissage soit ok. Des conditions délicates qui se sont produites un seul jour cette année : dimanche dernier ! Lors de mon passage, c'était béton (11h30, soleil rasant) et déjà bien abîmé dans la partie inférieure mais j'ai pu skier en toute sécurité car je le répète, ce n'est pas très raide. En tous cas belle ambiance. Pour rendre la course plus esthétique, je suis monté par le col Morétan, descendu sur le Veyton et remonté aux Lanches par la face est afin de skier le couloir à vue.

5.1/E3

+2000 m

seul

28

Croix de Belledonne

2926 m

(Belledonne)

couloir suspendu + rochers Rouges

le 14 mars 2007

Probablement la première descente du couloir suspendu de la Croix. il démarre du sommet en face est à 55° puis à 50° sur 250 m en tout avant de se jeter sur une falaise de 150 m de haut. Du bas, on met les crampons et on le remonte après l'avoir skié. Nous en avons profité pour skier la couenne des rochers Rouges, un petit couloir nord en 4.3, bien connu des grenoblois et que je n'avais encore pas descendu.


images Philippe Descamps et Lionel Tassan :
couloir suspendu de la Croix (X2), dans le couloir suspendu (X3), dans les rochers Rouges (X2)

5.3/E4

+1800 m

NMO
PHD

27

Grand Veymont

2341 m

(Vercors)

en boucle

le 7 mars 2007

Ce matin, le ciel semblait plus lumineux que prévu. J’ai tergiversé puis finalement me suis motivé pour aller à Gresse-en-Vercors. Je suis parti à 10h au même moment où un gars descendait : "c’est un peu tard" me dit-il. C’est vrai qu’il faisait bon (1°C) et que les 10 cm de fraîche tombés à 1500 m cette nuit n’allaient pas faire long feu. Je ne me suis pas démonté et j’ai laissé glisser les peaux jusqu’au pas de la Ville. Là, crampons pour la face nord du Veymont en neige dure mais avec de la poudre dessus (0 à 40cm selon le vent). Fin en peaux jusqu’au sommet. Un petit casse-croûte et il est midi. C’est l’heure de descendre. Je suis descendu en face ouest pour prendre le petit couloir sud qui permet d’entrer sur les hauts plateaux. Le coin est vraiment somptueux. Ski excellent sur 700 m, je n’en crois pas mes yeux : 10 de poudre dans la face ouest, transfo en haut du couloir sud, poudre chauffée en bas, poudre humide sur les plateaux. Rephoquage et je traverse les plateaux vers le nord. Ca botte à mort mais c’est tellement dépaysant ! Je passe au pied de l’avion qui s’est écrasé cet hiver (quand est-ce qu’ils enlèvent l’épave - elle est sur une zone de réserve naturelle) et remonte au pas de la Ville. Il est 13h, la tempête se lève avec un fort vent de sud sur les crêtes et le ciel s’est couvert. Le versant est est encore excellent à skier ; ça n’a pas trop chauffé. Vers 1600 m, plutôt que de finir par le GR classique (compter 10 minutes de portage au moins) j’ai remis les peaux et suis remonté jusqu’à l’attaque du couloir est de Pierre Blanche (ressaut du bas inskiable). Traversée vers le nord et descente par les pistes quasi désertées (2-3 tire-cul qui fonctionnent, 2 pelés, 3 tondus dessus) et ski à la bagnole. Rencontré un lagopède. En résumé, un beau "tricotage" autour du point culminant du Vercors.


Veymont et pas de la Ville depuis le parking, bonne poudre au pas de la Ville, joli couloir en face nord du Veymont et la Pierre Blanche, sur les hauts plateaux, débris de l'avion

3.1/E3

+1600 m

seul

26

Pic Saint-Michel

1966 m

(Vercors)

boucle ouest

le 5 mars 2007

Sortie de pleine lune (+ 2 jours), c'est toujours agréable, avec les chouettes qui chantent (tengmalm et hulotte). Par contre l'enneigement est mauvais. C'est limite en bas, le sentier au-dessus est déneigé et toute la partie terminale recèle des cailloux sous-jacents. Heureusement, nous avons bouclé par le col de l'Arc et là, c'était correct.


