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Glisser 2008

(mise à jour du 16 juillet 2008)

(*) : cotation ski, dénivelé, participants. Voir en bas de page pour la traduction de leurs INI

(sorties classées par ordre chronologique décroissant)

Cumul dénivelé saison : 68700m

TITRE
COMMENTAIRE et IMAGES
(*)
46

Aiguille des Glaciers
3706 m

(Mont-Blanc)

versant sud-ouest

le 15 juillet 2008

J'étais parti pour un projet de plus grande envergure mais la forme n'a pas suivi. 3 nuits très courtes ont suffit à rendre l'ascension de l'Aiguille fatiguante, si bien que je n'ai pas poursuivi au-delà. C'est dommage car les conditions excellentes. Il faut remonter à l'été 2001 pour trouver d'aussi bonnes conditions de ski mais avec des différences importantes : cette année, les pentes raides d'altitude sont souvent blanches alors qu'en 2001 elles étaient davantage en glace. En revanche, côté remplissage, la différence est importante. En gros cette année au 14 juillet on skie à 2500 dans les endroits où l'on optimise alors qu'en 2001 c'était plutôt 2000, la limite à 2500 étant restée jusqu'au début septembre ! Quoi qu'il en soit, cela fait du bien de ressortir les skis avec des contrastes saisissants entre le vert des vallées et le blanc des glaciers bien recouverts de neige fraîche. J'ai pu skier en face sud-ouest à 2650 m côté Chapieux ce qui fait un ratio/marche tout juste de 60/40.

2.3/E2/F

 
1700 m


seul

45

Grand Miceau
2619 m

(Belledonne)

face ouest

le 4 mai 2008

Ce beau sommet réservait encore un versant ouest assez raide que je ne connaissais pas. D'autant que je n'avais jamais remonté la partie inférieure du vallon du Bens. j'étais venu deux fois : une fois en été et une fois à skis au printemps mais à chaque fois par le haut en remontant ensuite au Grand Charnier avec descente sur le Veyton. Voici donc un nouveau vallon de parcouru et une belle face même si regel n'a pas été bon en partie basse. Ce qui importe, c'est que le couloir était en bonnes conditions. J'ai même pu partir du sommet avec quelques virages très raides en contrebas de l'arête, versant Maurienne. c'est le plus raide et le plus beau de la voie, le reste ne dépassant pas le 45°que l'on prenne la voie de la face ouest comme nous ou le couloir sud-ouest qui arrive au même endroit 80m sous le sommet. Petits incidents au retour : Serge bloque un ski dans une goulotte et se tord la jambe. Le mollet est touché mais encore chaud et permet à son propriétaire de regagner la voiture sans trop de problèmes... un piolet en moins sur le sac toutefois (cassin light si des fois quelqu'un le trouve). Espérons que Serge n'aie pas trop de sequelles suite à cette chute.

5.1/E3/AD

 
1400 m


SMA

44

Traversée du Vercors nord

Corrençon à Saint-Nizier par 7 sommets

le 1 mai 2008

Ce n'était pas un projet de longue date. Sauf qu'avec l'enneigement du vercors cette année, je m'étais mis en tête de skier en mai dans ce massif afin de boucler le septième mois consécutif. Compte tenu des conditions, il aurait suffit de réaliser une course dans le secteur de Corrençon ou de Prélenfrey ou un petit enchaînement type rochers de l'Ours - Crocs. Le ration ski/marche y est encore supérieur à 75/25. Mais il n'est pas de plus belle façon que de conclure une telle saison dans le Vercors que par cette traversée de premier ordre. Quand je vois les prévi météo annoncées je suis sur mon nuage : le temps va être au grand beau, au froid, le regel béton et pour couronner le tout, une petite couche de poudre de la veille couvrira l'ensemble au-dessus de 1500 m. Et cette petite couche va s'avérer providentielle, ayant colmaté des zones déneigées et merveilleusement durcies dans la nuit en versants ouest (grâce au rayon de soleil de la veille au soir). En conclusion, ce sont des conditions, et je pèse mes mots, op-ti-ma-les ! Marc est partant pour ce projet. Le départ se fait à 6h30 à Corrençon. Très rapidement, après 20 minutes de portage, nous trouvons la neige et mettons les peaux. En arrivant au col des Moucherolles, il faut même tracer dans 15 de poudre puis mettre les crampons dans la raide ascension de la Grande Moucherolle. C'est le culmen du parcours et la plus belle descente : poudre en face est (départ raide et très expo mais c'est très court) puis nous arrivons au col des Deux Soeurs. L'appel du couloir est est plus fort : nous ferons une incursion versant Drac. La neige reste excellente. Jamais je n'ai vu ce couloir tant rempli, même en plein mois de février quand il est skié tous les jours. La gorge sommitale a disparu au profit d'une pente large ! Au bas du couloir, nous traversons sous Sophie puis skions un couloir sous la voie des Toits qui nous amène à proximité de la cabane des Clots. Mise des peaux et deuxième montée au pas de l'Oeille. La montée est toute en neige. 10 m sous le sommet (mais ça c'était prévu), la corniche nous oppose un obstacle de 10m de surplomb neigeux (nous ne sommes qu'à 1950 m svp !). Mais je connaissais un passage de mixte à gauche qui nous permet de sortir au pas par une petite escalade. Une neige dure, de beaux virages et une traversée optimale nous amènent au carrefour combe Charbonnière - sentier Peronnard. La longue traversée jusqu'au pied de la face sud du Cornafion paraît toute déneigée. En réalité, elle est faite de courtes montées et courtes redescentes à flanc de montagne. Les montées, orientées sud-ouest, se font skis sur l'épaule, les redescentes, orientées nord-ouest, se font skis aux pieds car elles sont enneigées. On finit par remettre les peaux pour rejoindre le plateau Cornafion. Cela fait 4h30 que nous sommes partis. Une bonne traversée descendante amène à la vire qui permet de remonter au rocher de l'Ours, toujours en peaux où 400 m de très bon ski nous amène dans la combe Noire puis au beau milieu de la face ouest des Crocs, pas loin de la limite basse de l'enneigement. Là chacun remonte à sa façon (Marc à pied, moi en peaux) jusqu'aux Crocs. Et ce sont de nouveau près de 400 m de beau ski qui nous amènent sous le col de l'Arc. La neige est excellente : elle commence à peine à transformer en surface. Nouveau rephoquage et c'est la remontée au pic Saint-Michel où nous dépassons (ce sont les premières rencontres de la journée) les premiers piétons. Là, étant donné la distance à couvrir jusqu'au Moucherotte, nous décidons, après quelques virages sous le sommet, de traverser au mieux vers le nord en perdant le moins possible d'altitude. La connaissance des lieux et sans doute un peu de chance nous permettent d'arriver sans un seul déchaussage 100 m de dénivelé au-dessus du stade de neige de Lans, sur la piste de ski la plus au nord, à l'embranchement du sentier du Moucherotte ! C'est impeccable. On remonte d'abord à pied jusqu'aux Ramées puis en peaux jusqu'au Moucherotte. Départ du sommet à ski puis petit déchaussage entre 1650 et 1600m. Remise des skis jusqu'à 1500m puis c'est la fin. Une dernière courte bande de neige un peu plus bas nous permet les dernières courbes sous les yeux des piétons. 10 minutes de portage et nous sommes chez Philippe Descamps, ami et rédacteur en chef de Montagnes Magazine. Il est tout juste 15h. Un grand merci à lui pour le taxi retour jusqu'à Corrençon où nous avons tout le loisir de contempler en sens inverse la traversée du matin. Mon plus grand moment de ski de la saison.

