Regarder 2005 : le printemps (sorties classées par ordre chronologique décroissant, la suite ici)
52 (Vercors) 15
juin 2005 le
troglodyte mignon De
même taille (9cm de long !) mais un poil (une
plûme devrait-on dire !) plus lourd que les
deux espèces de roitelets (9g contre 6g pour
ces derniers), le troglodyte est la
troisième plus petite espèce d'oiseau
d'Europe. Il n'en demeure pas moins présent
en tous milieux un tant soit peu boisés, des
grandes villes à la limite des forêts
montagnardes. Ce petit oiseau très
répandu reste toutefois "farouche" pour sa
taille et garde une distance de
sécurité avec l'observateur proche de
celle d'espèces beaucoup plus grandes. En
plus, toujours en mouvement et souvent dans des
taillis, Il n'est donc pas évident à
photographier. 51 (Taillefer) 8
juin 2005 circuit
d'Ornon le
renard roux Une
balade de presque 1500m de dénivelé
au départ du col d'Ornon. Le secteur est
très sauvage et je n'ai rencontré
personne. Je ne décrirai pas le
détail de la boucle effectué dans ce
versant est des crêtes de Chantelouve et
d'Ornon, laissant à chacun le soin
d'imaginer son propre circuit. Si l'on part pour
idée de randonnée, le mieux est de
faire l'aller-retour par le sentier de Plancol et
puis, si on le souhaite continuer les crêtes
pourquoi pas jusqu'au Taillefer ! En revanche, si
l'on souhaite observer la faune sauvage, il est
recommandé de sortir des sentiers battus
à la montée et de revenir par le
sentier de Plancol. Ce pan de montagne m'a permis
d'observer de nombreuses espèces : chamois,
chevreuils, renards, marmottes, aigles royaux,
lagopède, perdrix bartavelle,
tétras-lyre et d'autres... Deux renards se
sont montrés ce matin. Le premier m'a
rapidement détecté mais était
déjà à une certaine distance
et s'est donc laissé un peu admirer. Le
second était beaucoup trop occupé
à chasser une souris pour faire attention
à moi et j'ai pu faire quelques
clichés. Le renard est fréquent dans
tous les milieux ouverts mais son observation en
plein jour n'est pas si fréquente et souvent
furtive. On le rencontre en montagne jusqu'à
la limite des alpages. 50 2187m (Belledonne) 5
juin 2005 par
le Collet
d'Allevard Encore
une belle randonnée, assez courte,
intéressante et pourtant peu courue. On est
parti du Super Collet d'Allevard, monté au
col de Claran et on a terminé par
l'arête nord. On a ensuite traversé
sur le col du Gollet pour revenir par le sentier en
face ouest. Une fois quitté le départ
au milieu des pistes de ski (quoique bien vert et
pas désagréable), chaque portion a
son charme : un peu de forêt montagnarde,
prairies de rhodos (pas encore en fleurs) avec vue
panoramique sur la vallée, arête
terminale un peu aérienne avec un ou deux
passages où l'on met les mains. Je me
rappelle y être venu en 1983 ; il
était bon de se rafraîchir la
mémoire puisque, mis à part en hiver
avec les skis, je n'y avais pas remis les pieds en
saison estivale. De nombreux animaux ont
accompagné la balade (chevreuil, chamois,
marmottes, lagopède, aigle royal...). Pour
information, il reste un peu de neige sur la Grand
Charnier mais cela ne gène pas l'ascension
puisque l'on aura seulement à mettre les
pieds dessus sur le névé sommital peu
raide. Avec Valérie PDS. 49 (Belledonne) 4
juin 2005 par
la cascade des 7 Laux Le
lagopède alpin Près
de 1300m de dénivelé mais une
distance très courte de la voiture au
sommet. Cela donne une montée bien raide,
d'abord sur un sentier étroit puis,
au-dessus des lacs, à travers pentes
d'herbes, éboulis et petites barres.