du pic Saint-Michel vue sur les Crocs et sur Grenoble

2.2/E2

+800 m

SMA

25

Petite aig. Verte

3511 m

couloir Chevalier

-

Tour du Chardonnet

3336 m

cols du Chardonnet et fenêtre du Tour

(Mont-Blanc)

le 21 février 2007

Nico voulait faire un couloir dans le Mont-Blanc. Les conditions étant plutôt sèches et particulièrement cette année. Nous sommes allés au Chevalier, peut-être le seul valable du bassin d'Argentière. La pente est là et il ne faut pas le sous-estimer (un bien gros 5.2). A la descente, un rider en gros skis de piste à dévalé le couloir en trois courbes et 2 minutes, pendant que nous, petits skieurs de pente, avons assuré un à un chaque virage de cette descente sur une neige assez dure d'accroche moyenne qui ne pardonnait aucune faute. La suite ? Une balade au soleil de l'autre côté de la vallée : remontée au col du Chardonnet après le pic-nic, traversée de la fenêtre du Tour et descente sur Montroc, 2000 m d'une traite pour cette dernière descente. Bonne neige en général et quand c'est un peu croûté, les skis larges vont quand même bien. Nico, qui n'était jamais venu dans le coin, en a pris plein les yeux avec toutes ces grandes faces nord.


Mont Blanc, couloir Chevalier (X2), glacier du Milieu, glacier d'Argentière, couloir Couturier


Chardonnet, séracs d'Argentière, séracs du Chardonnet, face N d'Argentière, fenêtre du Tour


Darrey et glacier de Saleina, aiguille du Tour, ski face au Chardonnet, dernier rayon de soleil

5.2/E2

+1300 m
- 3400 m

NMO

24

Pointe de Tricot

2830 m

face sud

-

Mont Truc

1811 m

traversée

(Mont-Blanc)

le 20 février 2007

Après une montée au soleil au milieu des bouquetins et en portant les skis (pas de neige sur le sentier entre le Champel et l'alpage de Miage), on attaque réellement la course en montant sous l'imposante face nord des dômes de Miage. La suite se passe à gauche et au soleil dans de belles pentes sud et un petit couloir final jusqu'à la pointe inf. du Tricot. Pas vu un chat ni même de vieilles traces sur cette voie. Descente en neige de printemps. Aux chalets de Miage, Nico se retape de portage vers le Champel pendant que j'enchaîne sur le mont Truc (un peu moins de 300 m de remontée) avec descente sur la Gruvaz où il me récupère en voiture. C'est une très belle balade d'initiation mais qui souffre déjà du manque de neige en partie basse (7-8 minutes de portage au retour).


bouquetin, montée au Tricot (X2), Y à la Verte, descente du tricot : couloir sud et pentes faciles


Tricot depuis Truc, Truc depuis Tricot, chalets du Miage (X2), monts Truc et Vorassay

4.1/E2

2000 m

NMO

23

Arête de Brouffier

2414 m

(Taillefer)

couloir ouest

le 19 février 2007

Encore un joli couloir (quand même 700 m de haut !) pas loin de la maison et que je ne connaissais pas. Merci à Danier Berthiolet et Jo Bertoncini qui m'ont donné l'idée d'y aller. On est remontés grosso modo en suivant le sentier d'été (tout en peaux, ski = 4.1 par cet itinéraire) et descendu par le couloir le plus soutenu à droite de la face. Conditions : neige de printemps impec sur tout l'itinéraire. On skie sans problèmes jusqu'à la Morte mais le bas va vite se déneiger.


un lieu extrêmement dangereux (X2), montée bien raide en peaux, Serge en haut du couloir


dans le couloir (X3), le couloir dans son intégralité

4.2/E2

1100 m

SMA

22

Tête des Vieux

2978 m

(Miravidi)

couloir nord-est

le 16 février 2007

Journée découverte acte II. D'abord merci à Jean Bouchet qui nous prête sa carte d'abonnement (tunnel du Mont-Blanc = 14€ A-R au lieu de 40€ !). On part pour une course facile (le mont Crammont) supposée sur la carte. Montée sauvage avec recherche d'itinéraire entre mélèzes, champs, et hameaux plus ou moins abandonnés comme on en trouve dans le Queyras. Des traces de cerfs à la pelle ; on croise 4 beaux mâles qui ont encore leurs bois. Une perdrix bartavelle s'envole devant nous, c'est la belle nature. Pas une trace humaine dans cette neige qui s'alourdit sur ce versant sud-est au soleil dès le matin. Et puis on aperçoit des couloirs. Ils ont déjà purgé du trop plein de neige. Ca devrait être en bonnes conditions et peu dangereux. Mis à part des purges chaudes venant de la rive gauche que l'on surveille (ce ne sont que de petites coulées), la montée est sereine et on enfonce parfois dans 80 cm dans l'étroit couloir sommital. N'ayant ni piolet ni crampons, on se demandait jusqu'où ça passerait : eh bien jusqu'en haut. Par contre, on n'a pu sortir et passer la grosse corniche. Chaussage 5 mètres en-dessous et descente pour aller grignotter sur le replat au soleil face au couloir. Bilan : 2h de montée, 10 minutes de descente en grandes courbes ; c'est ça le ski de montagne. Très bonnes conditions dans le couloir d'ambiance exceptionnelle. Fin dans la grosse lourdasse jusqu'à la voiture.