4.2/E4/AD

 
3100 m


MZM

43

Muzelle

(Ecrins)

tentative en face est

le 24 avril 2008

Cela faisait longtemps que je voulais venir explorer la possibilité de skier le sommet de la Muzelle. Ca se passe par le vallon de Lanchâtra après un réveil à 3h du mat. Départ en baskets à la frontale avec MonLio. Un chien nous suit. Au lever du jour, nous mettons les peaux et c'est rapidement très technique en traversée au-dessus de la gorge de Lanchâtra : neige gelée avec goulottes. On se concentre. LA suite est paisible et très sauvage, typiquement Oisans, jusqu'au pied de la face est où le compteur affiche 2000 m de montée. Là, ça semble mal parti car il y a plusieurs ressauts mal enneigés. Au point où l'on en est, nous allons voir. Après 150 m d'ascension, nous stoppons au niveau d'un passage glacé qui devrait se négocier à la descente mais quand nous voyons la gueule de la petite cascade de glace plus haut, on se dit que ça ne va pas le faire. Ca pinaille un peu car les cailloux sont parfois pas loin dans la face pour rejoindre l'attaque (et il faut surveiller les mouvement sdu chien souvent bien proche de nous) puis c'est parti pour 1500 m de neige transformée en grands virages. Le chien suit mais de loin. Nous l'attendons un peu. Le final dans la gorge de Lanchâtra est somptueux. Déchaussage final à 1500 m. Bien sûr, nous sommes un peu déçus de ce non-sommet mais largement consolés par une très belle partie de ski dans ce vallon du grand Oisans sauvage.

5.1/E3/AD

 
2200 m


LAL

42

Breya - crêtes d'Arpette

(Mont-Blanc)

traversée

le 17 avril 2008

Troisième jour de "travail" sur le Mont-Blanc. peu motivé par ce temps foehné, je pars quand même faire des photos en Suisse dans l'espoir que le soleil soit davantage présent. Il fait vraiment beau là-bas et j'améliore de nombreux clichés pour le Toponeige qui sortira à l'automne. Arrivé à Champex, la chance est vraiment avec moi car il est tard : le télésiège fonctionne encore et je suis en quelques minutes à 2200 m, tout en discutant avec un skieur fort sympathique de Lausanne qui a l'air de bien connaître le coin. Je décide ensuite de suivre intégralement l'arête vers l'Arpette jusque le plus loin possible. Un ressaut descendant interrompt ma progression. Je fais le mauavis choix de skier la moquette du flanc sud-est pour le contourner (au lieu de la croûtée du flanc ouest) et prend un mauvais couloir. Rapidement arrive une barre. En gratonnant quelques cailloux et rhodos, j'arrive au plus près. Il me faut déchausser, traverser 3 mètres à pied puis désescalader 2 m délicats jusqu'à une grosse prise pied. Là un lancer de ski parfait me permet de sauter à pieds joints les 3m qui me séparent de la neige et tout rentre dans l'ordre. La suite ? Une superbe traversée d'arêtes, deux lagopèdes et une descente continue en superbe poudre d'hiver. Le retour est donc, malheureusement, vite torché.

4.2/E3/PD+

 
1500 m


seul

41

Tour Ronde 3792 m

(Mont-Blanc)

face sud et Brenva

le 16 avril 2008

Le projet était ambitieux : tour Ronde puis Brenva puis couloir des dames Anglaises. On se disait de toutes façons qu'au pire, on devrait faire au moins une descente de la Brenva en grosse neige. Ca commence par une p... de trace jusqu'au pied de la tour Ronde. Puis ça continue dans le couloir de la face est. La descente en sud et très chargée et nous sommes prudents : Nico est envoyé en cobaye encordé pour purger la face. RIen ne bouge et il nous dit 20 m plus bas que c'est même sain. Feu donc sur la Brenva en poudre. Pour traverser le glacier, nous nous encordons : c'est plein de pots et il faut faire des tas de détours. Très grosse ambiance. Puis nous attaquons les 500 m du cône des dames Anglaises un peu fatigués par cette trace et l'altitude. La neige nous inspire confiance. Une fois à la rimaye du couloir c'est très chargé en neige dense. Je ne le sens pas. On décide de battre en retraite sans regrets pour ma part. Grand ski, bien qu'un peu croûté, jusqu'au tunnel du Mont-Blanc. merci à Davide Capozzi pour ses infos, à Laurent Dupré pour l'abonnement du tunnel ainsi qu'au guide rencontré au parking qui nous emmène récupérer la voiture à la Palud.

4.2/E2/AD-

 
-3000 m

images à venir


NCA
NMO

40

Pointe de Lapaz 2310 m

(Chablais)

face sud

le 15 avril 2008

Je suis parti dans l'espoir de prendre des photos de la chaîne du Mont-Blanc plâtrée et ça commence mal : il neige au départ et en plus, il faut porter. Mais rapidement le sourire revient : la neige est là et en quantité après 10 minutes de marche et elle est poudreuse sur ce versant sud. On se croirait en plein hiver. Quand je sors de la forêt, le soleil s'impose. Il me faudra quand même attendre en me caillant au sommet pendant 3/4 d'h que les aiguilles en face soient totalement dégagées. Séance photo puis il est l'heure de descendre c'est bientôt la nuit (je suis quand même parti à 17h30). Au retour, le ski est très bon et je croise de nombreux cerfs venus se nourrir en fin de journée. Belle balade.

3.2/E2/F

 
1000 m


seul

39

Grande Moucherolle
2282 m

(Vercors)

par le couloir WNW

le 5 avril 2008

Un samedi magnifique alors que le dimanche s'annonce mauvais et je bosse le matin. Heureusement, il fait frais ; c'est le moment de ressortir un vieux projet des cartons : la Grande Moucherolle par le couloir du catex. Il ne faut pas y aller quand la station est ouverte : d'abord parce qu'il y a 600 m sur les pistes, ensuite parce que le couloir les domine et qu'on risque de balancer de la neige sur les skieurs et se prendre une belle branlée par les pisteurs. En avril, le coin redevient tranquille, la remontée sur la piste est agréable car on n'est pas sous les câbles. C'est calme et on entend les oiseaux chanter. C'est moins pire qu'aller à Prabert au milieu de la foule, à la dent du Pra ou au Grand Sorbier où l'on entend (et on voit) les ron-rons (les skieurs dits alpins) des pistes du Pleynet ou des lacs Robert. Ensuite, on attaque le couloir, court (150 m) mais bien raide au départ (45-50°/50). La suite se calme (40-45°) jusqu'à l'arête. A la montée, l'arête est bien dégarnie par les vents. Ca doit se skier mais en slalom au milieu des cailloux. Du coup à la descente, je me risque en face nord où la neige semble bonne et trouve un passage évident, d'abord dans un couloir entre des rochers (un peu de 50°) puis en traversée parallèle à l'arête. Quelle ambiance : exposition maximale au-dessus du trottoir qui doit faire la hauteur d'un beau gratte-ciel. Ca passe nickel. Côté neige, mis à part le haut du couloir du catex en neige un peu collante, c'est transfo à point en-dessous et grain fin ultra tendre au-dessus, c'est-à-dire la neige la plus facile et la plus sécurisante à skier qui soit. Ce fut bienvenu compte tenu de l'exposition extrême du bousier.