Au-dessus du lac de la Sagne, je suis montée
par l'arête ouest et descendu directement par
le couloir ouest encore en névé. Du
coup, la descente fut très rapide (moins
d'un quart d'heure) pour les 500m sommitaux ! Jolie
balade un peu escarpée (difficulté :
F) avec de belles vues sur le plateau des lacs et
un sommet peu fréquenté, le plus au
sud du chaînon du rocher Blanc. Le
lagopède alpin a élu domicile dans
ces pentes mi-herbeuses mi-rocheuses. Cet oiseau de
la famille des galinacées est toujours aussi
plaisant à observer quand il se laisse
approcher. Et cela dépend des jours. En
général, il est très peu
farouche par beau temps calme mais inabordable par
temps couvert ou venté. A noter
également de nombreux bouquetins dans la
montée aux 7 Laux, d'apparence galeuse en ce
moment du fait de la mue de printemps. Et info
pratique, un débit important du torrent que
le sentier traverse à gué
après 250m de dénivelé. Et
attention : si ça passe limite le matin
à la fraîche, quand le soleil
accélère la fonte en journée,
cela devient plus que limite. Un bon saut de 3m
avec certitude d'être emporté par le
courant en cas de raté ! Je suis parti de la
voiture vers 17h et j'ai
préféré traverser le torrent
30m (en déniv) au-dessus du passage normal,
là où le cours d'eau se divise en
trois branches du coup moins virulentes
! Ci-dessus,
le lagopède, le tétras des
neiges, jouant à cache-cache dans
les blocs. Le mâle se distingue
aisément de la femelle par son
plumage plus uniforme et ses caroncules
rouges. Et
le bouquetin, hôte des adrets de
Belledonne... 48 (Vercors) 29
mai 2005 pas
de Serre-Bryon et
Etoupe Un
très joli circuit sauvage où je n'ai
vu que 3 randonneurs à 30 minutes de la
bagnole au retour. Montée : par le
Serre-Bryon, magnifique. Le sentier, escarpé
et en balcon, exploite au mieux les faiblesses du
terrain sans être vraiment difficile. A noter
cependant la persistance ce printemps de
névés dans tous les couloirs. Le
couloir de sortie au pas de Serre-Bryon
n'échappait pas à la règle et
il a fallu tailler des marches et faire gaffe en
baskets. Autre danger, les quadrupèdes qui
évoluent sur les vires au-dessus. Un chamois
s'est déplacé au-dessus de moi et m'a
bombardé de pierres. Il fallait vraiment
surveiller et éviter au bon moment. Bref, le
casque pourrait avoir son utilité.
Traversée sur les hauts plateaux : comme
toujours, le contraste est saisissant au sommet.
Pour rejoindre le pas Etoupe, on peut passer
où l'on veut, soit par les crêtes (au
plus court), soit en descendant versant ouest et en
traversant au gré de ses envies. Descente :
le pas Etoupe est un véritable bousier ! La
partie haute est raide, mi-terreuse, mi rocheuse,
il faut être vigilant et de vraies chaussures
de marche semblent préférable pour
optimiser l'accroche dans les passages glissants en
terre ou en herbe. En même temps, il ne faut
pas traîner, le couloir est un
déversoir de cailloux avec la quasi
certitude d'être laminé si un autre
animal (quadrupède ou bipède) se
situe en amont. Il y a une partie où l'on
est obligé d'être dans l'axe mais dans
le haut et dans la moitié inférieure
mieux vaut emprunter la rive droite. Le casque est
encore plus conseillé que dans le
Serre-Bryon. Il vaut mieux revenir par le pas Morta
mais là-encore, l'orientation nord-est fait
que le couloir du haut est en neige. Observation de
nombreux chamois et de tétras-lyre dont les
pariades sont encore très
actives. 47 (Chartreuse) 22
mai 2005 par
le couloir de Jusson Une
jolie balade au départ des 3 fontaines
au-dessus du col de la Placette, de près de
1200m de dénivelé. Le chemin ne
pinaille pas dans la forêt. Un peu d'alpage
fleuri permet de faire la jonction avec les 150m
sommitaux entre les barres rocheuses où il
faut être un peu plus méfiant,
notamment sur les passages rocheux où les
mains sont indispensables. Ce jour, avec le temps
incertain et le sol un peu gras, c'était un
peu glissant mais les prises sont toujours
très bonnes. Sortie réalisée
avec Vincent Fiori qui retrouvait le chemin de la
montagne et un vrai sommet après son
opération de janvier. Il n'y a plus
qu'à souhaiter que cela aille de mieux en
mieux et qu'il puisse aborder sereinement des
courses plus sérieuses. Ce fut en tous cas
