N°

52

Une petits balade au milieu des fleurs et des marmottes au départ de Vaujany. Ciel bleu limpide mais vent froid et dégel tardif. A 11h, la neige était encore dure. Des bouts de névés amènent en ski continu sur la route du col du Sabot versant Vaujany d'où je suis parti (voiture garée à 1900m, névé empêchant le passage). C'est donc toujours un bon plan, notamment pour aller aux Cochettes. Petit retour en arrière sur la pente nord de Côte-Belle qui paraissait débonnaire et où pourtant en octobre 2003, nous sauvions in-extremis l'ami Serge Maraval, enseveli par une plaque.

2.2/E1

800m

51

Nous sommes partis du refuge Soldini. Montée par le glacier du Petit Mont Blanc et l'a face est. Cette sortie, dont les difficultés sont là mais rien d'extrême, restera comme une des plus belles de la saison. Neige impeccable tout le long (un peu de relief dans la pente terminale mais neige soufflée froide très agréable, le reste en transfo ou névé). Mais surtout par la beauté de la course. Du gros dénivelé, un vrai sommet d'altitude, un belvédère majeur avec vue sur le versant ouest du mont Blanc mais surtout une grande variété de terrain : vrai glacier en bas et jusqu'à 3200m et qui passe bien tout en peaux et sans couteaux bien sûr, pente d'accès facile suspendue au-dessus du glacier de Miage et 300m raides pour finir (45°) prolongés par une aérienne arête de neige jusqu'au sommet de l'aiguille orientale. Dommage que le merdier en béton de l'aiguille centrale n'ait pas encore été démonté en entier).
Free ride en descente, 3h de montée depuis le replat 2700 sur le glacier, 15 minutes de descente seulement et en prenant des photos. 5 minutes auraient suffit !!
Nous avons remis les peaux et traversé des pentes déjà bien pourrie pour gagner le pied du couloir nord du col de l'Estellette. Ascension du couloir (très court mais très raide, sortie quasi verticale !). On arrive au col (sur la crête juste à droite se situe le petit "tonneau" bivouac) dont la descente versant sud est à vaches (3.2). Traversée au-dessus des pyramides calcaires et retour par le col de la Seigne. Quelques déchaussages pour passer des buttes déneigées (toujours très courts) amènent au dernier névé qui passe jusqu'au chalet des Mottets. La voiture est sur la route 50m au-dessus. On peut donc dire que le portage sur cette course est nul à epsilon près.

4.3/E2

2000m

NCO ODL

50

Idée d'Olivier de passer par le col de la Seigne pour rejoindre le haut val Veni (plus long mais tout skiable alors qu'on porte pas mal de l'autre côté). Essentiellement de la neige de névé des deux côtés du col. On en profite pour visiter le Miravidi dont le versant ouest réserve plusieurs couloirs skiables. Le refuge Elisabetta Soldini est très propre mais bien froid. Une seule petite fenêtre cadenassée et pas de possibilité de chauffage. Heureusement qu'il y a de la lumière. On a rencontré un jeune en autonomie totale parti pour le tour du Mont-Blanc.

1.1/E1

800m

NCO ODL

49

C'est un but ! Arrivés au pied du couloir, la poudre nous rassure dans la cône mais hélas, cela ne dure pas. Dès l'attaque du couloir proprement dit, la neige fraîche n'a pas tenu sur la croûte glacée sous-jacente et le couloir n'est pas en conditions. Peut-être la rive gauche aurait-elle décaillée mais l'arrivée de voiles de nuages (prévus) nous a dissuadé de tenter cette option. J'ai toutefois poursuivi la remontée jusqu'à plus de la moitié dans l'espoir que la poudre suive mais en vain.
Remplissage moyen avec beaucoup de rochers qui affleurent. Il faudra revenir. la face nord de Talèfre est, en revanche, large et blanche mais en grande partie en glace.
Pas grand chose à se mettre sous la dent. On monte vers la pointe Isabelle mais arrivés dans les séracs, le haut luisant et les skieurs qui descendent la calotte à pied ont définitivement raison de notre motivation. retour par la mer de Glace qui passe jusqu'aux échelles du Montenvers.

Ligne1 : Mont Blanc et couloir nord de P. Joseph
Ligne2 : montée à Joseph face à la Verte, le temps se brouille et couloir de descente de Talèfre

5.3/E2

-2000m

NCO ODL

48

Montée par l'aiguille du Midi, couloir en aller-retour (bonne neige poudreuse en cours de réchauffement, remplissage correct du couloir de gauche des aiguillettes du Tacul) puis descente de la vallée Blanche. Très belle ambiance dans le couloir assez raide (48°/300), crevasses encore bien bouchées au Requin.
Remontée ensuite au refuge du Couvercle par les Echelles (prévoir une longe au cas où, échelles verticales et longues au début avec un passage sur corde fixe (échelle démontée).
Le refuge d'hiver du Couvercle n'est pas très propre (merci d'emporter vos détritus) mais fonctionnel (20 couchettes, confort à 10) avec du gaz et un poële.
On trouve la neige après la série d'échelles. Oliv et Nico sont montée par le talweg rive droite et on pu repérer le passage à skis pour la descente qui est encore bon malgré 5 courts déchaussages.