5.1/E4/AD-

 
1100 m


seul

38

Roche Noire
2711 m

(Belledonne)

couloir nord en boucle

le 2 avril 2008

Enfin nous réussissons à trouver un créneau avec Joël pour skier ensemble cette saison. Nico est aussi de la partie. L'objectif : le col de Roche Noire et si le temps tient, j'ai réussi à persuader Joël de pousser jusqu'au rocher de l'Homme pour skier son couloir nord. Lui qui ne veut pas faire de raide est ok pour descendre à pied s'il ne le sent pas. Faut dire que le raide est vraiment court. Une fois au col, le temps est déjà menaçant dès 10h du mat. Nous préférons assurer. avec Nico nous avons repéré un petit couloir en versant nord de Roche Noire : ce sera plus vite fait que l'Homme car il n'y a pas de rephoquage pour revenir sur le versant Allemont. Joël nous attend pendant que nous grimpons au sommet. L'arête est somputueuse : mixte (rochers faciles, qq passages à 60° courts) et jalonnée de corniches ourlées atteingnant parfois dix mètres d'épaisseur ! Faut dire que Belledonne est gâtée cette année. A la montée, nous avons sondé 4m20 de neige sur le replat à 2100 m. Une fois aus sommet, on rejoint Joël par le couloir nord haut de 200 m. La première moitié frise avec les 50° est c'est un peu exposé. Mais la très bonne neige froide tassée ne pose aucun problème et la descente est vite torchée. Plus bas, la neige a transformé et c'est du bon ski jusqu'au torrent. On pousse un peu sur les bâtons dans la collante pour rejoindre la voiture sans portage.

5.1/E2/AD

 
1500 m


JCR
NMO

37

Rochères
2783 m

(Taillefer)

Julia-Stella

le 30 mars 2008

Il y a 15 jours, depuis le sommet des Vans, je repère cette ligne évidente en face nord des Rochères. La motivation qui me manque un peu cette saison en ski revient subitement avec cette nouvelle ligne à défricher. Y'avait plus qu'à attendre les conditions. Nico est évidemment partant pour cette aventure. A la montée, nous sommes assez prudents compte tenu du vent qui transporte la neige mais finalement, ce sont des plaques de neige suffisament denses pour être compactes et soudées. Au fur et à mesure, les doutes s'amenuisent et nous sortons sur une épaule au sommet su système de couloir repéré. Là, une traversée à gauche permet de déboucher au centre de la face où, par une oblique, nous rejoignons" la voie "classique" 50 m sous le sommet. A la descente, la neige n'est pas piégeuse : il faut juste se méfier au niveau de quelques zones verglacées. C'est du ski plaisir qui nous ramène au bas de la face et encore de belles courbes dans les combes inférieures à notre grande surprise. Nous dédions la voie à nos deux filles.

5.2/E4/AD

 
1500 m


NMO

36

Pic St-Michel
1850 m

(Vercors)

attaque de la voie du pré du Four

le 29 mars 2008

Dernier jour de l'heure d'hiver. Le soleil se levant à 6h30, j'ai donc le temps d'aller faire un truc avant de bosser. D'autant que : 1 - la neige est basse, pas besoin d'aller bien loin pour skier ; 2 - c'est samedi, personne sur la route pour me rendre au boulot ; 3 - notre inspecteur a banalisé cette journée afin que nous nous impregnions des nouveaux programmes. Pas d'élèves donc on gagne 10 minutes (8h30 au lieu de 8h20) et surtout si pour une raison ou une autre je suis en retard, ce n'est pas dramatique. J'avais prévu de suivre les traces de potes partis des hauts de Claix jusqu'en haut d'un petit couloir NE bien visible depuis Grenoble mais une fois au sommet, je monte le plus haut possible dans la falaise est du pic Saint-Michel. Joli couloir final, très (trop) court certes mais belle ambiance. Je fais chauffer les cuisses au retour car sous 1500 m, la neige est croûtée et très physique à skier et le temps presse. Finalement, je pointe à l'école à 8h35. Nickel.

4.1/E2/PD

 
900 m


seul

35

Pic St-Michel
1966 m

(Vercors)

versant ouest

le 26 mars 2008

Belle journée de grand beau temps et froid (-10°C au parking). Il fallait en profiter. Cependant, je n'ai pas envie de me taper une trace harassante. De plus, les quantités de neige mobilisables sont importantes. C'est pourquoi j'opte pour une matinée double : petit tour à skis du côté du pic Saint-Michel pour voir le lever du soleil puis direction un spot à cerf pour les observer dans la neige profonde. Tout ça est en image dans regarder, sorties 18 à 20. En tous cas, sur ces versants ouest, la neige est un peu dense en surface (vent) mais n'a pas encore subit les effets du soleil.

1.1/E1/R

 
700 m


seul

34

Cornafion (plateau)
1906 m

(Vercors)

en boucle par les Fourches

le 25 mars 2008

Sortie rapide du soir (on n'est pas encore en horaire d'été, la nuit tombe vite) après le boulot, d'autant que ce n'était pas prévu et que le matos n'était pas prêt. Du coup, le temps de rentrer, de se préparer et de monter au parking, et c'est déjà 18h quand on attaque, avec coucher du soleil à 19h. Les quantités de neige sont impressionnantes. Quelle chute ! Il y a 80 cm au parking à la Conversaria (1180 m). Fort heureusement, nous allons bénéficier d'une trace jusqu'au sommet du plateau ce qui va nous permettre de monter en 3/4 d'heure alors que sinon, c'était le retour à la frontale assuré. En revanche, on a certes aperçu le disque solaire rouge à travers les nuages sur la ligne d'horizon mais nous n'aurons pas les couleurs attendues en raison du brouillard et de trop nombreux nuages. A la decsente, les couloirs des Fourches sont suffisamment raides pour glisser et faire de beaux virages parce qu'en terrain peu raide, il faut pousser sur les bâtons.

2.3/E2/R

 
700 m


NBU

33

Pic St-Michel
1966 m

(Vercors)

combe Oursière

le 19 mars 2008

Après les Chaudières (sortie 32) et une balade d'observation des animaux (voir "regarder 2008h, sortie 16), je n'en avais pas assez. Faut dire qu'il n'est même pas midi et que le temps se maintient. Sur la route du retour, je m'offre un petit pic Saint-Michel, par sa voie la plus normale depuis le stade de neige de Lans, que je ne connaissais pas encore ! C'est vraiment la rando type d'initiation mais à condition de bien choisir ses conditions car elle est très caillouteuse. Il faut un hiver bien enneigé et avec de la bonne poudre dessus. Aujourd'hui, on peut dire que c'était correct, sans plus. En tous cas, une matinée bien remplie, à la fois sportive et contemplative, avant l'arrivée de l'hiver et du mauvais temps pour les jours qui viennent.

1.1/E1/R

 
550 m


seul

32

Tête des Chaudières
2029 m

(Vercors)

boucle ouest

le 19 mars 2008

Cette balade était prévue en fin de matinée mais comme j'étais réveillé à 3h par ma fille et que je n'arrivais plus à trouver le sommeil, j'ai changé les plans et suis parti de nuit de Corrençon. Je suis monté par la piste de ski la plus au sud : elle n'est plus entretenue ce qui fait qu'on ne passe que 200 m (de déniv) sur les pistes. Le reste est une vraie rando. vers 1650 m, on prend pied dans la combe de fer par une légère descente. Le ciel rougeoie déjà et je débouche au pas de la Balme dans un des plus beaux décors qui soit. La suite se fait en arête jusqu'aux Chaudières. Je choisis de descendre par la face ouest, encore à l'ombre à 8h mais en neige poudreuse. Remise des peaux dans la combe de Fer vers 1500 m pour retrouver ma trace de montée. Seul du début à la fin, ce genre de balade contemplative m'apporte autant que de réaliser une course difficile. Voir l'essentiel des images dans "regarder2008h", sortie 15.