un réel plaisir de partager cette
randonnée ensemble, qui reste un joli truc
dans les plus proches de Grenoble (moins de 30
minutes de bagnole). 46 (Belledonne) 20
mai 2005 printemps
au plateau de l'Arselle Petite
sortie du soir après le boulot. Le site,
habituellement très fréquenté,
était d'une rare tranquillité. Une
ambiance propice à la détente. Sinon,
deux remarques plus terre à terre : d'abord
la neige encore bien présente sur l'ensemble
de la randonnée (impossible de faire le
circuit pieds au sec) et ensuite un carton rouge
aux Grenoblois qui nous ont gratifié d'un
secteur toujours aussi pollué : papiers,
sacs, boîtes de conserves et autres
détritus en tous genre qui jonchent le sol,
à la fois sur le plateau mais surtout tout
autour des lacs. Une honte ! Le
casse-noix moucheté (à
gauche) et le merle à plastron sont
deux espèces d'oiseaux de taille
moyenne, typiques de l'étage
subalpin. Le premier reste
inséparable des résineux et
notamment du pin arole qui lui fournit
gîte et nourriture. Le second
préfère les milieu plus
ouverts et reste avant tout un
insectivore, appréciant
également les lombrics. Alors
que la haute montagne affiche encore un
caractère austère avec des
faces nord bien enneigées (ici la
face nord des Rochères), un couple
de tarin des aulnes se baladait sur le
plateau de l'Arselle à la recherche
de matériaux pour son
nid. Le
printemps, c'est avant tout
l'époque des fleurs en montagne.
C'est toujours un plaisir de retrouver
l'alpage fleuri à partir de la
mi-mai et jusqu'en juillet. La
pensée (à gauche) et encore
plus la primevère hirsute sont
parmi les premières fleurs à
pointer le bout de leur mai au mois de
mai. Les jonquilles étaient
également de la partie ainsi que
quelques gentianes. Bientôt, ce sera
au tour des rhododendrons et du magnifique
lys orangé. 45 16
mai 2005 la
mésange charbonnière
(II) Un
couple de mésanges
charbonnières a élu domicile
dans un nichoir spécialement
confectionné pour elles. Les allers
et venues n'arrêtent pas pour
nourrir les oisillons avec une
fréquence estimée de l'ordre
de 500 nourrisages par jour !!! 44 (Chartreuse) circuit
des forts 11
mai 2005 course Le
passage de Joël Crose (voir rubrique
compagnons)
sur Grenoble, en formation l'après-midi,
nous incitait à faire une sortie ensemble ce
matin-là. Et on n'a rien trouvé de
mieux (une fois de plus) que de se concocter une
belle bambée. Le tracé fut le suivant
(tout en courant bien sûr !) : Départ
de Grenoble même, mise en jambes jusqu'aux
quais de l'Isère, hors-d'uvre avec la
montée à la Bastille, petite
récup sur le faux-plat puis montée au
Rachais et traversée (de
récupération si l'on peut dire)
jusqu'au col de Vence. Le plat de résistance
est alors servi : la montée au Saint-Eynard
(qui curieusement, pour ma part, fut le moment
où je me suis senti le plus à l'aise
de la journée). De là, on attaque une
traversée (longue sur un sentier pas
toujours propice à la course) sur les
crêtes jusqu'au pas de la Branche. La
descente versant est (interdite par
arrêté municipal) est casse-gueule. Il
y a des cables dans le haut mais ils sont fins et
pas toujours fiables avec de nombreux passages
terreux très raides. Vraiment un sentier du
vertige ! Mon frère l'avait fait par terrain
glissant et s'était mis "terreur". Y'a de
quoi mais là, ça allait bien. La
suite ? Descente sur St-Ismier, Biviers,
Montbonnot, Meylan et fin en bus et tram. Quand
même environ 30km et 1500m de
dénivelé. Et comme on ne fait jamais
ce genre de balade en courant, il devrait rester
quelques séquelles dans les jambes les jours
à venir. Sinon, c'est une belle
randonnée au départ de la ville ; il
est préférable de revenir par le pas
de Faïta, un peu plus loin sur les
crêtes mais moins dangereux avec retour dans
le Manival. Sur le trajet, on peut en profiter pour
visiter les forts rencontrés : Rabot,
Bastille, St-Eynard. Vues panoramiques sur le
Grésivaudan et la ville et coup d'il
à l'intérieur sur la verte
Chartreuse. Nombreuses échappatoires :
Bastille, Jalla, Vence, Saint-Eynard... mais une
fois la descente entamée sur le
Grésivaudan, il faudra rentrer. Nous sommes
partis en short et tee-shirt et deux barres de
céréales nous auraient bien servi.
