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Regarder 2005 : le printemps

(sorties classées par ordre chronologique décroissant, la suite ici)

 

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Gorges d'Engins

(Vercors) 

15 juin 2005

le troglodyte mignon

De même taille (9cm de long !) mais un poil (une plûme devrait-on dire !) plus lourd que les deux espèces de roitelets (9g contre 6g pour ces derniers), le troglodyte est la troisième plus petite espèce d'oiseau d'Europe. Il n'en demeure pas moins présent en tous milieux un tant soit peu boisés, des grandes villes à la limite des forêts montagnardes. Ce petit oiseau très répandu reste toutefois "farouche" pour sa taille et garde une distance de sécurité avec l'observateur proche de celle d'espèces beaucoup plus grandes. En plus, toujours en mouvement et souvent dans des taillis, Il n'est donc pas évident à photographier.

51

Les Mayes 2695m

(Taillefer) 

8 juin 2005

circuit d'Ornon

le renard roux

Une balade de presque 1500m de dénivelé au départ du col d'Ornon. Le secteur est très sauvage et je n'ai rencontré personne. Je ne décrirai pas le détail de la boucle effectué dans ce versant est des crêtes de Chantelouve et d'Ornon, laissant à chacun le soin d'imaginer son propre circuit. Si l'on part pour idée de randonnée, le mieux est de faire l'aller-retour par le sentier de Plancol et puis, si on le souhaite continuer les crêtes pourquoi pas jusqu'au Taillefer ! En revanche, si l'on souhaite observer la faune sauvage, il est recommandé de sortir des sentiers battus à la montée et de revenir par le sentier de Plancol. Ce pan de montagne m'a permis d'observer de nombreuses espèces : chamois, chevreuils, renards, marmottes, aigles royaux, lagopède, perdrix bartavelle, tétras-lyre et d'autres... Deux renards se sont montrés ce matin. Le premier m'a rapidement détecté mais était déjà à une certaine distance et s'est donc laissé un peu admirer. Le second était beaucoup trop occupé à chasser une souris pour faire attention à moi et j'ai pu faire quelques clichés. Le renard est fréquent dans tous les milieux ouverts mais son observation en plein jour n'est pas si fréquente et souvent furtive. On le rencontre en montagne jusqu'à la limite des alpages.
Images : maître renard, aigle royal, face nord du rocher de l'Armet... plus en conditions pour le ski !!

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Petit Charnier d'Allevard

2187m

(Belledonne) 

5 juin 2005

par le Collet d'Allevard 

Encore une belle randonnée, assez courte, intéressante et pourtant peu courue. On est parti du Super Collet d'Allevard, monté au col de Claran et on a terminé par l'arête nord. On a ensuite traversé sur le col du Gollet pour revenir par le sentier en face ouest. Une fois quitté le départ au milieu des pistes de ski (quoique bien vert et pas désagréable), chaque portion a son charme : un peu de forêt montagnarde, prairies de rhodos (pas encore en fleurs) avec vue panoramique sur la vallée, arête terminale un peu aérienne avec un ou deux passages où l'on met les mains. Je me rappelle y être venu en 1983 ; il était bon de se rafraîchir la mémoire puisque, mis à part en hiver avec les skis, je n'y avais pas remis les pieds en saison estivale. De nombreux animaux ont accompagné la balade (chevreuil, chamois, marmottes, lagopède, aigle royal...). Pour information, il reste un peu de neige sur la Grand Charnier mais cela ne gène pas l'ascension puisque l'on aura seulement à mettre les pieds dessus sur le névé sommital peu raide. Avec Valérie PDS.

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Pic Bunard 2560m

(Belledonne) 

4 juin 2005

par la cascade des 7 Laux 

Le lagopède alpin

Près de 1300m de dénivelé mais une distance très courte de la voiture au sommet. Cela donne une montée bien raide, d'abord sur un sentier étroit puis, au-dessus des lacs, à travers pentes d'herbes, éboulis et petites barres. Au-dessus du lac de la Sagne, je suis montée par l'arête ouest et descendu directement par le couloir ouest encore en névé. Du coup, la descente fut très rapide (moins d'un quart d'heure) pour les 500m sommitaux ! Jolie balade un peu escarpée (difficulté : F) avec de belles vues sur le plateau des lacs et un sommet peu fréquenté, le plus au sud du chaînon du rocher Blanc. Le lagopède alpin a élu domicile dans ces pentes mi-herbeuses mi-rocheuses. Cet oiseau de la famille des galinacées est toujours aussi plaisant à observer quand il se laisse approcher. Et cela dépend des jours. En général, il est très peu farouche par beau temps calme mais inabordable par temps couvert ou venté. A noter également de nombreux bouquetins dans la montée aux 7 Laux, d'apparence galeuse en ce moment du fait de la mue de printemps. Et info pratique, un débit important du torrent que le sentier traverse à gué après 250m de dénivelé. Et attention : si ça passe limite le matin à la fraîche, quand le soleil accélère la fonte en journée, cela devient plus que limite. Un bon saut de 3m avec certitude d'être emporté par le courant en cas de raté ! Je suis parti de la voiture vers 17h et j'ai préféré traverser le torrent 30m (en déniv) au-dessus du passage normal, là où le cours d'eau se divise en trois branches du coup moins virulentes !