2.2/E1/R

 
1000 m


seul

31

Chamechaude
2082 m

(Chartreuse)

normale ouest

le 17 mars 2008

Seulement la troisième fois que je vais en Chartreuse cette saison malgré les bonnes conditions présentes jusque fin janvier. Faut dire qu'à la moindre occasion, ce massif est très fréquentéet même les itinéraires restés confidentiels jusqu'à pas si longtemps. Chamechaude en est le culmen, et aussi une voie skiée par tous les temps, presque tous les jours de l'hiver. Faut dire que c'est beau, très skiant, et idéal quand on a que deux ou trois heures. Ce soir (départ à 17h15) était aussi l'occasion de vérifier les dernières chutes de neige fraîches : 15 cm au col de Porte et 40 cm dans la praitie sommitale. Je suis parti skis aux pieds depuis le câble sans toucher le moindre caillou. La déception du soir vient de la visibilité. Voyant le temps se dégager au départ et la prairie sommitale scintiller, je pense déjà au coucher de soleil d'anthologie. Eh bien non ! Mis à part quelques éclaircies, ce sera le brouillard pour la descente.

2.2/E1/R

 
750 m


seul

30

Grand Sorbier - Grand Van
2526 m

(Belledonne)

couloirs sud en boucles

le 15 mars 2008

Enfin une jolie petite sortie. Des mercredis de mauvais temps se succèdent. Samedi matin est le seul potable du week-end et on bosse. Du coup, départ tardif (14h) pour Chamrousse car ce n'est pas trop loin. Objectifs : deux couloirs sud qui devraient être (et seront) en neige transformée parfaite, les voiles de l'après-midi étant censés limiter le degel. On commence par une montée tranquille au Sorbier ; descente croupe ouest puis du couloir sud-ouest de l'épaule. Pas très long (200 m), il n'est pas loin d'être à 45° de moyenne ; très étroit et donc assez technique. Neige parfaite : on se régale. Remontée ensuite au Petit Van et là, on hésite un peu car je n'ai pas lu le topo et j'ai oublié la carte. La decsente de la face sud n'est pas engageante car c'est truffé de barres. Cependant, j'ai le tracé à peu près en tête : couloir puis banquette à droite puis couloir puis tout droit puis traversées à droite vers le replat des Escombailles. Et là, tout va se dérouler à merveille avec l'instinct : non seulement on ne se plante pas mais en plus on va suivre exactement le bon cheminement. C'est très beau. Retour par la croix de Chamrousse. Au passage, merci à la météo (qui me doit bien ça) d'avoir laissé les deux plus belles éclaircies du jour au moment d'attaquer les deux descentes principales.

4.3-4.3/E4/AD-

 
1500 m


LAG-SMA

29

Les Plagnes 2092 m

(Belledonne)

versant ouest

le 6 mars 2008

Petites balades sans prétention le long des pistes du Collet d'Allevard. Il est rare (et même exceptionnel) que je me promène en station mais il y a des jours où l'on n'a pas le choix. c'était ça ou rien. Et quand on voit les beauté des paysages ce jour, le tout assorti d'un franc soleil, on se dit qu'on était bien mieux là que dans la crasse de la plaine. Les possibilités sont variées sur ce versant ouest et il y avait même une équipe de chasseurs alpins qui remontaient le versant ouest à côté du Triangle. Pour les images, comme il n'y a pas de personnages en action et uniquement des paysages pour les yeux, se reporter à la rubrique "regarder2008hiver", sortie 12.

3.2/E1/F

 
1100 m


seul

28

Agnellerie du Veymont
2120 m

(Vercors)

face SE en boucle

le 2 mars 2008

La motivation était faible en cette veille de dimanche. En revanche, l'envie de retrouver Sergio pour une course paisible était bien là. Lors d'un passage dans le Trièves, je jette un coup de jumelles : l'Agnellerie sud-est passe encore facilement. C'est une jolie pente, un peu courte certes comme la plupart des pentes raides du Vercors mais qui a l'avantage d'être confidentielle. Entièrement dérobée du regard lorsque l'on monte au pas de la Ville, elle est éclipsée par la face est classique. Du même niveau, elle reste pourtant une alternative de descente du Veymont quand on a déjà réalisé les autres pentes du coin. Alors go ! La neige est transformée mais le regel limite : à 9h, c'est déjà tout bon. On remet les peaux pour une remontée originale sous les falaises du Veymont puis on rentre par les sources de la Gresse avec un peu de skatting à la fin. Arrivés en bas, on découvre l'arrêté d'interdiction de skier cette face (en fait toute l'Agnellerie puis le secteur du pas de la Posterle) durant la période d'ouverture des remontées mécaniques. L'argument est sûrement la crainte d'envoyer une avalanche sur la station. Petit mot pour les gestionnaires du site : n'oubliez pas d'écrire cet arrêté en langage chamois et bouquetin. Et petit mot pour ceux qui viendraient skier à Gresse-en-Vercors : attention, un bouquetin peut vous envoyer une avalanche dessus, les pistes ne sont pas sécurisées à 100% comme le reconnaît implicitement l'exploitant.

4.2/E2/PD+

 
1100 m


SMA

27

Cabottes
2732 m

(Belledonne)

couloir en S en boucle

le 28 février 2008

Joli couloir de 300 m haut perché sur le beau sommet des Cabottes. Pour ne pas grimper à l'ombre avec comme musique de fond les remontées mécaniques des Sept-Laux, on est monté depuis Fond-de-France par le sentier d'été des Sept-Lacs. C'est toujours aussi beau en toutes saisons ce plateaux de lacs. La suite est un beau cheminement vallonné, qui réserve même une belle voie normale aux Cabottes (3.1 avec dernièrs mètres à pied en arête). Descente du couloir à vue dans une bonne neige : 10 de poudre sur un fond déjà poudreux. Le couloir se dérobe et mérite amplement son appellation de S. On aurait d'ailleurs dû être plus méfiants en bas car on a tiré droit dans l'axe où un ressaut mixteux de 5 m nous barrait l'accès au cône. Le saut étant déconseillé en raison de rochers présents à la réception, il a fallu que je passe en grattonant sur des dalles, suivi d'un tout droit hasardeux mais efficace. En revanche, j'ai dégarni le passage (5 cm de poudre sur des dalles lisses, ça ne tient pas longtemps) si bien que les seconds ont dû passer à pied et en crampons.

5.1/E2/AD-

 
1700 m


NMO
PPY

26

Mirebel - tour de Bralard
2603 m

(Belledonne)

couloir sud de Mirebel

le 22 février 2008

Toujours pas vraiment remis de cette saloperie attrapée il y a maintenant 10 jours, je me suis encore traîné sur ce beau circuit à un petit 500m/h de moyenne. C'est vraiment frustrant de se sentir ainsi diminué. Du coup, sur ce circuit qui atteint facilement 2500 m de dénivelé si on optimise les descentes, je suis allé au plus court sans même remonter au sommet de Jasse Bralard. Ce sera pour une autre fois. En revanche, c'était du Belledonne sauvage une fois passé versant est de la Vaudaine par le couloir nord-est du col homonyme qui vaut son petit 4.1 mais vraiment pas plus. Le couloir sud du Mirebel est confidentiel puisque je ne l'ai trouvé nulle part sur le net ni sur le papier. Skié la première fois probablement par Lionel Taldu il avait aussi été repris par l'inévitable Jean Bouchet. Il est assez technique et raide (du vrai 45°) avec quelques passages plus raides. L'orientation légèrement tournée à l'ouest fait qu'il ne faut pas le descendre trop tôt plutôt que vers 13h comme moi : les conditions étaient bonnes mais la neige n'était transformée que sur 3 cm et le fond très très dur. L'erreur n'est pas permise d'autant que le couloir est assez tournant et encaissé. La photo ci-contre montre le couloir en janvier 2007 pris depuis les Vans.