Approche dans l'alpage, cerf mâle, Nico trace vers les couloirs


Dans le couloir NE des Vieux (X4) et le couloir après notre passage

4.2/E2

1600 m

NMO

21

Monts Jovet

2468 m

(Mont-Blanc)

couloir ouest en boucle

le 15 février 2007

Une journée découverte avec cette longue montée plate et contemplative aux monts Jovet depuis ND de la Gorge. Arrivés au sommet, par onde de choc, une plaque se déclenche dans le versant NW. C'est le cataclysme ! Nous ne risquons absolument rien mais le spectacle est hallucinant. L'aérosol doit être visible depuis les pistes des Contamines. A tout hasard, on va voir l'entrée du couloir ouest du sommet sud aprèsune première descente suivie d'une courte remontée. Le couloir est encaissé et rapidement (sous 2200 m), avec la croûte de regel dû à la pluie, ce sera stable. Seul le petit entonnoir de départ pourrait éventuellement être dangereux. J'installe un solide amarage et Nico violente autant qu'il peut le passage : rien ne bouge. Il descend à l'abri. Rangement de corde et je le rejoins en 4 virages. Le reste est une somptueuse descente sur une ligne directe de 800 m de haut !


montée : ND de la Gorge, en forêt, au chalet de la Balme, sur les lacs Jovet et près du sommet


Descente des Jovet N depuis S, couloir W (X3), zoom sur couloir W, zoom sur plaque versant NW

4.3/E2

1400 m

NMO

20

Crête du Brouffier

2434 m

(Taillefer)

boucle ouest

le 13 février 2007

Encore une sortie à la mi-journée en partant vers 13h (on fait avec les conditions météo). Pour changer de la classique, on est montés grâce aux infos de Philippe Peyre, par la combe ouest et redescendus par la croupe de même orientation. Le paysage et l'ambiance sont complètement différents. La neige était bonne à la descente ; en revanche, la montée était plus corsée avec une neige dense et parfois une croûte de pluie. Il a fallu louvoyer sur des croupes en sécurité en évitant des zones plaquées où des départs de coulées étaient probables. Lola la chienne nous a accompagné et il est bon de noter qu'elle a dû (au moins) parcourir ses 2 kilomètres verticaux. On n'a pas touché à la descente.


dans la combe du Guiliman (X2), cabane de Brouffier, rocher Culasson après la tempête


portage de chien à la descente (trop d'enfoncement dans la croûte) et combe des Salières (X2)

2.1/E1

1000 m

AFR
JFR

19

Petite lance du Crozet

2355 m

(Belledonne)

face sud

le 11 février 2007

Une météo à nouveau perturbée mais avec des apports conséquents de neige seulement au-dessus de 1800 m et il faut à nouveau se creuser la tête, le temps d'une accalmie, pour trouver un itinéraire à la fois skiable et pas dangereux. C'est donc l'occasion d'aller sur cette petite lance où l'on ne met jamais les pieds. En effet, ça skie à la bagnole à 1130 m et au-dessus du lac du Crozet, les pentes sont chargées avec de la neige qui a une bonne conhésion : idéal pour prendre une plaque. A la Petite Lance, les pentes sont douces et le court coup de cul final a étésoufflé : du coup, c'est sécur avec seulement 20 cm de fraîche sur quelques centimètres (ou non) de vieille neige dure. Bon créneau météo finalement sur ce joli sommet panoramique sur la vallée.


montée : pré Raymond, lac du Crozet, combe du Loup, rochers sommitaux* et arête finale


descente : premier virage, dans la face sud, combe du Loup, coucher de soleil (X2)

*nous n'avions pas de crampons ni piolet. Or les derniers mètres à 45° étaient en neige béton. il a donc fallu passer dans les rochers... pour le plus grand plaisir de l'ami Sergio : il adore ça !