Ci-dessus, le lagopède, le tétras des neiges, jouant à cache-cache dans les blocs. Le mâle se distingue aisément de la femelle par son plumage plus uniforme et ses caroncules rouges.

Et le bouquetin, hôte des adrets de Belledonne...

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Tour de la Peyrouse

(Vercors) 

29 mai 2005 

pas de Serre-Bryon

et Etoupe

Un très joli circuit sauvage où je n'ai vu que 3 randonneurs à 30 minutes de la bagnole au retour. Montée : par le Serre-Bryon, magnifique. Le sentier, escarpé et en balcon, exploite au mieux les faiblesses du terrain sans être vraiment difficile. A noter cependant la persistance ce printemps de névés dans tous les couloirs. Le couloir de sortie au pas de Serre-Bryon n'échappait pas à la règle et il a fallu tailler des marches et faire gaffe en baskets. Autre danger, les quadrupèdes qui évoluent sur les vires au-dessus. Un chamois s'est déplacé au-dessus de moi et m'a bombardé de pierres. Il fallait vraiment surveiller et éviter au bon moment. Bref, le casque pourrait avoir son utilité. Traversée sur les hauts plateaux : comme toujours, le contraste est saisissant au sommet. Pour rejoindre le pas Etoupe, on peut passer où l'on veut, soit par les crêtes (au plus court), soit en descendant versant ouest et en traversant au gré de ses envies. Descente : le pas Etoupe est un véritable bousier ! La partie haute est raide, mi-terreuse, mi rocheuse, il faut être vigilant et de vraies chaussures de marche semblent préférable pour optimiser l'accroche dans les passages glissants en terre ou en herbe. En même temps, il ne faut pas traîner, le couloir est un déversoir de cailloux avec la quasi certitude d'être laminé si un autre animal (quadrupède ou bipède) se situe en amont. Il y a une partie où l'on est obligé d'être dans l'axe mais dans le haut et dans la moitié inférieure mieux vaut emprunter la rive droite. Le casque est encore plus conseillé que dans le Serre-Bryon. Il vaut mieux revenir par le pas Morta mais là-encore, l'orientation nord-est fait que le couloir du haut est en neige. Observation de nombreux chamois et de tétras-lyre dont les pariades sont encore très actives.

Lever du soleil au pas de Serre-Bryon

Jeune cône d'épicéa

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Grande Sure 1920m

(Chartreuse) 

22 mai 2005 

par le couloir de Jusson

Une jolie balade au départ des 3 fontaines au-dessus du col de la Placette, de près de 1200m de dénivelé. Le chemin ne pinaille pas dans la forêt. Un peu d'alpage fleuri permet de faire la jonction avec les 150m sommitaux entre les barres rocheuses où il faut être un peu plus méfiant, notamment sur les passages rocheux où les mains sont indispensables. Ce jour, avec le temps incertain et le sol un peu gras, c'était un peu glissant mais les prises sont toujours très bonnes. Sortie réalisée avec Vincent Fiori qui retrouvait le chemin de la montagne et un vrai sommet après son opération de janvier. Il n'y a plus qu'à souhaiter que cela aille de mieux en mieux et qu'il puisse aborder sereinement des courses plus sérieuses. Ce fut en tous cas un réel plaisir de partager cette randonnée ensemble, qui reste un joli truc dans les plus proches de Grenoble (moins de 30 minutes de bagnole).

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Lacs Achard

(Belledonne)

 

20 mai 2005

 

printemps au plateau de l'Arselle

Petite sortie du soir après le boulot. Le site, habituellement très fréquenté, était d'une rare tranquillité. Une ambiance propice à la détente. Sinon, deux remarques plus terre à terre : d'abord la neige encore bien présente sur l'ensemble de la randonnée (impossible de faire le circuit pieds au sec) et ensuite un carton rouge aux Grenoblois qui nous ont gratifié d'un secteur toujours aussi pollué : papiers, sacs, boîtes de conserves et autres détritus en tous genre qui jonchent le sol, à la fois sur le plateau mais surtout tout autour des lacs. Une honte !