Ligne1 : Grd Capucin et couloir des Aiguillettes
Ligne2 : versant est du Diable, Couvercle, marmotte du Couvercle et Grdes Jorasses

5.2/E3

-2300m

NCO ODL

47

Une grosse bavante ! Quant, depuis le haut, on voit tout en bas le val Montjoie d'où l'on vient, on se demande comment c'est possible de faire tout ça si vite (7h quand même de la Gruvaz au sommet dont les 3/4 à pied). En fait de sommet, on s'est arrêté 100m en-dessous pour cause de timing mais surtout de glace sous-jacente où l'on est vite taquet à la montée (alors que ça passe à skis à la descente). Dans Belledonne ce serait un échec mais là, malgré la réalité de ne pas avoir réussi entièrement la course, la satisfaction est là avec 1000m skiés dans la face sur les 1100m de hauteur !!

La voie passe par les chalets de Miage, Plan Glacier puis monte le long de l'arête Mettrier avant de tirer à gauche dans le haut.

Neige délicate à la descente : passés le haut en poudre tassée c'est d'abord vitrifié en surface (croûte heureusement cassante à skis mais virage impossible) sur 100m qu'on a fait en une grande traversée descendante puis quasi transfo mais très mou. Grosse prudence à la descente (ski un par un).

5.3/E3

2500m

DZP NBU NCA

46

Boucle magnifique avec le Maraval tout content de retrouver le massif des Ecrins où nous avions skié pour la première fois ensemble il y a plus de 5 ans. Deux vallons distincts bien sillonés et un peu de portage au retour, essentiellement sur le chemin non skiant (plat) du retour du Rochail.

L'itinéraire emprunte le versant nord du Grand Renaud avec final à gauche au pic du col d'Ornon. Descente de la face est. Remontée au col du Rochail où l'on arrive versant ouest (Chantelouve). Rochail. Descente par la voie normale nord.

Neige transformée de haut en bas

3.2/E2

2000m

SMA

45

Une toute petite balade très tôt le matin à la rencontre de la faune de montagne où j'avais pris les skis pour gagner du temps. Pas vraiment d'utilité mais bien peu de portage et probablement la dernière descente en engin de glisse de la saison de cette ultra classique randonnée facile du bassin grenoblois.

Neige transformée de type névé tout le long.

1.1/E1

600m

44

A-R depuis les Grands Montets à la journée. Neige poudreuse tassée. 40-50cm de poudre mais enfoncement su ski de l'ordre de 10cm. Chuter ? Même pas t'y penses !

Nous étions partis pour une pente moins longue et à priori pas plus difficile que la NE des Courtes. Cotée 5.1 dans le topo guide du Mont-Blanc par Anselme Baud, on n'a pas tout compris. A vrai dire, je m'en doutais un peu au vu de la pente et aussi des courbes de niveau (51°/400 mesurés sur la carte, comme dans le Couturier !). La première rimaye (s'encorder eut été préférable) passe limite dans l'axe (un grand pas suivi d'un tractage monstre sur piolets avec un pied dans le vide) du moins à la montée. Au retour, on rigole ! Passé la seconde rimaye (sans souci, bien bouchée), la pente s'énerve et est quasi à 50°. Et quand on se couche dessus et qu'on regarde en haut, on voit bien que ça ne va jamais se calmer et même prendre quelques degrés supplémentaires. La sortie est à 55°. Le premier virage fut difficile à déclencher d'autant que nous sommes restés bien longtemps en haut, le Nico ayant de la colle restée sous ses skis qui fut difficile à enlever. Et pas question de descendre là-dedans sans avoir confiance en son matériel. Pour ma part, quand la descente est difficile, je ne m'arrête pas au sommet pour ne pas avoir le temps de douter. Et une fois le premier virage passé, disons les deux premiers (un de chaque côté) la course est presque finie dans ces grandes faces larges, presque !

5.4/E3

-2950m

NCA

43

A-R depuis les Grands Montets à la journée. Neige poudreuse tassée en rive droite, transformée en rive gauche en bas. Glace pas loin sur les 200 derniers mètres.

La NE des Courtes, c'est grand. 750m à 47° de moyenne. Pas de répis. Il faut rester concentrer jusqu'en bas. Attention aussi à la glace qui affleure dans le haut et sur certaines contre-pente. J'ai eu l'idée à la con d'aller tester loin de la trace de montée en rive droite. Je me suis retrouvé sur 10cm de poudre posée sur la glace noire avec les skis qui ne tenaient pas. J'ai dû réagir sans tarder : déclencher un virage et ne pas rester là car ça ne tenait pas et tirer une ligne droite à gauche toute vers le centre de la face. Pour le reste : du grand ski et une certaine contemplation une fois sur le plat glacier d'Argentière. Et il reste encore 1500m de descente en rive gauche du glacier. On rejoint les pistes un peu au-dessus de Lognan.

5.3/E2

-3150m

NCA

42

A-R par le vallon de Bonnepierre. C'est au fond et à droite.

Nous étions partis pour le Mayer Dibona. Ce couloir, dont la pente ne semble pas extrême, est tout de même un des plus longs des Ecrins à qq chose comme 48° de moyenne sur ses 600m de dénivelé. Après 150m d'ascension dans la goulotte d'accès, nous renonçons car la neige est très dur et lissée par les coulées. Il faudra revenir certainement plus tôt en saison. Nous avions heureusement pensé à cela et prévu la selle du Flambeau, à côté au cas où. Nous ne sommes pas déçu de la balade. Nous avons même fait une selle plus à gauche et qui sort un peu plus haut sur l'arête. Les deux voies ont sensiblement le même tracé mais la selle supérieure est plus soutenue. Belle ambiance et belle course de pente raide.

Neige poudreuse tassée de haut en bas avec quelqaues cailloux affleurants au sommet imposant un chaussage 10m en-dessous.