D'autre part, il n'y a que deux points d'eau sur
l'itinéraire. Pas très bien
placés (l'un à la Bastille, juste
avant la montée au Jalla, l'autre au col de
Vence) il seront cependant les bienvenus.
Après, il faut tenir jusqu'à Biviers
ou Montbonnot pour trouver une fontaine. 43 (Vercors) circuit
de Malatra 7
mai 2005 le
cerf Au
printemps, lorsque les prairies reverdissent, les
cerfs remontent vers le plateau d'Ambel. Le site
compterait plus de 250 têtes nous a t-on
rapporté ! Ce matin, deux cerfs ont
joué à cache-cache dans la
hêtraie, avant de disparaître
définitivement au cur de la
forêt. On
notera sur les photos, les deux amorces
des bois qui vont commencer à
repousser. 42 (Vercors) 6
mai 2005 éclaircie Entre
deux gouttes d'eau, une jolie balade sans
difficultés au lever du jour, sur le
Platary, au-dessus de Chichilliane. Les
premières fleurs pointent le nez, les
chamois se baladent sur la crête, le
tétras-lyre chante : le printemps s'installe
en montagne. On a bénéficié
d'une belle lumière matinale avant le
brouillard qui a pris l'habitude d'envahir les
montagnes systématiquement en début
de matinée depuis quelques jours. La balade
peut se faire en boucle : départ du col du
Prayer, descente par la bergerie des Ayes en
cheminant un instant sur les crêtes
(très belle vue sur Trièves, Vercors,
Dévoluy et Oisans) et en passant au "trou"
indiqué sur la carte. Situé au nord
du sommet, sur la crête, c'est une arche
naturelle à travers la roche calcaire. Avec
JC Péres. 41 (Vercors) 5
mai 2005 le
cincle et le torrent Le
site est très touristique et assez
fréquenté de part sa proximité
de Grenoble. Pourtant, après quelques
minutes de marche, un oiseau s'envole des bords du
torrent. On dirait un merle (ce qui lui a valu son
surnom de merle d'eau) mais un peu plus loin, on le
retrouve là, sur la berge, voletant de
rocher en rocher, plongeant même, à la
recherche de sa nourriture. Et là on
découvre son poitrail tout blanc. C'est le
cincle plongeur, hôte exclusif des torrents
et rivières. 40 (Belledonne) 4
mai 2005 le
réveil de l'alpage Jolie
randonnée, facilement réalisable en
boucle (montée par le crêt du Poulet,
descente par Pierre Roubet) au départ du col
du Barioz. Ce jour, l'éclaircie matinale
était des plus belles, entre l'orage de la
nuit et le brouillard de la journée.
L'alpage s'est animé : les coqs chantaient,
le cerf se nourrissait de l'herbe fraîchement
repoussée et une trentaine de jaseurs
boréaux, qui n'avaient pas rejoint encore
leur habitat nordique, se baladaient dans le
secteur. La balade est sans difficulté mais
il reste encore pas mal de neige. J'avais pris (une
première pour moi !) des raquettes pour le
plateau sommital supposé encore bien
enneigé (et ce fut le cas) gracieusement
prêtées par mon ami Jean-Christophe.
Je n'ai pas tenu plus de 5 minutes ! Non seulement,
cela me rendait très bruyant
(comprométant du même coup
d'éventuelles observations d'animaux) mais
en plus je trouve que l'on ne marche pas
naturellement avec ces engins aux pieds.