3.3/E2

1200 m

SMA

18

Col du Plat

3085 m

(Ecrins)

couloir est en boucle et tour du Graou

le 3 février 2007

Après 10 sorties en janvier dans Belledonne, on inaugure la saison dans les Ecrins avec ce magnifique circuit au-dessus de St-Christophe-en-Oisans. Cela faisant longtemps que je voulais le faire, attiré par les images et commentaires du Toponeige Ecrins Nord de Volodia Shahshahani. Nous sommes partis de Pré-Clot et après une heure et 600 m de portage en baskets on a pu chausser les peaux. La montée jusqu'au pied du col du Plat est facile mais la fin se redresse : un couloir très peu enneigé où l'on cramponne sur des cailloux et avec un passage d'escalade de III sur 5 mètres pour franchir la boîte aux lettres qui donnes accès au col. Ce passage nous a pris un peu de temps car il a fallu se passer le matériel (skis - bâtons) qui gênait pour la renfougne dans la cheminée. Descente du couloir est de l'autre côté : très exposée (au-dessus d'une falaise de 200 m d'abord puis face à un mur de granit ensuite) mais magnifique avec une neige pas facile à skier (poudre en contre-pentes froides mais surtout une neige incomplètement transformée qui avait une bonne accroche et peu piégeuse mais qui était assez physique à skier). Quelques courbes plus tard et nous voilà seuls au monde, dans le haut Soreiller, prêts à rephoquer pour 450 m de remontée au passage du Graou. La suite ? D'abord une partie haute soufflée et beaucoup de cailloux puis de la neige transformée où ça envoie des grandes courbes entre 2700 et 2000 m. Encore quelques virages transfo entre les rhodos et on finit à pied sur 400 m tout droit jusqu'à la route. En résumé, un magnifique circuit en montagne mais dommage que ça manque pas mal de neige dans le coin.


dans le Grand Creux (X2), arrivée au col du Plat, dans le haut du couloir est (X4)


dans le couloir est contre la falaise (X3), sous le couloir est, à donf dans le Grand Creux (X2)

5.1/E4

2000 m

DBL
LAL

17

Grand Charnier d'Allevard, sommet sud

2555 m

(Belledonne)

directe sud

le 31 janvier 2007

Cela faisait deux ans que j'avais repéré cette variante de 300 m à la facile descente sud-ouest du Grand Charnier et qui restait à ouvrir. C'est chose faite. Des risques dans les faces nord (plaques, verglas), de la chaleur dans les versants sud, nous ont fait opter une nouvelle fois pour de la neige transformée en ce curieux hiver 2007.
La montée est maintenant bien connue depuis le Collet d'Allevard, toujours aussi belle et alpine ; l'arrivée au sommet sud somptueuse. La suite est directe plein sud où l'on rejoint les pentes sud-ouest sous le col de la Bourbière vers 2100 m. Nous avons déchaussé pour passer Tirequeue car il n'y a que 40 cm de poudreuse sur les blocs : c'est inskiable. La suite est glissante sur la route du Veyton jusqu'au pont 630 m où il y a encore 30 cm de neige à l'ombre. On aurait même pu descendre jusqu'à Allevard.

,
descente des Plagnes, couloir de montée au sommet sud, sommet sud depuis sommet nord, arrivée non pas au mont Blanc mais au sommet sud du Charnier et face sud depuis le Vay (en 2005)


Dans la face sud du Charnier (X4), poudre sous la Bourbière, l'hiver dans le Veyton

4.3/E3

+1400 m
-2400 m

NMO

16

Jas des Lièvres

2325 m

(Belledonne)

versant sud-ouest depuis Prabert

le 28 janvier 2007

Encore une belle sortie contemplative avec descente au coucher du soleil. Départ à 14h du hameau de Prabert même par un système de pistes forestières qui amène au pré de l'Arc. Ensuite, on a suivi la piste jusqu'au virage angle droit au pied de la séparation des faces sud et ouest du Jas. Montée terminale par la croupe sud-ouest. On touche quand même pas mal (superficiellement) dans la face et ce sera sans doute meilleur mercredi quand la transformation de la neige sera complète.


départ à Prabert, dans la forêt sous le pré de l'Arc (X2), dent du Pra bien tracée


dent de Bédina, vue sur le Grésivaudan, Serge dans la SW du Jas (X2)


descente au coucher du soleil dans le bas de la face SW du jas des Lièvres

2.3/E1

1300 m

SMA

15

Chapotet

2076 m

(Belledonne)

boucle nord : la Table - le Verneil

le 27 janvier 2007

De bien beaux paysages avec cette neige. Voilà qui ressemble à l'hiver. C'est le moment idéal pour faire de la randonnée contemplative. Nous sommes montés depuis le Villard de la Table puis, après une incursion versant sud, sommes redescendus versant nord sur le chalet du Verneil puis jusqu'au Verneil même par un système de pistes forestières. Ca touche un peu dans la forêt dès que le couvert est suffisant mais ça reste superficiel car ce sont surtout des troncs et branches. Beaucoup de neige fraîche : 50-60 au départ, bien 70 cm dans les pentes de Ramavoula. Les crêtes sont soufflées.