5.1/E3/AD

4.1/E2/PD
2100 m


seul

25

Bério Blanc
+
Belleface Basso
3200 m

(Miravidi)

couloir sud-est pointe sud
+
rampe sud-ouest

le 19 février 2008

Eh bien voilà comment faire rapidement oublier la méforme de la veille. Ce n'était certes pas la grosse pêche mais les 2000 m sont facilement passés à petite vitesse et surtout, ce fut une journée inoubliable : un premier couloir confidentiel et raide, que de la bonne neige et pas âme qui vie dans tout le val d'Orgères mis à part quelques chamois et l'observation de deux gypaètes venus tournoyer autour du Basso. Ce secteur du Miravidi m'a fait, par trois fois déjà, fort belle impression entre les têtes des Vieux, les Belleface et le Bério Blanc. Tous les versants sont truffés de couloirs fort intéressants pour le ski et à chaque fois, je n'y ai rencontré personne. Faut-il le crier si fort ? Peut-être pas. Mais en tous cas, celui qui se rend ici pour la première fois n'a qu'une envie : y revenir pour explorer de nouvelles lignes face à l'admirable versant sud du Mont-Blanc baigné de lumière.

5.1/E3/AD

4.1/E2/PD
2000 m


MLF
OLE

24

Aiguille de l'Eboulement
3599 m

(Mont-Blanc)

couloir sud

le 18 février 2008

Nous avons tous des défaillances. Cela faisait fort longtemps que je n'avais pas été concerné et c'est chose faite. Traînant une saloperie de virus depuis une semaine, je me décide à ressortir timidement les skis. La forme n'est pas là et la descente de la vallée Blanche mêlée à l'altitude ont raison de ma motivation. Je ne sortirai pas le sommet du couloir, laissant mes camarades aller au sommet. Eh alors ? Rien de bien grave, le repérage pour le toponeige Mont-Blanc qui va sortir cet automne est fait, les photos aussi et en plus, les conditions ne sont pas démentes dans ce couloir très fréquenté : presqu'une piste de ski ! Le retour est long jusqu'à Chamonix mais finalement, la descente en des lieux mieux fournis en oxygène me permet de récupérer et je ne souffre pas trop même lors de la remontée aux Mottets, chaque année un peu plus longue en raison de la baisse du niveau de la mer de Glac equi a atteint un point critique ; aussi toiutes les decsentes depuis les Grands Montets ou même le col de la huche ne sont pas praticables dans les moraines et il convient de bien se renseigner avant d'entreprendre ces itinéraires que l'on réalise toujours à vue.

5.1/E2/AD

 
+1500 m
- 4200 m


MLF
OLE

23

Crête de Ferrand
2900 m

(Ecrins)

couloir est

le 10 février 2008

Dans la vie d'un alpiniste, marcher, grimper, skier seul est une belle aventure. Si partager avec un ou plusieurs partenaires de cordée est une des facettes les plus enrichissantes de l'activité, le solo est un moment fort de retrouvailles avec soi-même et de communion avec la montagne. Je connais de très bons skieurs qui ne le pratiquent pas (je parle pour des courses un tant soit peu engagées) mais personnellement, j'ai de temps en temps besoin de me retrouver avec moi-même. C'est aussi à mon avis une expérience indispensable pour se forger le carcatère de ce que l'on peut appeler un montagnard. En général, on prend les bonnes décisions et tout est exécuté vite et bien. Pour ce couloir que j'avais oublié mais dont OLE m'a rappelé l'existence en le skiant un mois plus tôt, je m'étais fixé un timing que j'ai respecté pile poil à la règle et ce, afin d'être rentré à la maison pour midi et de commencer une nouvelle journée en famille. Estimer l'horaire et tomber pile dans les cordes (ou pas) est un moyen de tester sa (non) connaissance de soi-même et de vérifier sa bonne (mauvaise) estimation des difficultés et des différents paramètres de la course. Pour l'heure, ce fut un départ à 6h30 et le sommet à 10h. Ca tombait bien : à partir de 10h30, le couloir, ultra-encaissé, repasse à l'ombre et regèle. Pas de photos pour ce coup-ci, faut dire que je n'ai pas pris le temps d'en prendre.

5.1/E3/AD-

 
1700 m


seul

22

Rochers de l'Ours
2038 m

(Vercors)

par la pierre Vivari

le 6 février 2008

Parti un peu tard en raison de la météo moyenne, ça se dégage en milieu d'après-midi. J'étais parti pour les Crocs, face ouest, voie de droite, mais en longeant la falaise inférieure, des traces de raquettes montent dans la combe Noire. Je me décide à aller voir et rattrape deux surfeurs qui en bavent dans la profonde avec leurs raquettes. Je les dépasse rapidement et attaque la partie expo entre les barres en peaux. Je déchausse 50 m pour franchir un petit coup de cul à 40-45° puis remet les peaux au-dessus jusqu'au col entre les Crocs et l'Ours. L'arrivée logique est à droite, aux rochers de l'Ours. C'est une belle course qui mérite à être connue car très skiante du sommet à la cabane de Machiret. Ca se dégage entièrement au sommet pour m'offrir quelques belles couleurs à la descente, pendant que les chamois jettent un dernier regard à l'intrus qui quitte enfin leur vallon.

4.1/E3/PD

 
1000 m


seul

21

Pointes du Mouchillon
2400 m

(Belledonne)

couloir oriental

le 3 février 2008

C'est le premier couloir vraiment raide de la saison. Haut de 400 m, il présente une section supérieure à 50°/150 m avec une sortie encore plus raide. Et surtout une section très étroite et encaissée oùrares sont ceux qui ont eu la chance d'y faire des virages. Les conditions (30 cm de fraîche sur de la dure) étaient très bonnes durant l'approche. Des passages lustrées nous ont mis le doute au pied du couloir puis rapidement nous nous sommes retrouvés le nez dans la profonde à faire une véritable tranchée dans le couloir. Nous avons alors été rattrapés par une équipe fort sympathique : Ludwig Bourdon et Xavier Giraudeau (en surf) et leur ami Guillaume Rodier en gros skis de free-ride. L'étroiture est en condtions exceptionnelles : 4 m de largeur utile, grosse poudre. Le seul bémol sera la sortie qui présente un passage glacé > 50° avec cailloux suivi de trente mètres en neige mais très étroits et hyper creusés où il est extrêmement difficile et risqué de pauser un virage. Nous chausserons du coup juste en-dessous non sans être allés au sommet bien sûr, prendre le soleil. A la descente, les deux snowboarders décident quand même de chausser la planche en haut, craignant de le faire en pleine pente. Et ça passe même bien pour eux. La connerie du jour : Dan qui reste dans l'axe du couloir et qui n'a pas amaré son sac à dos posé dans la neige. Une coulée envoyée par ceux qui étaient zu-dessus envoie le sac illico 400 m plus bas, sous le cône du couloir. Il sera retrouvé sans autre souci. Une très belle course en conditions pas loin d'être parfaite, du ski décontracté dans cette neige et un partage fort sympathique entre glisseurs-alpinistes.