Sûrement une question d'habitude mais faut
reconnaître que quand on fait du ski, y'a pas
photo entre les deux moyens de progressions sur
neige. J'ai du coup continué à pied,
en m'enfonçant certes un peu plus mais en
allant plus vite ! 39 30
avril 2005 la
forêt de Saou La
forêt de Saou compte parmi les sites à
visiter dans la Drôme. Les randonnées
possibles sont nombreuses jusqu'au point culminant,
les 3 Becs, situé à l'est du massif
et réputé pour la grimpe. Le site est
atypique : c'est en fait comme une grande assiette
avec les bords relevés. Tout autour, des
falaises, au milieu, une forêt. On peut y
pénétrer par deux routes qui
franchissent chacune une cluse. Le village de Saou,
situé juste en périphérie,
mérite aussi le détour et je ne
saurais que conseiller de terminer la
journée par un repas au restaurant "l'oiseau
sur sa branche". Réservation vivement
conseillée ! Avec Val PDS
ci-contre,
le milan noir, reconnaissable à sa
queue fourchue, hôte des
forêts et cours d'eau. 38 29
avril 2005 les
vautours de Rémuzat Le
rocher du Caire domine le beau village de
Rémuzat au cur de la Drôme.
C'est aussi le lieu où les
spécialistes ont choisi de
réintroduire le vautour fauve il y a
quelques années. Depuis, l'espèce s'y
est bien implantée et on peut facilement
observer ces grands planeurs au-dessus du village.
Avec Val PDS
Ci-dessus,
de gauche à droite : Le rocher du
Caire depuis Rémuzat, vautours
fauves (X2), vautour moine Ci-contre
: Le Vautour moine (X2), espèce
voisine en cours de réintroduction
dans nos montagnes. Ce jour-là,
deux individus évoluaient en toute
liberté avec les vautours fauves et
autres rapaces. Un beau spectacle
! 37 28
avril 2005 les
villages drômois La
Drôme compte de nombreux villages à
ossature médiévale. Un certain nombre
d'entre eux sont mêmes recencés comme
parmi les plus beaux villages de France. Un petit
aperçu en images. Avec Val PDS
Ci-dessus,
de gauche à droite : Mirmande (X2),
Le Poët-Laval Ci-contre
: Le Poët-Laval,
Dieulefit. Ci-dessous
: l'hirondelle de fenêtre,
hôte de tous les villages, le
chardonneret (X3) petit passereau
typiquement adapté au milieu
campagnard. 36 27
avril 2005 oiseaux
de la campagne : le
busard cendré, l'alouette des champs, la
perdrix rouge Espèce
migratrice chez nous, contrairement
à son voisin le busard saint-martin
déjà présenté
sur ce site, le busard cendré s'en
distingue par une allure plus fine et
quelques détails du plumage. C'est
une espèce de plaine que l'on peut
rencontrer localement dans les zones
ouvertes de moyenne montagne et qui niche
au sol, souvent dans les champs
cultivés. Le
printemps installé, l'alouette des
champs ne peut passer inaperçue par
son champ émis durant une grande
partie de la journée et en vol. il
suffit alors de lever les yeux pour
apercevoir l'oiseau. C'est une
espèce des milieux ouverts mais qui
ne craint pas l'altitude ; on la rencontre
en effet des plaines cultivées aux
prairies subalpines. Dans les Ecrins par
exemple, elle fréquente les alpages
du Valbonnais jusqu'à plus de 2500m
! La
perdrix grise est une espèce
campagnarde typique. Elle fréquente
volontiers les labours et les terres
cultivées mais jamais très
loin de haies et forêts où
elle court se mettre à l'abri en
cas de danger. Elle remplace sa voisine la
bartavelle en milieu de moyenne montagne
et en plaine. 35 25
avril 2005 la
morille (II) et
l'orchidée La
morille et l'orchidée cohabitent.