dans les vergers de la Table (X3, rencontre de Jo (JBT) et de Pascal qui nous offrent le génépi


en montant au Chapotet (X2), refuge des Plattières, chalet de la grde Montagne (X2)

2.3/E1

1500 m

JCP

14

Pré du Mollard

1800 m

(Belledonne)

de Prélong

le 26 janvier 2007

Petite balade nocturne après le boulot (départ 17h30). Les 55% de lune sont amplement suffisants pour ne pas avoir recours à la frontale sauf pour fouiller dans son sac à dos. Parti du col de Prélong, je suis monté par le versant sud jusqu'au Clos puis jusqu'au pré du Mollard. Descente par la route versant nord du Clos. Initialement, je voulais pousser jusqu'au mont St-Mury mais la croupe finale est assez caillouteuse et ça aurait été dur pour les skis. Les 50 cm de neige fraîche sont les bienvenus mais il sont souvent posés sur rien et 50 supplémentaires seraient les bienvenus.


peu après le départ et peu avant la nuit

1.1/E1

700 m

seul

13

Grand Colon
-
Grande Lauzière

2741 m

(Belledonne)

un tour de la Pra

le 20 janvier 2007

On profite de ces conditions avant l'arrivée de l'hiver prévue pour le début de la semaine prochaine. Une sortie à nouveau en neige de printemps, avec un matériel réduit (petite veste, petite paite de gants, pas d'arva...) et au final, une belle bambée improvisée au fil de la journée. Départ de pré Raymond, montée au Grand Colon par l'arête nord ou arête du Mottin. C'est très beau et plutôt original. Cotée PD en conditions hivernales. On fait tout à pied sans crampons car la neige est dure mais cassante sous le pied. Quelques ressauts rocheux en haut. Mes compagnons, avec qui c'est toujours un régal de partager une balade en montagne, reprenaient l'activité ski, surtout pour Olivier délocalisé à Marseille depuis quelques années. Du coup, j'eus le temps de faire une desente de 400 m dans le petit couloir sud (4.1) en laissant le sac en haut et en prenant juste les peaux pour la remontée par l'épaule sud-ouest classique. Du sommet du Colon nous sommes descendus en face sud-est sur le lac Merlat : belle combe de descente en neige transformée que je ne connaissais pas non plus. Skatting sur le lac à peine gelé puis remise des peaux. Direction : la Grande Lauzière par la combe sud-ouest. C'est une voie assez facile (3.1) de toute beauté avec cette combe dont le cheminement dérobé apparaît au fur et à mesure de la montée. A la descente, nous avons emprunté la face sud-ouest qui est assez raide sur 250 m (4.1). Neige transformée de haut en bas. Remontée au col de la Pra et descente par le lac du Crozet. Sous le lac, moyenant trois très courts déchaussages (2 minutes cumulées), ça passe à skis jusqu'à l'entrée de la forêt à 1700 m mais attention : c'est étroit avec neige béton au mieux et toujours plein de cailloux et de la glace. On va quand même plus vite qu'à pied mais il faut faire péter la technique pour ne pas s'en mettre une. La casque était par ailleurs le bienvenu en cas de chute (toutes les chances d'atterir sur un cailloux). Une bien belle journée terminée au coucher du soleil sous un concert de chouettes chevêchettes comme il ne m'a jamais été donné d'entendre. Nous avons même aperçu les oiseaux au sommet d'épicéas.


Oliv sur l'arête du Mottin (X2), Colon SE et skatting aux lacs Merlat, montée à la Lauzière


Arrivée à la Lauzière, Lauzière face SW (X3), GP de Belledonne et GL de Domène


fin de journée à l'entrée de la forêt

4.1/E2
4.1/E3

2300 m

OPE
SMA

12

Grands Moulins

2495 m

(Belledonne)