5.3/E3/D-

 
1300 m


DBL
LUD
XAG
GRO

20

Jas Mouton
2318 m

(Belledonne)

couloir sud-ouest

le 26 janvier 2008

Boulot le matin, repas en famille à midi, il m'était impossible de quitter la maison avant 14h. L'objectif était de trouver un couloir sud-ouest en neige transformée. Cela faisait un moment que j'avais ce Jas Mouton en tête, domaine exclusif des chamois. Allons donc voir. Ca commence mal : la route est barrée à 800 m à la Gorge. Il est plus de 14h30 et il me reste 3h avant le coucher de soleil. Je me dis qu'étant donné que ça grimpe bien, je devrais pouvoir réaliser les 1500 m qui me séparent du sommet en deux heures, faire une bonne pause en haut et descendre bien avant la nuit. Oui mais les erreurs se cumulent. Les chemins ne correspondent plus à la carte depuis les crues de 2005. Je me retrouve du mauvais côté du torrent (qui s'avèrera finalement être le bon à la descente !) et le traverse comme je peux, suivi d'un peu de sanglier en forêt pour rattraper le sentier. Un peu plus tard, je me trompe d'embranchement ce qui me vaut de redescendre un peu. Le retard gonfle ! Mais le pire est à venir : le très mauvais choix imaginé sur la carte de traverser entre Jean Collet et les cascades du Boulon : des vernes à tire-larigot, des talwegs raides et des ruisseaux mal comblés. Une galère rare : 3/4 d'h de combat acharné pour me sortir du bousier dont je passe les détails. C'est dans un état de fatigue avancé que je sors vainqueur de cette saloperie mais les chamois nombreux qui sautent dans tous les sens au pied du couloir me redonnent le moral, en même temps que le soleil que je retrouve. Il est 17h et il me reste 400 m de couloir à remonter. Je suis entamé mais maintenant que je me suis fais ch.. autant pousser jusqu'en haut. 17h35. Coucher de soleil sur le Vercors et débouché au sommet d'un être lessivé. Tout ça pour 3 minutes de carving dans le couloir en excellente neige de printemps. Pour ne pas prendre de risque supplémentaire je choisis de suivre les traces pour rentrer. Faire vite avant la nuit : 20 minutes "seulement" de bousier dans ce sens et bien sûr fin à la nuit noire mais sans autre incident.

4.1/E3/PD

 
1600 m


seul

19

Rochers du Parquet
1931 m

(Vercors)

couloirs est

le 24 janvier 2008

Jo avait repéré ces couloirs le week-end dernier. L'enneigement étant souvent limite dans cette partie sud du Vercors, c'était le moment d'en profiter. Au départ de Chichilliane (La Richardière), il n'y a pas des tonnes de neige mais au final ça skie encore à la bagnole pour quelques jours. Plus on monte meilleur c'est, le top étant les grandes pentes au-dessus de la forêt avec 5 cm de poudre qui recouvre la neige dure. Dans les couloirs, très belles ambiance au lever du soleil et une neige profonde encore froide mais qui a tendance à mater un peu. Une bien belle matinée en tous cas. En ce qui concerne la technique, le couloir de gauche est à 40° avec 50 m à 45° en haut. Celui de droite est presque moins raide (35-40°/200) mais présente 20 m très raide à la sortie (50°) qui obligent, si on les skie, à monter la cotation au max du niveau 4.

4.2-4.3/E2/AD-

1300 m




JBT

18

Crête St-Michel
1867 m

(Vercors)

versant ouest

le 22 janvier 2008

Chaque année, avec Sergio, nous essayons de faire au moins une sortie pleine lune. Celle-ci avait mal commencé car le sommet visé, le Moucherotte, était le seul pris d'assaut par des rouleaux de nuages poussés pare le vent de nord. Après moult tergiversations, nous sommes allés voir plus loin et c'était dégagé. Finalement, on est parti du stade de neige de Lans pour remonter sur la crête entre le Grand Cheval et le pic Saint-Michel. C'est court mais on y était tranquille et le terrain étant clairsemé, on s'est même fait plaisir à la descente, la frontale bien sûr, étant restée dans le sac.

1.1/E1/R

500 m




SMA

17

Aiguille d'Entrèves - col de Rocherfort

(Mont-Blanc)

face sud-est et descente des Marbrées

le 20 janvier 2007

C'est parti ! La neige est tombée en quantité sur l'Italie (2 m cumulés en haut val Ferret !!!), il y a eu deux jours de tassement puis un jour de redoux : on doit pouvoir venir taquiner les grandes pentes dominant Courmayeur en limitant le danger. Michel est de la partie. Comme moi, il ne connaît pas bien le secteur. Au final, une superbe matinée de ski avec des descentes en grandes courbes dans une neige poudreuse à l'étage supérieure tout ça pour 2h de montées au total. Cela m'a permis aussi de faire des photos et d'avancer la préparation du Toponeige Mont-Blanc qui va sortir cet automne. En tous cas, entre la lumière de ce versant sud et la différence d'enneigement, quel contraste avec la tristesse de Chamonix !

4.2-4.3/E2/PD+

 
- 3900 m


MPU

16

Truc - Vorassay - Charme
2299 m

(Mont-Blanc)

traversée

le 19 janvier 2007

Compte tenu des mauvaises conditions de neige pressenties jusqu'à moyenne altitude suite au redoux et à la pluie et étant seul, j'ai imaginé cette traversée depuis les Contamines en passant par le Truc, l'envers du truc, les chalets de Miage, le Vorassay et en remontant vers le Prariond pour finir à Saint-Gervais. Du coup, pour ne pas déplacer mon aimable taxi, j'ai même fini à pied jusqu'au Fayet, lieu de mon hébergement du week-end. Belle course terminée à la nuit noire en raison d'un départ tardif (13h). J'ai été surpris, sur des montagnes d'une telle facilité (nombreuses pentes de niveau 1 à 2) de ne rencontrer que quelques piétons au niveau du mont Truc. L'enneigement est correct en Mont-Blanc mais un peu inférieur à ce que nous avons en Belledonne.

4.1/E2/PD

 
2800 m


seul

15

Petite Moucherolle - rochers de la Balme
2151 m

(Vercors)

boucle ouest

le 16 janvier 2007

Ne voulant pas tracer dans la grosse profonde tombée ces jours, ce circuit m'est revenu à l'esprit : monter par les pistes de Corrençon, quasi désertes en cette journée maussade de milieu de semaine, jusqu'à la Petite Moucherolle puis enchainer sur le pas de Balme et les rochers homonymes avec descente par le serre du Play. Je n'ai rien regretté, d'autant que le temps s'est nettement améliorer, me proposant ainsi quelques beaux rideaux de lumière en fin de journée. Rencontre de quelques chamois et bouquetins et la satisfaction de cet après-midi de bon ski, même en forêt où la couche de neige est conséquente dès 1200 m (60 cm), englobant par sa densité, tous les pièges : racines, troncs, rochers... Pourvu que ça dure !

2.2/E2/R

 
1400 m


seul

14

Aup du Seuil 1864 m

(Chartreuse)

couloir Rectiligne en boucle

le 13 janvier 2007

Partis pour trouver le lever du soleil dans le cirque de l'Aup du Seuil, on n'a pas été déçu par cet instant magique même si on le connaît bien. On a même dû ralentir un peu, de peur de n'être au sommet trop tôt. La Chartreuse, comme le Vercors d'ailleurs, quand les sapins sont chargés de neige, ça manque de qualificatifs. Une fois sur la crête, on a été skier le couloir rectiligne que ni l'un ni l'autre ne connaissions. Un peu déçus car il n'est pas très skiant : deux étroitures de 1m50 et le reste pas bien large. En plus, la neige n'était pas de bonne qualité : le vent a vraiment dû souffler très fort pendant cette brève mais grosse chute de neige (50 cm) de la nuit de vendredi à samedi. Ce fut donc une sortie pour les yeux.