C'est le printemps en montagne ! 34 24
avril 2005 la
morille (I) Le
printemps est bel est bien là. Les
feuilles commencent à s'ouvrir
jusque vers 800m d'altitude. Cette
période, c'est aussi la
période des morilles. Champignon
très recherché, il n'en
demeure pas moins difficile à voir
et les connaisseurs des "places" à
morilles se gardent bien de les
communiquer. En cuisine, c'est un
excellent comestible qui accompagne bon
nombre de plats et peut même se
consommer seul. Mais attention à
bien les faire cuire car une morille crue
présente des
propriétés
toxiques. 33 23
avril 2005 le
pigeon ramier Le
pigeon ramier est une vraie espèce
sauvage, qui n'a de rapport avec notre
pigeon citadin que l'appartenance à
un même ordre. D'ordinaire
forestier, on le rencontre jusque dans les
parcs des grandes villes. La barre alaire
blanche permet de l'en distinguer
aisément. 32 19
avril 2005 sentier
de Londonnière Le
sentier qui mène à la cabane de
Londonnière est taillé à flanc
de montagne, traversant des ravins abrupts, royaume
du chamois qui commence à revêtir sa
robe d'été. Arrivés à
la maison forestière, le contraste est
saisissant au milieu de ce replat de verdure
où, malgré les restes d'un peu de
neige, ça sentait bon le printemps. La
mésange noire (photo 1) avait d'ailleurs
repris de l'activité au milieu des
mélèzes. Pour faire une boucle, on
peut, après avoir visité le secret
vallon de Londonnière, revenir par la
vallée que l'on gagne par une descente raide
mais sur un bon sentier. Et au bord du ruisseau, un
groupe de mésanges à longue queue
(photo 2), visitait les arbustes, peut-être
à la recherche des premiers
insectes. 31 18
avril 2005 le
pic noir (II) Le
percement de la loge découverte le 3 avril
est presque achevé. Le mâle s'occupe
des dernières finitions avant la ponte et la
femelle vient visiter le futur nid. 30 10
avril 2005 le
bois de la Bâtie Dans
le bois de la Bâtie le long de
l'Isère, ça grouillait de
vie avec des mésanges
charbonières très actives
ainsi que ce pouillot (fitis ?) de retour
lui-aussi de ses quartiers
d'hiver. 29 3
avril 2005 le
pic noir (I) C'est
le plus grand des pics européens.
De la taille d'une corneille, le pic noir
est un oiseau forestier, à
l'origine montagnard mais en expansion
constante dans les forêts de
plaines. Farouche, il est plus souvent
entendu ou entre-aperçu en vol que
véritablement observé. En ce
début avril, un couple a
commencé à percer une loge
dans un grand tremble où il
élèvera sa future
nichée. Le mâle se distingue
de la femelle par la tache rouge qui
occupe toute la tête et pas
seulement la nuque. 28 28
mars 2005 la
mésange à longue
queue Un
couple de mésange à
longue-queue a commencé à
bâtir son nid contre le tronc d'un
arbre. Cet oiseau, très souvent
repéré par ses cris avant
d'être vu, fabrique un nid
remarquable, sorte de gros uf tout
en mousse et lichen avec ouverture
latérale. 27 28
mars 2005 la
mésange charbonnière
(I) La
mésange charbonnière est
peut-être l'oiseau le plus
répandu en France. Deux mâles
se disputaient âprement un
territoire dans la forêt à
peine réveillée. 26 27
mars 2005 oiseaux
aquatiques Fréquents
sur les plans d'eau, le grand cormoran et
la foulque étaient à
l'affiche cet après-midi. Le
premier à la pêche et le
second occupé à couver les
ufs sur son nid. 25 26
mars 2005 le
réveil de la
rivière Malgré
un temps plutôt couvert, l'Isère s'est
animée très tôt ce matin. De
nombreux habitants des milieux aquatiques
étaient présents au bois de la
Bâtie. Des canards colverts bien sûr,
mais aussi une cigogne blanche de passage en
migration. Un ragondin était aussi de la
partie. 24 26
mars 2005 le
chant des oiseaux L'hiver
a tenu bon cette année, jusqu'au dernier
moment. Et le printemps du calendrier a
coïncidé avec le printemps naturel. Les
oiseaux chantent, les premiers bourgeons s'ouvrent,
les températures sont nettement plus douces.
Ce matin de bonne heure, les oiseaux
s'étaient donnés rendez-vous pour un
concert polyphonique. Le rouge-gorge, le troglodyte
et la mésange charbonnière faisaient
partie de l'orchestre.
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