Le casse-noix moucheté (à gauche) et le merle à plastron sont deux espèces d'oiseaux de taille moyenne, typiques de l'étage subalpin. Le premier reste inséparable des résineux et notamment du pin arole qui lui fournit gîte et nourriture. Le second préfère les milieu plus ouverts et reste avant tout un insectivore, appréciant également les lombrics.

Alors que la haute montagne affiche encore un caractère austère avec des faces nord bien enneigées (ici la face nord des Rochères), un couple de tarin des aulnes se baladait sur le plateau de l'Arselle à la recherche de matériaux pour son nid.

Le printemps, c'est avant tout l'époque des fleurs en montagne. C'est toujours un plaisir de retrouver l'alpage fleuri à partir de la mi-mai et jusqu'en juillet. La pensée (à gauche) et encore plus la primevère hirsute sont parmi les premières fleurs à pointer le bout de leur mai au mois de mai. Les jonquilles étaient également de la partie ainsi que quelques gentianes. Bientôt, ce sera au tour des rhododendrons et du magnifique lys orangé.

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Vallée de l'Arve

16 mai 2005

la mésange charbonnière (II)

 

Un couple de mésanges charbonnières a élu domicile dans un nichoir spécialement confectionné pour elles. Les allers et venues n'arrêtent pas pour nourrir les oisillons avec une fréquence estimée de l'ordre de 500 nourrisages par jour !!!

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Saint-Eynard 1379m

(Chartreuse)

circuit des forts

11 mai 2005

course

Le passage de Joël Crose (voir rubrique compagnons) sur Grenoble, en formation l'après-midi, nous incitait à faire une sortie ensemble ce matin-là. Et on n'a rien trouvé de mieux (une fois de plus) que de se concocter une belle bambée. Le tracé fut le suivant (tout en courant bien sûr !) : Départ de Grenoble même, mise en jambes jusqu'aux quais de l'Isère, hors-d'œuvre avec la montée à la Bastille, petite récup sur le faux-plat puis montée au Rachais et traversée (de récupération si l'on peut dire) jusqu'au col de Vence. Le plat de résistance est alors servi : la montée au Saint-Eynard (qui curieusement, pour ma part, fut le moment où je me suis senti le plus à l'aise de la journée). De là, on attaque une traversée (longue sur un sentier pas toujours propice à la course) sur les crêtes jusqu'au pas de la Branche. La descente versant est (interdite par arrêté municipal) est casse-gueule. Il y a des cables dans le haut mais ils sont fins et pas toujours fiables avec de nombreux passages terreux très raides. Vraiment un sentier du vertige ! Mon frère l'avait fait par terrain glissant et s'était mis "terreur". Y'a de quoi mais là, ça allait bien. La suite ? Descente sur St-Ismier, Biviers, Montbonnot, Meylan et fin en bus et tram. Quand même environ 30km et 1500m de dénivelé. Et comme on ne fait jamais ce genre de balade en courant, il devrait rester quelques séquelles dans les jambes les jours à venir. Sinon, c'est une belle randonnée au départ de la ville ; il est préférable de revenir par le pas de Faïta, un peu plus loin sur les crêtes mais moins dangereux avec retour dans le Manival. Sur le trajet, on peut en profiter pour visiter les forts rencontrés : Rabot, Bastille, St-Eynard. Vues panoramiques sur le Grésivaudan et la ville et coup d'œil à l'intérieur sur la verte Chartreuse. Nombreuses échappatoires : Bastille, Jalla, Vence, Saint-Eynard... mais une fois la descente entamée sur le Grésivaudan, il faudra rentrer. Nous sommes partis en short et tee-shirt et deux barres de céréales nous auraient bien servi. D'autre part, il n'y a que deux points d'eau sur l'itinéraire. Pas très bien placés (l'un à la Bastille, juste avant la montée au Jalla, l'autre au col de Vence) il seront cependant les bienvenus. Après, il faut tenir jusqu'à Biviers ou Montbonnot pour trouver une fontaine.

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Serre de Montue 1692m

(Vercors)

circuit de Malatra

7 mai 2005

le cerf

Au printemps, lorsque les prairies reverdissent, les cerfs remontent vers le plateau d'Ambel. Le site compterait plus de 250 têtes nous a t-on rapporté ! Ce matin, deux cerfs ont joué à cache-cache dans la hêtraie, avant de disparaître définitivement au cœur de la forêt.
Parti de la clairière de Malatra, j'ai rejoint le refuge de Tubanet puis les crêtes d'Ambel que j'ai suivies jusqu'au serre de Montue. Descente directe dans la forêt jusqu'au point de départ. Le dénivelé n'est pas très grand mais les distances sont vite importantes sur ce plateau. A noter la neige encore bien présente dans le coin qui a été arrosé exceptionnellement cette année, comme on le voit une fois tous les 20 ans !! Certes, le plateau est presque sec mais à l'abri, sous les épicéas denses, vers 1300m, on relevait encore par endroits plus de 60cm de neige !