5.2/E3

2250m

MLF NMO YPL

41

Circuit. Montée à la classique brèche de la Somme depuis Bonnepierre. Descente couloir nord (dit oriental). A la rimaye, remontée du couloir occidental et descente. Dernière remontée encore plus à l'ouest à la tête sud de la Somme par se face nord (alpin, AD). Descente couloir sud-ouest (v. tracé ci-contre)

image de Cyril Gaydou

Une de mes plus belles journées dans les Ecrins. 3 couloirs, un vrai sommet et des retrouvailles avec Nicolas Cardin comme à nos débuts il y a 10 ans maintenant.

Le couloir occidental est d'un niveau comparable au coup de Sabre (assez court - 300m mais très raide). Nous n'avions aucune mention de descente précédente. Idem pour la face nord de la Somme non décrite dans les guides d'alpinisme. Un tour majeur qui s'est terminé par un festival de neige transformée en plongeant sur la Bérarde.

Quant aux couloirs, ils étaient tout simplement recouverts d'une petite couche de poudre, elle-même posée sur de la poudre tassée : très bonnes conditions.

5.3/E2 5.4/E2 5.1/E2

2250m

NCA

40

A-R depuis la Bérarde et le vallon du Plaret. Peu soutenu mais il y a un passage réellement raide pour accéder à la pente terminale suspendue (50-55°). Les difficultés sont concentrées sur ce court passage de 50m très exposé.

Itinéraire magnifique sur un des hauts sommets skiables du massif. Il fallait en profiter car le passage clef, la barre qui permet d'accéder sur la calotte terminale, n'est pas enneigé toutes les années. Descente en grandes courbes grâce à une neige transformée tout le long. Départ du sommet à la bonne heure : 10h30. On skie à 5 minutes de la Bérarde ; et ça non plus ce n'est pas tous les ans à la mi-avril.

5.1/E4

1850m

HLE JBT LAL MLF

39

A-R depuis le Clot. On quitte le fond de la Mariande vers 1900m et on chemine entre de petites barres jusqu'à 2800m. Les 500 derniers mètres (200m à 45-50° en deux morceaux) sur le triangle de la pyramide terminale sont magnifiques.

Abandonné par mes compagnons, il a fallu garder la motivation avec ce départ de nuit et sous un ciel fort voilé, avec un regel mauvais jusqu'à 1700m. Et puis comme par enchantement, tout s'est amélioré : le soleil est arrivé, le regel aussi et l'itinéraire envisagé s'est laisser dompter assez facilement. Le plus pénible fut la trace à pied car malgré la neige transformée sur la quasi totalité de la voie, à la montée à pied on cassait la croûte et c'était assez éprouvant.
Voie magnifique, probablement une première à skis et soutenue sur 1300m de dénivelé au milieu des chamois.

5.1/E4

2100m

38

Boucle. montée depuis feu St Honoré jusqu'au col de l'Ollière puis l'arêt ouest. Descente face NE. Remontée au col nord puis au sommet. Retour par l'arête ouest et le versant sud du col de l'Ollière.

Encore une superbe sortie du soir. Montée au soleil, rencontre de deux lagopèdes, coucher de soleil au sommet. Descente de la face NE à vue. La neige froid espérée n'était pas là. la face a vu le soleil le matin et du coup, c'était béton mais avec une bonne accroche. J'ai bataillé sur 15m en bas dans un goulot étroit, gelé et à plus de 50° pour sortir de la face (piolet ski). Lever de lune ensuite au-dessus de la chaîne des Armet. Fin de nuit

5.1/E3

1200m

37

A-R classique par le pas de lŒille.

Partis alors que le temps était couvert, une fois de plus ça s'est dégagé au coucher du soleil. Vent fort de nord au sommet mais ambiance magique, lumière irréelle. Les chutes de neige tombées à basse altitude il y a deux jours ont donné 50cm vers 1500m en Chartreuse. Du coup, la dent de Crolles est encore intégralement skiable sans toucher à la mi-avril. Les ressauts du pas sont même encore très bien comblés.

Bonne neige, poudre dense.

4.1/E4

700m

SMA

36

Circuit. Montée voie normale depuis Freydières, descente face WNW, retour par le col du Loup.

Montée express en partant à 17h15 après le boulot. YPL était parti un peu avant et c'est ce qui a permis notre réussite. Si nous étions partis ensemble, même en se dépêchant, on aurait forcément un peu parlé avec quelques courtes pauses. L'horaire aurait été très juste. Là, l'un devait gérer son avance et l'autre tout faire pour rattraper le premier. La jonction s'est opérée à 200m du sommet. Sommet à 19h25. Pause puis attaque de la descente moyennant 10m de cramponnage pour entrer dans la face (passage à 55° très étroit). Chaussage : il est 20h00. Ski jusqu'à la Chattière. Déchaussage pour la franchir puis re-ski. Au bas de la face, le soleil se couche. il est 20h15. C'est passé. Une descente mémorable au coucher du soleil de cette pente un peu mythique, dévoilée dans le fameux "ski-alpinisme de 1984".

Neige poudreuse et assez souvent collante dans la face ce qui rend le ski délicat. Poudre dans certaines parties en rive gauche. Festival de transformée ensuite.