face sud, face sud-ouest et Grande Montagne d'Arvillard

le 14 janvier 2007

Re-sortie printanière en Belledonne avec des conditions de ski excellentes. Départ de Valpelouse 1500m (après le trophée Andros sur la route englacée), première montée à la Grande Montagne, descente sur le chalet de la Perrière. Remontée aux Moulins par la face sud en peaux, que je skie au passage (je ne l'avais jamais descendue) pendant que Jean-Christophe, qui reprend le ski après de saisons de pause, grimpe tranquillement au sommet. Je le rejoins en remontant une deuxième fois la face puis c'est la pause casse-croûte. Partis vers midi de la voiture, il est mainenant 15h30 et le couloir sud-ouest est bien degelé. Nous empruntons le couloir de droite, parallèle et équivalent en difficulté au classique, histoire de changer un peu pour moi qui connaît bien cette montagne. Conditions excellentes et descente à nouveau jusqu'au refuge. Dernier phoquage au soleil couchant vers la Grande Montagne puis redescente versant ouest sur une neige qui regèle instantanément avec le crépuscule. Sortie réalisée avec de tous petits gants, une petite polaire et sans arva-pelle-sonde tant les conditions sur ces adrets sont printanières et même mieux : pas de pourissement de la neige aux heures les plus chaudes. Une bien belle journée de partage.


au-dessus de la crasse en face sud, arrivée au sommet au-dessus de la Maurienne, mer de nuages sur le Grésivaudan et JC dans la face sud-ouest (X2)


chamois dans la face sud-ouest, remontée à la Grande Montagne d'Arvillard, couloir SW du Gargotton, arrivée à la Grande Montagne et crépuscule sur le Grésivaudan

4.1/E2

1800m

JCP

11

Petit Charnier - Plagnes

2187m

(Belledonne)

boucle en huit versant ouest

le 13 janvier 2007

Une sortie dans des conditions dignes d'un mois de mai : enneigement limite sur les pistes du Super Collet, chaleur (montées ET descentes en carline manches retroussées et sans gants !!!) et neige transformée impeccable. Malgré tout, l'enneigement résiste tant bien que mal à cette situation printanière et on peut chausser dès 1400 m dans les endroits ombragés et dégagés de Belledonne nord. La pluie ayant bétonné le manteau neigeux, il suffit alors de slalomer entre les pierres. L'enneigement devient correct à partir de 1800m en nord et 2000m en sud. Je suis parti du Super Collet, monté aux Plagnes, descendu en direction du Compas, monté au Petit Charnier par l'arête nord, descendu en face ouest jusque vers 1800m, remonté une dernière fois aux Plagnes et skié la face ouest jusqu'au sentier balcon qui ramène à l'arête de l'Evêque. Observation de deux tétras-lyres sur les Plagnes et de chamois au Petit Charnier. A noter que la neige est de type printemps jusqu'à 2500m (au moins) en versants ESE à WSW et de type verglas jusqu'à 2500m (au moins) en versants E, N et W.


Grands Moulins, Grand Charnier depuis les Plagnes, parapentes aux Plagnes et les deux Charniers (Petit et Grand) depuis le Collet d'Allevard

4.2/E2

1200 m

seul

10

Orionde

2041 m

(Belledonne)

boucle des Mouilles

le 7 janvier 2007

Partis en début d'après-midi pour profiter du temps qui devait s'améliorer d'après les spécialistes (prévi de 13h !), nous sommes en fait accueillis par le brouillard puis quelques gouttes de pluie. Plus haut, le grésil et la neige se mêlent de la partie (faiblement quand même) et les conditions de ski se présentent mal : neige très humide avec beaucoup de cailloux dans la partie forestière (nous sommes partis de pré Marcel). Et puis les choses se sont enchaînées plutôt bien. Première descente versant nord jusqu'à l'entrée de la forêt tout à fait skiable puis remontée au sommet par la voie classique. Le ciel s'éclaircit totalement pour l'ultime descente versant ouest et nous trouvons un meilleur passage dans la forêt qui permet de rejoindre la voiture pratiquement sans toucher. Dommage que la semaine s'annonce douce parce qu'avec un coup de regel, ce serait parfait pour faire de cette neige LA sous-couche de l'hiver.


traces de chevreuil, crête sommitale d'Orionde (X3), fin de journée sur le Vercors

2.2/E1

1200m

JCP

09

Pointe du Sciallet

2312 m

(Belledonne)