4.3/E2/PD+

 
800 m


DBL

13

Pic Lamartine
2752 m

(Belledonne)

face est + couloir de l'Aiguillette

le 02 janvier 2008

C'est pour l'instant une des plus belles de la saison. Du grand Belledonne comme on l'aime : des vallons très skiants, de la poudre sur quasi tout l'itinéraire (grâce aux 20 cm tombés en moyenne dimanche) et deux jolis couloirs au pied du point culminant du massif qui se prend pour la Meije. Nous sommes partis du Rivier et sommes montés jusqu'au col de la Balmette avant de gravir l'arête jusqu'au pic Lamartine. Descente en face est par un couloir en forme de S puis courte remontée jusqu'à une épaule d'où démarre le couloir dit de l'Aiguillette. Une belle matinée entre copains. Le secteur est encore peu tracé depuis la dernière chute et il reste de la place pour faire sa trace dans de nombreux vallons et petits couloirs secrets.

4.3-4.2/E2/PD+

 
1600 m


JCP
JMT
MZM

12

Belleface Basso
2707 m

(Miravidi)

face sud

le 31 décembre 2007

Une bien belle face ! 1100 m du sommet à la voiture avec seulement un replat intermédiaire, le reste étant à 35° soutenus avec passages à 40°. Ca ne pinaille pas à la montée mais entre deux déchaussages pour franchir des bombés raides et en neige très dure et quelques pauses séances photo, il m'a quand même fallu deux petites heures pour atteindre le sommet. En revanche, et c'est un point de comparaison intéressant, le timing de cette journée étant serré, je n'ai donc pas traîné à la descente réalisée d'une traite en 10 minutes sur une neige souvent dure pas encore dégelée à 11h du mat et sollicitant les cuisses. Certains diront qu'à ce rythme on ne savoure pas la descente. Ce n'est pas vrai. Même si ça va de plus en plus vite avec les skis actuels plus larges, le plaisir est bien là en prenant les courbes à grande vitesse.

3.3/E1/PD-

 
1100 m


seul

11

Tête d'Armancette
2069 m

(Mont-Blanc)

boucle ouest

le 30 décembre 2007

Petite balade de l'après-midi (A-R en deux petites heures) après la petite perturbation de la nuit et du matin qui a laissé 5 cm de neige à 1000 m et 10 cm vers 2000 m. C'était aussi l'occasion d'une reconnaissance de cet itinéraire qui sera parfait comme balade d'initiation après une prochaine chute de neige de 50 cm afin de remplir suffisament la partie forestière vers 1700 m. Du coup, je suis descendu par la face sud, nettement plus raide mais dégagé (c'est en fait un couloir d'avalanches) où j'y ai trouvé un bon fonc dur recouvert de la petite couche de fraîche. Pour le haut, je voulais pousser jusqu'au Monthieu mais un brouillard très dense m'en a dissuadé.

3.1/E1/F

 
900 m


seul

10

Genepi
2834 m

(Mont-Blanc)

couloir est

le 29 décembre 2007

C'est un bien beau vallon que celui-ci, au départ de la Poya (entre Martigny et Champex) très skiant et qui amène à un replat à 2500 m d'altitude où se présentent pas mois de 8 couloirs hauts de 200 à 300 m menant aux crêtes du Génépi ou aux Six Carro. Nous avons choisi le plus à droite, le plus orienté est et probablement celui avec la neige la plus douce. Il faut dire que depuis près de 3 semaines, le vent a fait son travail dans les pentes et en altitude, la poudre a été remplacée par des neiges souvent dures et avec peu d'accroche. Fort heureusement ce n'était pas le cas dans ce somptueux couloir tournant, bordé par une belle tour rocheuse en rive droite. Et l'occasion d'une première sortie à skis avec Michel Puissant dont le palmarès en pente raide n'est plus à présenter, et rencontré il y a près de deux ans au col du Varo dans les Aravis.

4.3/E2/AD-

 
1700 m


MPU

09

Tabor - Oreille du Loup - Perollier
2389 m

(Taillefer)

grand circuit de la Chinarde

le 27 décembre 2007

C'est un circuit qui va devenir de plus en plus classique, j'en fais le pari. On monte au Tabor par sa voie normale puis on skie la face nord-est sur environ 300 m. Deuxième montée au sommet 2312 entre Tabor et Oreille du Loup puis descente de son couloir nord-est sur 400 m environ. Troisième montée à l'Oreille du Loup puis descente de sa face nord-ouest, encore sur 300 m. Dernière montée au Perollier par le col de l'Oullière et l'arête est puis ski en face sud. Une très belle combinaison sans recouper se trace avec des neiges variées, de mieux en mieux à chaque descente, le meilleur étant la quasi moquette en face sud du Perollier descendue en quelques secondes. Retrouvailles avec OLE avec qui je n'avais pas skié depuis plus d'un an, et rencontre de Serge Ravel, bien connu dans le milieu de la grimpe pour avoir ouvert de nombreuses voies notamment en Oisans sauvage avec l'ami Cambon.

4.1-4.2-4.1-

4.1/E2/PD+
2000 m


OLE
PBV
SRV

08

Pécloz
2197 m

(Bauges)

couloir sud-ouest

le 19 décembre 2007

C'est un joli couloir, bien encaissé et très esthétique. Le départ se fait dans l'ombre et le givre près de la chapelle de Bellevaux puis on retrouve des pentes bien ensoleillées où il fait bon et où les chamois paissent tranquillement. A la montée à pied du couloir, Marc nous impose un rythme de 16m/min (dixit l'altimètre) si bien qu'en un gros quart d'heure, le couloir est remonté et c'est le sommet. La neige est correcte, pas de poudre, pas de transfo non plus mais agréable à skier, un peu dure dans l'axe, plus molle sur les rives. Dans le bas, Marc nous dégotte un passage en rive droite. Ca commence par des sauts dans un ruisseau dont un avec atterrissage sur bosquet de vernes ! Et puis c'est de plus en plus raide et de plus en plus sanglier. Déchausser sera obligatoire, encore un peu et on sortait la corde. Si vous avez la même idée, oubliez et gardez le chemin de montée !

4.1/E3/PD

 
1350 m


JPO
MZM

07

Dent d'Arclusaz 2041 m

(Bauges)

face ouest par la Cochette

le 16 décembre 2007

Rebelotte préalpes au couchant mais cette fois avec une autre équipe et dans un autre massif : il s'agissait aujourd'hui d'éviter la Chartreuse surfréquentée (et surtracée) et Vercors un poil moins enneigé. Ce fut chose faite avec cette face ouest par la brèche de la Cochette qui réserve du très bon ski sur 700 m dans une zone entièrement dégagée dès 1300 donc ce qui est rare dans nos contrées. Plus bas, le chemin forestier est parfaitement skiablke sauf qu'entre 1120 et 1000 m exactement, il présente une section raide très boisée et pierreuse et insuffisamment enneigée (le coin a moins reçu que la Chartreuse). Petit portage vite fait à la descente puis on a trouvé un champ permettant de skier à la voiture et même un peu plus bas. Il y a avait 4 traces de la veille mais ça ne nous a pas gêné : c'est large et en haut, on a choisi un autre couloir virge de traces pour sortir sur la crête. il en reste encore un autre plus à gauche pour les futurs prétendants. A noter toutefois malgré l'altitude modeste, la traversée vers 1800 m pour gagner la base du couloir est raide et se prête bien à un départ de plaque : y'a qu'à voir le ravin en-dessous. Là, ça nous a paru très stable mais si on a un doute, mieux vaut renoncer car si ça part, y'a des chances de se faire embarquer sur plusieurs centaines de mètres.