5.3/E3

1550m

YPL

35

A-R par la combe nord depuis Moulin-Vieux

C'est un deuxième but au rocher de l'Armet. Nous avions passé la goulotte inférieure (pas facile, assurage précaire, ancrage des piolets parfois impossible) puis continué 50m au-dessus : une croûte glacée interdisait le ski (pluie de la semaine passée). Du coup, rappel (attention, on a laissé un ficélou en place sur un bloc qui pourrait ne pas être fiable => ne pas s'en servir à la montée sans avoir pu vérifier qu'il tienne !) puis remontée au Grand Armet que je ne connaissais pas : une très belle course. Poudreuse en haut (40cm) puis transformée en bas, même encore insuffisamment dégelée dans la forêt. Ski à la voiture, en-dessous du parking d'été mais avec une courte interruption en forêt.

3.3/E2

2000m

FGO DZP

34

Circuit. Montée au Couttet depuis Freydières par le Crozet et les Doménon (long, long...). Descente couloir nord jusqu'au lac Blanc. Grande Lance en A-R par la face nord-est. Remontée au col des Lances puis au pic du Loup. Descente en face sud sur le Crozet.

Belle bambée en Belledonne qui permet de réaliser deux pentes raides du massif et de finir par des grandes courbes en neige transformée. Poudreuse, parfois dense (au Couttet) dans les faces nord ce qui en facilite la descente. Grosse exposition dans la Grande Lance (départ du sommet sans souci, bon remplissage) et 10m de déchaussage à moins d'un saut de 3m avec réception dans une pente à 50° exposée au-dessus d'une barre rocheuse haute de près de 100m...

5.2/E3 5.3/E4

2400m

NMO

33

Circuit. De la Conversarie, montée par la combe Chaulange puis rapidement la croupe ouest des Rochers de l'Ours. Descente de la pente terminale puis traversée dans la combe Chaulange. Remontée au Cornafion jusqu'à 30m sous le sommet grâce à un petit couloir nord-ouest. Descente par les Fourches.

Une sortie en neige très moyenne mais pas inintéressante en cette période difficile pour les skieurs (beaucoup de neige et de pluie, peu de créneau de beau temps). La balade permet de faire le tour de ces deux sommets avec au centre la combe Chaulange. Le petit collu du Cornafion permet d'approcher de très près le point culminant. Vu chamois, chevreuils et 6 tétras-lyres.

4.1/E3

1100m

32

Un but dû aux mauvaises conditions météo (ciel dégagé puis se couvrant d'un seul coup à notre arrivée au pied de la face). Les conditions semblaient pourtant bonnes pour ce morceau d'anthologie, le gros 5.4 du secteur, pas en conditions tous les ans.

900m

DZP

31

Aller-retour depuis Montremont.

Faible altitude mais grosse ambiance et quelle exposition là-haut ! une vraie course de pente raide avec tous les ingrédients réunis : ampleur (500m quand même, c'est pas une couenne), gaz, orientation plein nord. Deux gars nous ont précédé mais il y a de la place dans les 2/3 de la face. Et dans le haut, on a le choix entre toris couloirs de sortie donc personne ne s'est marché sur les pieds et notre poursuivant (qui fêtait ses 60 ans aujourd'hui) a eu aussi "sa" poudre.

Très bonnes conditions (en général 20 de poudre sur neige ferme) sauf dans le crux à 55° (quel mur !) où il y avait un peu de neige dure.

5.3/E4

1300m

NCA ODL

30

Traversée : montée versant Lautaret, descente sur la Grave (oratoire Saint-Joseph)

Enorme couloir de 800m de haut avec une pente jamais très raide. Découvert par Michel Armand, cela fait des années qu'il était au programme. Conditions jamais excellentes mais jamais mauvaises avec une neige froide tassée de haut en bas (grain fin majoritaire). Le retour par la rive gauche du Maurian n'est pas très intéressant : tout en traversée peu dénivelante (snowboard s'abstenir). Il serait préférable de déposer la voiture à Villar-d'Arêne et de remettre les peaux au niveau de Valfroide pour basculer par dessus la crête de l'Aiguillon.

5.1/E3

-1600m

BFR EDX DZP JAD

29

La rencontre au sommet Volopress-Skitour fut un échec en raison des conditions météo (vent tempétueux). Aucun des participants, partis de l'Alpe-du-Grand-Serre, de Laffrey ou de Villard-St-Christophe n'a atteint le sommet. Côté Villard, nous étions une dizaine à nous retrouver dans l'ascension. Une cabane salvatrice nous a hébergé le temps du pic-nic, impossible à réaliser en extérieur : un moment fort sympathique.

1.2/E1

BGE DBA DZP HLE JZP MSO OLE SMA

28

Aller-retour par les chalets des Seytets depuis Cordon.

Une petite balade de l'après-midi par un temps douteux mais avec une visibilité très correcte. Observation d'un tétras-lyre (voir aussi regarder 2006 - chapitre 9). Très bonne neige (30 à 50 de poudreuse fraîche) sur un itinéraire à l'abri des dangers d'avalanche si l'on évite bien les dernières bosses.

1.1/E1

800m

27

Depuis la haute Gorge (Lavaldens). On tire à gauche dans le vallon de l'Espallier vers 1500m jusqu'au pied de la Ligne, vers 2050m, en face ouest de la chaîne des Armets. La voie s'accède par une rampe oblique de gauche à droite. Hauteur : 700m.

Une des voies les plus hautes du Taillefer encore jamais descendue à skis avant ce jour à notre connaissance. Ambiance fantastique, tout autant que l'exposition car située au-dessus d'une barre rocheuse de 50m.