face nord en boucle

le 6 janvier 2007

Pas de facile de préparer une course avec ces conditions. Sous 1800 m, ça skie difficilement hors des grandes combes dégagées ou classiques dammées par les passages. Plus haut, c'est rapidement dangereux avec de nombreuses plaques formées en tous versants. On ne voulait donc pas faire trop de route par ces conditions, d'autant que dans les massifs les mieux enneigés (Beaufortain - Lauzière) il fallait compter au retour sur la circulation perturbée par les retours de vacances. Du coup, direction Belledonne et Prabert où je n'étais pas allé à skis depuis deux ans. Les couloirs du secteur sont encore peu remplis et on part au soleil pour le tour du Ferrouillet. Au sommet du Sciallet, on se dit que la descente sous le lac de Crop risque d'être bien sanglier ; du coup on descend voir la face nord à vue. Le départ n'est pas engageant : verglas dû à la pluie et au vent. Un peu d'escalier et nous voilà dans un couloir poudreux. Ca tourne. Il faut skier un par un car la neige est plaquée en surface et si, étant donné les ancrages, la face ne va pas descendre en grosse plaque, des "plaquettes" partent sous les skis et peuvent entraîner le skieur aval s'il ne s'est pas mis à l'abri. Un passage verglacé/rocheux se présente dans l'axe. Lio, motivé pour aller voir quand même, se risque sur une traversée expo sur la gauche à 50° et trouve un contre couloir beaucoup plus raide et exposé mais qui passe à skis. La suite est plus facile avec encore un passage en traversée pendu sur des vernes pour éviter une dernière partie glacée. En tout état de cause ça passait bien mais il manque de la neige pour dire que la face est en conditions. Très belle ambiance avec rochers givrés. A 1900 m, on a remis les peaux pour franchir une épaule permettant de garder les skis aux pieds à la descente par le vallon du Sifflet.


Montée au Sciallet versant sud (X3) ; face nord (X2) ; rephoquage vers le Sifflet

5.1/E3

1200 m

LAL

08

Grand Eulier - Pte des Robert - Vans

2442 m

(Belledonne)

un tricotage

le 5 janvier 2007

Enfin une première sortie dans Belledonne et on n'a pas été déçus : du très bon ski avec seulement quelques rares touchettes. Et ça skie jusqu'à Casserousse sans souci. Montée par les Pourettes, couloir sud du Grand Eulier en aller-retour (neige douteuse accumulée), brèche et lacs Robert, couloir nord-ouest de la pointe des Robert en aller-retour, Vans en aller-retour et fin par la croix de Chamrousse. Un joli circuit dans une magnifique lumière d'hiver. Partis tard (vers midi) nous avons profité du magnifique coucher de soleil depuis le versant ouest de Belledonne. On ne s'en lasse pas. A noter que la neige est en général poudreuse (20 cm pour la dernière chute) avec des accumulations observées, surtout dans les pentes sud > 2000m.


Pourettes, Eulier couloir S (X2), Pte des Robert couloir NW et ambiances (X4)


Vans : sommet (X2), GL d'Allemont, plongée couloir E (ça fait envie ?), descente


descente des Vans et fin de journée depuis les pentes de la croix de Chamrousse : combe des Vans et vues vers le Vercors

4.1/E1
4.2/E2

1700 m

PPY

07

Grand Serre - Perollier

2183 m

(Matheysine)

boucle de St-Honoré

le 3 janvier 2007

Randonnée en boucle sympathique au départ de feu St-Honoré. Nous sommes montés par la croix de Gouret (voie normale du Grand Serre) et avons skié sa combe est. Du plateau au pied de la combe, remontée au Perollier puis descente en face sud (pas la directe mais une combe moins raide plus à l'est). Gros transport de vent (ambiance patagonisque au-dessus de 1800m) et pentes souvent plaquées dans le raide (neige soufflée dense sur billes). La dernière chute, en Matheysine, n'a pas été très importante et a donné environ 15cm vers 1300m et 30cm vers 2000m.

2.2/E1

1200 m

DZP

06

Fontanabran

2703 m

(Chablais)

boucle Fenestral - rochers Rouges

le 26 décembre 2006

Rebelotte sur le spot local avec une autre idée de Jean : montée par le vallon de Fenestral, arête sud de Fontanabran, descente facette nord du sommet SE puis remontée au sommet principal. Descente face sud, remontée aux rochers Rouges et descente de leur facette est. Encore un beau tour. Grand soleil et chaleur en montagne.


4.2/E2
4.2/E2

1400 m

CAV
CBR
JBO

05

Fontanabran

2703 m

(Chablais)

couloir nord-est en boucle

le 24 décembre 2006

Un bon plan grâce aux infos de Jean Bouchet : une route qui monte en bagnole à 1850 m, la neige à la voiture et un joli sommet aux multiples facettes. Nous sommes montés par la comba Rossa puis avons basculé versant nord-ouest. Montée à Fontanabran par l'arête nord, descente couloir nord-est puis retour par le même itinéraire. Poudre en versants nord mais cailloux pas loin. Pas vu un chat.