3.3/E2/PD-

 
1250 m



DAG
LAG
JMB
JMT
SMA

06

Granier, sommet sud
1931 m

(Chartreuse)

par la balme à Colon

le 15 décembre 2007

Itinéraire un peu mythique, en avance sur son temps puisque déniché par Volo et ses acolytes il y a près de 30 ans alors que l'on pratique couramment ce type de ski que depuis quelques années. C'est en tous cas majeur avec une neige excellente, suffisante puisque l'on skie sans souci la barre sommitale (même en peaux à la montée) et ça vaut sans problèmes les itinéraires de plus haute montagne réputés splendides. Y'a pas à dire, quand les arbres sont chargés de neige et de givre, une balade au levant (ou au couchant) entre les tours de calcaire, c'est quand même nettement plus beau que ces champs de poudre monotones d'altitude. En tous cas, l'ambiance était à la rigolade et on en a pris plein les yeaux. Pas vingt mètres de mauvaise neige du sommet à la voiture, et pas un caillou de touché. Très bon pour une mi-décembre !

3.3/E3/PD-

 
900 m



JPC
PBV
PPY

05

Montaveilla - pied du mont Aiguille
1971 m

(Vercors)

combe des Bachassons et combe nord de l'Aupet

le 12 décembre 2007

Premier jour après trois jour de mauvais temps sans interruption. Le constat est édifiant : on relève dès 1100 m 40 à 80 cm de neige fraîche selon les massifs et près de 1m50 vers 1800 m. Le Vercors est n'est pas en reste avec 40 cm à la Bâtie au-dessus de Saint-Michel les Portes et des quantités mesurées jusqu'à 1m20 sans apport de vent en montant vers le pas des Bachassons. Sur les plateaux, on a failli se perdre dans le brouillard et on a laissé tomber l'idée de boucle par le pas de la Selle. Après la descente, remise des peaux et remontée jusqu'au pied de la voie normale d'anthologie où Philippe nous montre une superbe descente dans les bois. Bon gavage de poudre aujourd'hui, pourvu qu'il n'y ait pas de retour de foehn cette fois-ci.

2.2/E1/R

1700 m




NMO
PPY

04

Pointe de la Petite Valloire
2346 m

(Belledonne)

couloir nord-ouest

le 20 novembre 2007

Dernière sortie de cette première moisson de ski de la saison et premier couloir fort sympathique, découvert lors de la montée dans le vallon de la Petite Valloire sans vraiment de but de course. Il nous est apparu bien blanc et il a suffit de se regarder pour comprendre que c'était là qu'on allait skier. Trace pénible à la montée (jusqu'à 1 m de neige dans le couloir) puis bon ski ensuite jusqu'au chalet. Plus bas, il faut se méfier des cailloux et préférer des vieux skis pour pouvoir déchausser, comme on l'a fait, à 10 minutes de la bagnole à 1250 m. Côté ciel, encore de belles éclaircies mais le vent du sud forcit et commence à tout nettoyer. Espérons qu'il en reste un peu avant la prochaine couche !

4.1/E2/PD

1300 m




PPY

03

Orionde
2041 m

(Belledonne)

versant ouest

le 18 novembre 2007

Partis en début d'après-midi du col des Mouilles, nous sommes montés à Orionde par un système de pistes versant nord qui rejoint, sur la croupe ouest, l'itinéraire venant de pré Marcel vers 1500 m. Les paysages sont somptueux avec les arbres encore chargés de neige. Au sommet, JC et JMB profitent du paysage alors que Jean-Marc et moi skions un bout du versant SW sur une neige en cours d'humidification. Nous les rejoingnons au sommet pour la descente à l'heure où le soleil se rapproche de l'horizon. Malheureusement, de fins nuages, annonciateurs d'une dégradation, nous privent d'une lumière comme celle que l'on a pu avoir la veille au Veymont. On se console avec du bon ski de poudreuse même si la quantité de neige insuffisante pour masquer les blocs, oblige à skier prudemment dans les parties caillouteuses.

2.2/E1/R

1200 m



JCP
JMB
JMT

02

Grand Veymont
2341 m

(Vercors)

face ouest en boucle

le 17 novembre 2007

Montée pas de la Ville puis versant nord ; descente face ouest jusqu'à la source des Serrons et retour par le pas de la Ville avec, au passage, un petit tour à pied sur la crête de Pierre Blanche pour voir le lever du soleil, invisible depuis le pas.
Partis avec le doute d'avoir moins de neige qu'en Chartreuse ou nord Vercors, on a été très surpris : il y a près de 80 cm à la sortie de la forêt ! Le deuxième doute concernait la face ouest du Veymont souvent pelée en hiver. Finalement, ça passe bien sans déchaussage. Côté ski, ça touche un peu sur le haut de la face ouest mais la suite est assez bonne sur une neige compactée par le vent. Sous le pas de la Ville, on fait attention sur 100 m puis on lâche les chevaux en grosse poudre jusqu'en bas. Le plus beau moment restera le lever de soleil exceptionnel avec la mer de nuages.

3.1/E3/PD

1500 m



ELA

01

Grand Cheval
1850 m

(Vercors)

versant ouest

le 14 novembre 2007

Une première petite sortie pour voir les conditions et bonne surprise : un tout petit 500 m de déniv certes mais pas une seule touche. Une sous-couche de 5 cm de neige dure empêche de toucher le fond qui de plus, sur les pistes, est essentiellement herbeux avec des pierres de petite taille. Une bonne reprise donc qui permet de se remettre dans le bain : comment on colle les peaux ? qu'est-ce qu'on prend dans le sac à dos ? sait-on toujours skier ?... Côté quantité, il y avait, sur ce fond dur de 5 cm donc et qui est présent à partir de 1400 m, 25 cm de poudre au stade de neige de Lans et 45 cm en moyenne vers 1800 m. Après la balade, je suis allé du côté de Corrençon où j'ai pu voir qu'il avait bien neigé : pas moins de 35 cm à 1100 m en fin d'après-midi. A noter la route qui était dans un sale état et déjà les premiers véhicules en difficulté.

1.1/E1/R

500 m



DAG : Damien Arnaud-Goddet (1)
DBL : Daniel Bertholet (2)
ELA : Etienne Lauras (1)
GRO : Guillaume Rodier (1)
JCP : Jean-Christophe Pérès (2)
JMB : Jean-Marc Bormann (2)
JBT : Jo Bertoncini (1)
JCR : Joël Crose (1)
JPC : Jean-Pierre Claudet (1)
JPO : Jean-Christophe Poirot (1)
JMT : Jean-Marc Taupiac (3)
LAG : Laurent Arnaud-Goddet (2)
LAL : Lionel Allemand (1)
LUD : Ludwig Bourdon (1)

MLF : Manu Le Folgoc (2)
MPU : Michel Puissant (2)
MZM : Marc Zelsmann (3)
NBU : Nicolas Büsch (1)
NCA : Nicolas Cardin (1)
NMO : Nicolas Mossière (5)
OLE : Olivier Lesbros (3)
PBV : Philippe Bouvat (2)
PPY : Philippe Peyre (4)
SMA : Serge Maraval (5)
SRV : Serge Ravel (1)
XAG : Xavier Giraudeau (1)
sorties seul (16)