Conditions de neige une fois de plus exceptionnelles : entièrement en neige poudreuse profonde ce qui est rare pour une face orientée à l'ouest. La mer de nuages à 2100m nous a donné du fil à retordre pour trouver l'entrée par la rampe et avait quelque peu entamé notre motivation. Heureusement, une étude minutieuse de la carte et l'utilisation de l'altimètre nous ont permis de trouver du premier coup le bon passage en plein brouillard. Et par par magie, la nature nous accorde la réussite du projet immédiatement : le plafond se situait justement au début de la rampe. La suite est connue : grand soleil et grand ski

5.2/E4

1600m

NMO MLF VSH

26

Aller-retour depuis la Posterle. La face fait 800m de haut à un peu moins de 45° de moyenne. Ressaut mixte de 10m (rappel de 5m à la descente) inévitable à mi-hauteur.

Annoncée comme la face la plus dure du Dévoluy, la tête des Ombres est en réalité la face la plus haute et celle présentant la plus forte inclinaison (un petit 45°) sur une si grande hauteur (800m). Ambiance extraordinaire durant toute la montée.

Poudre à tous les étages ! Ce qui a rendu cette course plutôt facile. Et heureusement qu'on était 5 pour se relayer à faire la trace. La seule vraie difficulté fut le ressaut mixte, escaladé à la montée par MLF qui traçait à ce moment-là et qui nous a mis une corde. A la descente, on a posé un anneau de corde sur un beau becquet rocheux dégagé sous la neige. Bref des conditions optimales.

5.2/E4

1400m

DBA HLE MLF OLE

25

Aller-retour depuis les Clots jusqu'à la brèche au sommet du couloir ouest (à gauche du pilier Martin). Sortie dans une variante à droite rarement enneigée.

Une très belle sortie qui a failli être une bouse ou plutôt une loose. On a en effet erré pendant une heure aux pieds des pilirs dans le brouillard. Heureusement, les grimpeurs ont reconnu le pilier Martin. le couloir étant uste à gauche, y'avait plus qu'à s'y engouffrer. Et comme une bonne chose n'arrive jamais seule, on est sorti de la crasse pour terminer les 150 derniers mètres dans une ambiance exceptionnelle.

30cm de poudre (au moins) dans le couloir, 15-20 dans la combe Charbonnière, du très bon ski sur l'intégralité de la descente.

4.1/E3

1000m

JPM PBV PPY

24

Depuis Molliessoullaz, montée par la roche Pourrie puis toutes les crêtes jusqu'au Mirantin. Descente couloir nord (50°/150) jusqu'à 1700m puis remontée jusqu'au chalet de la Motte pour rentrer par le ravin de la Colombe.

La deuxième partie des arêtes à partir du pas de l'Ane est très intéressante (un peu alpin, à pied). Parcours long mais la sécurité était à ce prix (montée sans souci) avec les grosses chutes de neige tombées récemment dans le Beaufortin. Et puis il y a aussi l'esthétique de descente un couloir à vue, devenu une habitude.

Conditions parfaites dans le couloir (grosse poudre) et en-dessous. La partie basse du ravin de la Colombe nous a fait regretté de nous y être lancé : champs de boules (avalanches)

5.2/E3

1700m

NMO OLE

23

Traversée. Montée depuis Oules par le versant sud-est du Grand Galbert. Descente par la branche de droite (vue d'en-bas) de l'Infernet, celle qui part la plus proche du sommet.

Nico n'avait jamais fait ce couloir. Depuis 2001, il s'est écoulé cinq années de pentes raides. je voulais me retrouver dans la pente de ce couloir mythique. Du coup, j'en ai profité pour faire la variante de droite qui est peut-être un peu moins raide que le normal. Il semble y avoir 150m à 50° avant le rappel (le haut est à 45°) puis encore 50m en-dessous. L'ambiance reste exceptionnelle. Le rappel fait 40m pile-poil.

Pour les conditions de neige, mis à part un combat de boules entre 1250 et 1000m), on peut dire qu'il y a 1300m de descente en conditions "maximalement bonnes", jusqu'à 1m de poudreuse dans le couloir.

Reskié le ledemain par la branche de gauche par LAL, DBL, JBT

5.4/E4

1900m

NMO

22

A-R classique depuis les Nobles (Villard-de-Lans).

Une belle sortie de presque 1000m de dénivelé avec des conditions de neige excellentes : 30cm en général de poudreuse dense sur une croûte de regel. Descente d'une traite jusqu'à la forêt où il y aun court passage un peu sanglier (surtout à la montée). Observation de 2 lagopèdes alpins (voir regarder)

3.2/E2

950m

21

Boucle. Depuis Bouvante-le-Haut, montée au Toulau par le saut de la Truite et l'arête nord-est. Première descente (depuis le sommet nord) combe sud-est sur la Gardiole. Deuxième montée par l'arête sud cette fois jusqu'au sommet principal. Descente face ouest par le Grand Ravin jusqu'à 930m en vallée de la Gervanne. Troisième montée au col de la Bataille. Troisième descente en versant nord jusqu'à Bouvante.

Cela fait plusieurs années que je voulais skier dans ce coin. Décidé au dernier moment, ce parcours ne m'a pas déçu. Je suis d'abord parti pour voir et puis, au fil de la balade, les conditions de ski étant bonnes et encore meilleures pour la vue (paysages givrés somptueux) j'ai poussé de plus en plus loin. Après une combe en est, je suis remonté par le sud afin de boucler par la face nord mais une fois au sommet, voyant une ligne skiable intégralement jusque bien bas versant Drôme, je n'ai pas pu résister d'aller voir. Et le meilleur pour la fin : la nord depuis le col de la Bataille et une forêt faite pour le ski. A une altitude très basse, ce circuit n'en est pas moins somptueux avec de nombreux ingrédients que l'on va parfois chercher bien haut en altitude.