5.1/E3

1400 m

JAD

04

Col du Moine

3330 m

(Vanoise)

versant sud

le 20 décembre 2006

Une longue approche depuis Aussois qui fait de cette balade une bonne bambée à la journée (nombreux faux plats). Enneigement misérable. J'ai pu skier à la voiture grâce à l'enneigement artificiel mais ce fut une descente médiocre où il fallait ruser pour minimiser les touchettes. 40 à 50 cm de neige froide maximum sans fond. Gobelets en formations en surface. Observation de deux gypaètes barbus au col même. Nombreux chamois au-dessus des barrages. Météo splendide : ça faisait du bien d'être au soleil avec les températures hivernales du moment.

2.2/E2

1900 m

seul

03

Pointe d'Emy

2797 m

(Arves)

couloir nord en boucle

le 13 décembre 2006

Des conditions moins bonnes que lors de la sortie précédente. L'enneigement est moindre que du côté Thabor et le vent a croûté la neige dans le couloir. Reste une bien belle journée et un couloir très esthétique, long même (550 m de haut), très intéressant dans le niveau 4. On skie bien jusque vers 2000 m où le manteau devient nettement insuffisant (25 cm de poudre légère sur sol nu). On est parti d'Albiez, monté par le col d'Albanne puis pointe d'Emy par la voie normale. Descente par le couloir à vue.


Images : sous le couloir, combe Genin, Etendard,
brassage en versant nord du col d'Albanne, arrivée au sommet, premier virage

4.2/E2

1300 m

MLF
NMO

02

Gran Bagna

3080 m

(Thabor)

couloir nord

le 10 décembre 2006

Des conditions quasi parfaites pour ce premier couloir. A vrai dire, on savait que le secteur du Thabor avait été bien arrosé mais on ne pensait pas y trouver d'aussi bonnes conditions. 30 cm de neige poudreuse à Valfréjus d'où on part skis aux pieds sur une piste forestière jusqu'à 2000 m. A partir de là, la couche de fraîche atteint les 60 cm sur une petite sous-couche. Autant dire qu'on ne touche pas un caillou à la descente. En altitude, c'est plus soufflé mais le couloir est apparu tout blanc au détour du vallon (on ne le voit qu'au dernier moment), assez bien rempli, en tous cas, plus qu'il n'en faut pour le skier intégralement. Bonne neige froide lissée et accrocheuse dans le haut de couloir où c'est le plus raide, malgré une accumulation dont il a fallu se méfier (petites plaques partant sous les skis pouvant entraîner le skieur à l'aval). En résumé, un très bon premier couloir pour cet hiver, du grand beau temps et pas un chat rencontré. En contre partie, il a bien sûr fallu tracer les presque 1600 m de montée. A trois, ça permet de se reposer mais au pied du couloir, Oliv. Cordeuil, en très grande forme, à pris la situation en main et a tracé tout le couloir (haut de 400 m) en 45 minutes. Merci gars !

5.1/E2

1600 m

NMO
OCO

01

Côte-Belle

Aiguillettes

2547 m

(Grandes Rousses)

une face est, une face ouest

le 3 décembre 2006

C'est la vraie première de l'hiver. Un automne très seccissime a mis fin aux ambitions qui étaient nées en août suite à la face nord de Bionnassay reléguée donc comme dernière course de 2006. Nous sommes montée depuis la route du col du Sabot (voiture garée à 1880m) puis avons fait la face ouest de côte-Belle et la face est des Aiguillettes en aller-retour. Nous avons aussi, depuis le col du Couard, grimpé 500m en direction des Cochettes mais avons stoppé en raison de la neige très déficitaire (pas de sous-couche, champ de mines) et du brouillard. Descente prudente sans trop toucher finalement. Pour le reste, deux belles pentes et du bon ski en courbes sans toucher. Pas de portage. Par les conditions qui courent, on ne va pas se plaindre. Observation d'un lagopède alpin.


3.2/E1

1600 m

JMT

AFR : Agnès Froment (1)
CAV : Christophe Avoine (1)
CBR : Christophe Bressand (1)
DBL : Daniel Bertholet (1)
DZP : David Zijp (1)
JAD : Justin Audenino (1)
JBO : Jean Bouchet (1)
JCP : Jean-Christophe Péres
(3)
JFR : Jacques Froment (1)
JMT : Jean-Marc Taupiac (1)

LAL : Lionel Allemand (2)
MLF : Emmanuel (Manu) Le Folgoc (1)
NCA : Nicolas Cardin (3)
NMO : Nicolas Mossière (12)
OCO : Olivier Cordeuil (1)
OPE : Olivier Perroy (1)
PHD : Philippe Descamps (1)

PPY : Philippe Peyre (1)
SMA : Serge Maraval (5)
sorties seul (8)