De très bonnes conditions de ski : transfo en est, givre en nord. Seule la face ouest est restée dure avec un grip limite en haut.

Autres images sur volopress (lien dans la marge à gauche)

3.3/E2

1700m

20

A-R classique depuis Vaujany la Villette ; enfin, légère variante de descente par un couloir plus raide juste à gauche du sommet

Un joli sommet panoramique où l'on oublie assez vite la station de ski très présente au départ. Nombreuses possibilités de ski pour aboutir à la crête, avec boucles voire traversées à imaginer versant Eau d'Olle (nord).

Neige globalement transformée mais rapidement croûtée dès que l'on est en versants est et trop traffolée sur l'itinéraire normal (ornières gelées).

4.2/E2

1250m

19

Depuis la Jarjatte, montée au col des Aiguilles, traversée puis montée par la plate des Serres puis l'arête est jusqu'au sommet des Aiguilles de Lus. Descente par un couloir juste à l'ouest.

Une très belle sortie. Se retrouver seul dans la grande pente est aussi un des plaisirs du ski-alpinisme. J'ai été surpris par la raideur du couloir (que je n'avais pas remonté). On est toujours entre 45 et 50° sur 250m ce qui en fait une entreprise sérieuse, surtout avec l'étroiture du bas qui vous guette en cas de chute. Il y avait trois skieurs dans un couloir plus à l'ouest, probablement celui skié par MLF il y a une semaine. Merci à lui de m'avoir donné l'idée de venir dans le coin. Et une pensée (et un bonjour aussi) pour Vincent Fiori qui affectionne beaucoup ce genre de terrain.

Très bonnes conditions de neige : transfo dans le couloir et en-dessous puis grain fin (3 cm sur dure) en versant ouest du col des Aiguilles.

5.1/E3

1500m

18

Depuis St-François-Longchamp, montée jusqu'au pied de la face et empilement de deux couloirs, l'un aboutissant sur la crête frontière avec la combe de Coutire, l'autre plus à l'est dominant la Madeleine

Neige transformée en orientations sud-est, sud et sud-ouest. Il suffit de choisir son heure. Partis un peu sceptiques, on a finalement trouvé les petits crochets permettant de skier intégralement ces deux couloirs en restant sur la neieg. Les versants sud dérouillent sous le soleil alors que Grenoble reste dans le froid et les nuages. Vivement de nouvelles chutes de neige. En attendant, cela ne nous a pas empêché de faire une journ,ée de très bon ski de printemps.

4.3/E3 4.3/E4

1300m

MLF NCA NMO SMA

17

Montée depuis le Super-Collet par l'arête nord. Traversée au sommet sud (très alpin). de là, nous avons suivi une ligne de descente sur le Veyton (voir image) entièrement nouvelle, distincte de 1300m des autres voies !!

Le vent d'est du we passé a tout abîmé et enlevé beaucoup de neige. Heureusement, il restait juste ce qu'il fallait pour faire la voie, en passant de la transfo en contre-pentes sud à la froide tassée en contre-pentes nord.

Une très belle voie, très exposée de haut en bas. La majeure partie de la voie n'est pas très raide (pass. 50°, petit 45° de moyenne) mais il y a 100m dans le bas où il faut vraiment bénéficier de bonnes conditions et bien repérer le passage pour ne pas poser de rappel. On est passé tout en ski (virages serrés entre cailloux et herbe par endroit, dérapage/escalier sur neige glacée dans le crux). Cette section est à 50-55°/100m. La voie la plus dure du Grand Charnier actuellement, un petit ton au-dessus de la directe nord et des autres ouest. Et aussi la plus haute puisqu'elle aboutit un poil en-dessous des autres en demarrant à la même altitude. On peut considérer que cet itinéraire se déroule sur 850m de dénivelé !

5.3/E4

2300m

NMO SMA

16

Semaine au Collet d'Allevard sur la station avec au passage, quelques bonnes descentes alentour.

Il y a environ 70cm de neige à 1400m (auxquels il faut ajouter les 15cm fraîchement tombés le 26). Bonnes conditions même si ça demande à être encore rempli. Les descentes du coin (Claran, Pierre du Carré, combe de Prérond, Triangle de l'Evêque sont toutes tracées.

4.1/E2

15

Montée (long !) à Confolant depuis le Perier (2100m). Arrêt à 80m du sommet pour nivo douteuse. Redescente jusque vers 2550m. Remontée au Neyrard. Descente face sud puis retour sur Confolens par un sentier très technique.

Pas du grand ski aujourd'hui (neiges jamais excellentes : transfo trop dure ou trop molle, croûtée en forêt) mais un circuit très sauvage (pas un seul humain, nombreux chamois) avec cette face sud du Neyrard, originale et qui passe même bien sans trop d'acrobaties.

4.1/E3

2300m

AEQ ELA NMO

14

Montée depuis le Poyet puis on a tiré à droite pour franchir l'arête est et finir à pied par celle-ci jusqu'au sommet. Descente directe dans le couloir

Une jolie balade, bien que courte, dans un décor semi-méditerrannéen. Une dizaine de personnes au sommet dont 3 skieurs qui redescendront comme nous (merci à eux pour la trace de montée). Les autres étaient montées par les voies du versant sud-ouest. Parmi eux, Xavier Dorel, animateur du site Belledonne38. La recherche de la transfomation de la neige a payé : le couloir était impeccable. Les pentes inférieures plus molles bien bien skiables. Un fort vent de nord et un temps bouché plus au nord nous a donné raison d'avoir visé des pentes ensoleillées et d'avoir pris la direction des massifs du sud. Une pensée pour Pierre Chapoutot que je ne connaissais pas personnellement mais qui a marqué des générations d'alpinistes. Pierre est décédé hier dans une avalanche dans le massif de la Lauzière.

4.1/E2

1000m

JAD MSO

13

Aller-retour classique depuis St-Andéol. A la descente, retour par le sentier qui monte au milieu des clairières sur la croupe juste au sud du pas Ernadant.

Sortie à la pleine lune, intégralement de nuit après le boulot. On ne s'en lasse pas : c'est toujours aussi somptueux et la frontale est restée dans le sac en montée comme en descente. On n'a même pas eu trop froid. A peine un léger vent juste dans le goulet de sortie du couloir. Le couloir est en neige froide tassée (passages + vent). Pour éviter la trouée habituelle en forêt bien esquintée par les passages, on est descendus plus au nord : des champs de neige recouverts de 15cm de poudre + 5cm de givre. Au final, du tout bon !

4.1/E2

900m

SMA

12

Boucle : montée par les Plagnes, le Petit Charnier et l'arête nord. Descente par un couloir en face ouest (en vert sur l'image).

Encore une fois, la montée ne fut pas tranquille. Depuis le Collet, il d'abord aller aux Plagnes en peaux par les pistes, descendre au col de Claran, remontée au Petit Charnier en partie à pieds, descendre sa face sud, rephoquer, monter au pied de l'arête nord du Grand Charnier, d'abord en peaux, puis à pied, puis un moment en peaux encore puis enfin à pied. Restent 100m de peaux pour le sommet. Ouf on y est !
descente énorme, intégralement poudreuse, sur 1300m (800 de faces, 500 en-dessous), puis encore 7km de route glissante (600 de déniv) entièrement enneigée jusqu'au pont du Veyton : ENORME ! Je ne me lasse pas de cette montagne : j'y ai parcouru quatre itinéraires majeurs en deux hivers et même la fin commune sur le Veyton me ravit. Pour ce jour, nous avons fait la jonction par le haut entre le bas de la voie appelée Dory l'an dernier qui n'était qu'en petite partie nouvelle et le sommet. Cela donnerait un nouvel itinéraire vraiment différent du reste (voir photo) dédié à mes grands parents Charlotte (décédée cet automne) et Dory qui m'ont emmené ici pour la première fois en 1984.

5.2/E3

2300m

DZP

11

Boucle : montée par la croupe du Cuchet puis traversée en versant sud jusqu'au couloir sud que l'on remonte en peaux. Descente couloir nord

Bavante à la montée : il faut tracer dans la poudre depuis le parking puis doutes nivo (je ne comprends pas le risque 2 annoncé par MF) dans la traversée vers 2000m en surveillant et en restant toujours dans des pentes de 25° maxi. Il y a gros à partir juste au-dessus et ça sentait pas très bon. Puis chaleur dans la remontée sud : Nico Mossière est torse nu ! Pénible aussi au retour : pousse-pousse avec pas mal de remontées sur la piste forestière pour revenir au pylone télécom et c'est assez long. Entre les deux, une descente d'anthologie en grandes courbes et en beuglant dans le couloir nord chargé à ras la gueule dans sa partie supérieure (120cm de poudre).

4.3/E2

1400m

NCA NMO ODL

Boucle : montée au col de l'Alpe par le sentier d'été puis traversée du plateau vers le sud jusqu'au pas que l'on descend.

Le brouillard ne nous a pas aidé. Au niveau du col de l'Alpe, nous avons galéré une bonne heure avant de trouver le bon passage. Il ne faut pas hésiter à redescendre jusqu'à 50m sous la crête en versant est tout en traversant vers le sud. Récompense dans les tous derniers mètres : on est passé au-dessus des nuages : grandiose ! Au sommet de la Rousse qui est un grand plateau, nous n'étions pas sûr du bon départ (visibilité seulelent 50m en contre-bas puis purée de pois) et mieux vaut ne pas se tromper dans le coin sous peine de base jump ! Un coup de fil à Volo a confirmé la voie que nous pensions suivre. En fait, une fois sur le plateau, c'est le premier départ qui semble passer. Il se situe juste après que la crête se rétrécit en largeur. On remarque aussi la falaise en angle droit avec la ligne de crête au nord du Pas. Grosse poudre en haut, un poil croûtée en surface plus bas. Du bon ski même en forêt, et seulement 10m de dérapage pour entrer dans le couloir intégralement skié. Il y a deux passages vraiment très raides.

5.1/E2

1000m

DZP

Traversée : montée normale au Taillefer, descente couloir sud puis remontée aux Mayes, descente face sud puis traversée jusqu'au pic de Chantelouve. Descente face sud-ouest et retour par Vaunoire.

Partis pour aller chercher de la transfo, la poudre se faisant de plus en plus rare, j'avais omis un paramètre dans mon analyse : à cette époque de l'année où le soleil est bien bas, les faces nord des Armet limitent la durée d'ensoleillement de la face sud-ouest du pic de Chantelouve. Du coup, on a eu des conditions moyennes avec une neige assez molle et pas encore transformée contrairement à celle du Tabor 2 jours auparavant. Pour le reste, du ski agréable en altitude malgré un manteau très limite et une bonne épreuve pour les cuisses sur le sentier qui ramène à Vaunoire. Traversée plutôt sauvage où l'on n'a vu que des chamois. Le pas de la Mine passe sans crampons à pied. Merci à Valérie Souveton pour la navette voiture.

Boucle : montée normale au Tabor, descente couloir sud puis remontée au Banc et retour par sa combe ouest

Pour le dernier jour de Joël sur Grenoble, nous voulions changer encore de massif. La probabilité forte de trouver de la croûte dans les versants est de Belledonne nous a fait changer d'avis au dernier moment, à Vizille. Direction la Matheysine en espérant trouver de la transfo dans les versants sud raides (cela fait quand même 5 jours qu'il fait grand beau). Bonne surprise : nous ne pensions pas avoir d'aussi bonne conditions de ski sur tout l'itinéraire, surtout quand on voit les montagnes bien décapées (transfo en sud-est à sud-ouest). Descente même sans les gants dans le couloir sud du Tabor ! Bref un gros contraste entre la chaleur des versants ensoleillés et abrités et les autres (-12°C au parking !). Rencontre d'un ami de Georges Froment au sommet.

A-R depuis Perquelin

Une neige très correcte à skier (poudre en forête, à peine croûtée au-dessus par le vent et encore poudreuse dans le couloir). Petite étroiture en bas du couloir (dérapage) mais ça passe bien. Et surtout, une sortie au soleil couchant avec une lumière d'anthologie. E-norme !!!

Boucle : montée depuis Aillon par col de la Cochette et arête sud du Colombier, descente face nord, traversée sur Poyez, couloir est, retour par le col de la Fulie

Un joli circuit qui permet de ne pas recouper sa trace sur 1500m. De la bonne neige sur toutes les descentes (poudre). Le seul bémol est le retour depuis le pied de l'itinéraire du roc de Poyez par cette piste qui prend un peu de temps et la fin pas très skiante. Les Bauges sont bien enneigées pour l'époque et on ne touche pas. Températures hivernales (-15°C au départ). Faces nord de la Bade et du Colombier déjà tracées ainsi que la ouest. En revanche, le couloir de Poyez était encore vierge de trace. Très belle descente avec 1000m sur la même ligne sous le couloir de Poyez.

Bouclette (montée arête est, descente couloir nord-est) depuis les Faures

De bonnes infos d'Olivier Lesbros et une idée de dernière minute d'Etienne ont permis une belle rando avec de bonnes conditions de neige dans ce secteur calme qui réserve du ski sauvage. Le couloir est en bonnes conditions et s'attaque du sommet (soufflé sur les 50m sommitaux mais ça passe à skis). L'approche peut paraître longue par la piste mais c'est le seul moyen d'accéder dans ce vallon à moins de venir à vue par la Salette. Et au retour ça file bien sans pousser sur les bâtons. La neige est restée poudreuse sous 1700m (pas de vent). Conditions hivernales (-9°C au parking à 14h)

A-R par les Jaux depuis Furon

C'est une jolie balade faite pour initier quelqu'un à la rando. Neige croûtée verglacée cassante en surface ! Il va falloir attendre qu'il reneige pour remettre ces pentes de moyenne montagne en bon état. En tous cas, on a pu tester le matériel vestimentaire avec l'ambiance hivernale qui regnait au sommet.

A-R par la combe de Bridan depuis Celliers-dessus

Une belle journée au-dessus de la crasse, moi qui n'avait pas vu le soleil depuis une semaine. Difficile de faire une comparaison sur l'enneigement avec d'autres massifs vu que je suis très peu sorti. Si on fait attention, on ne touche pas ; en revanche, le couloir est encore peu rempli ce qui n'est pas un scoop. 3m de dry skiing au premier tiers sont obligatoires. D'autre part, dans le haut, c'est encore trop creusé pour pouvoir tourner sereinement sauf avec des skis très courts. Dommage car la neige était excellente (grain fin avec très bonne accroche sur 90% du couloir). Un chien nous a suivi jusqu'au ressaut du couloir qu'il n'a pu franchir et nous a attendu pour redescendre avec nous (derrière nous quand même).
Neige globalement poudreuse pour le reste.

A-R classique depuis le TK

Peu disponible en ce moment, rien de tel qu'un petit Chamechaude rapide pour se remettre dans le bain. Un peu de chance pour la météo avec une belle éclaircie durant la course. Côté neige, quelques touchettes mais sans gravité ; cependant, on n'ose pas encore se lâcher à fond. Nous avons chaussé au cable et à la descente, sommes passés à droite des paravalanches. Du bon ski au final. Il manque encore de neige dans la forêt cartusienne pour se risquer sur d'autres courses boisées de moyenne montagne.
40 à 80 de poudre sur l'itinéraire.

A-R par vallon de Savine depuis col du Petit mont Cenis.

Partis pour une première sortie "pour voir" on a vite déchanté. Nous espérions quelques restes de vieille neige dure vers 2500-2600m. Nenni ! La Haute Maurienne est sèche où que l'on aille. La neige ne tient que sur les glaciers. Heureusement, pour réduire l'approche nous avions pris les vélos. Le gain de temps est appréciable. Notre sortie s'est alors transformée en un triathlon : 300m (de déniv) à VTT ; 400m à pied ; 550m de ski. Un mauvais ratio (sauf si l'on considère le VTT comme un moyen de transport) mais un couloir intégralement skiable et une lumière digne des plus belles journées d'automne.
Bonne neige froide dans le couloir, limite ski à 2800m.

5.1/E2

1300m

JAD