 

 

On notera sur les photos, les deux amorces des bois qui vont commencer à repousser.

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Le Platary 1586m

(Vercors)

6 mai 2005

éclaircie

Entre deux gouttes d'eau, une jolie balade sans difficultés au lever du jour, sur le Platary, au-dessus de Chichilliane. Les premières fleurs pointent le nez, les chamois se baladent sur la crête, le tétras-lyre chante : le printemps s'installe en montagne. On a bénéficié d'une belle lumière matinale avant le brouillard qui a pris l'habitude d'envahir les montagnes systématiquement en début de matinée depuis quelques jours. La balade peut se faire en boucle : départ du col du Prayer, descente par la bergerie des Ayes en cheminant un instant sur les crêtes (très belle vue sur Trièves, Vercors, Dévoluy et Oisans) et en passant au "trou" indiqué sur la carte. Situé au nord du sommet, sur la crête, c'est une arche naturelle à travers la roche calcaire. Avec JC Péres.

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Gorges du Bruyant

(Vercors)

5 mai 2005

le cincle et le torrent

Le site est très touristique et assez fréquenté de part sa proximité de Grenoble. Pourtant, après quelques minutes de marche, un oiseau s'envole des bords du torrent. On dirait un merle (ce qui lui a valu son surnom de merle d'eau) mais un peu plus loin, on le retrouve là, sur la berge, voletant de rocher en rocher, plongeant même, à la recherche de sa nourriture. Et là on découvre son poitrail tout blanc. C'est le cincle plongeur, hôte exclusif des torrents et rivières.

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Le Grand Rocher 1925m

(Belledonne)

4 mai 2005

le réveil de l'alpage

Jolie randonnée, facilement réalisable en boucle (montée par le crêt du Poulet, descente par Pierre Roubet) au départ du col du Barioz. Ce jour, l'éclaircie matinale était des plus belles, entre l'orage de la nuit et le brouillard de la journée. L'alpage s'est animé : les coqs chantaient, le cerf se nourrissait de l'herbe fraîchement repoussée et une trentaine de jaseurs boréaux, qui n'avaient pas rejoint encore leur habitat nordique, se baladaient dans le secteur. La balade est sans difficulté mais il reste encore pas mal de neige. J'avais pris (une première pour moi !) des raquettes pour le plateau sommital supposé encore bien enneigé (et ce fut le cas) gracieusement prêtées par mon ami Jean-Christophe. Je n'ai pas tenu plus de 5 minutes ! Non seulement, cela me rendait très bruyant (comprométant du même coup d'éventuelles observations d'animaux) mais en plus je trouve que l'on ne marche pas naturellement avec ces engins aux pieds. Sûrement une question d'habitude mais faut reconnaître que quand on fait du ski, y'a pas photo entre les deux moyens de progressions sur neige. J'ai du coup continué à pied, en m'enfonçant certes un peu plus mais en allant plus vite !

 

 

La tourbière subalpine au lever du soleil

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Baronnies (III)

30 avril 2005

la forêt de Saou

La forêt de Saou compte parmi les sites à visiter dans la Drôme. Les randonnées possibles sont nombreuses jusqu'au point culminant, les 3 Becs, situé à l'est du massif et réputé pour la grimpe. Le site est atypique : c'est en fait comme une grande assiette avec les bords relevés. Tout autour, des falaises, au milieu, une forêt. On peut y pénétrer par deux routes qui franchissent chacune une cluse. Le village de Saou, situé juste en périphérie, mérite aussi le détour et je ne saurais que conseiller de terminer la journée par un repas au restaurant "l'oiseau sur sa branche". Réservation vivement conseillée ! Avec Val PDS

 

 

ci-contre, le milan noir, reconnaissable à sa queue fourchue, hôte des forêts et cours d'eau.

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Baronnies (II)

29 avril 2005

les vautours de Rémuzat

Le rocher du Caire domine le beau village de Rémuzat au cœur de la Drôme. C'est aussi le lieu où les spécialistes ont choisi de réintroduire le vautour fauve il y a quelques années. Depuis, l'espèce s'y est bien implantée et on peut facilement observer ces grands planeurs au-dessus du village. Avec Val PDS

Ci-dessus, de gauche à droite : Le rocher du Caire depuis Rémuzat, vautours fauves (X2), vautour moine

Ci-contre : Le Vautour moine (X2), espèce voisine en cours de réintroduction dans nos montagnes. Ce jour-là, deux individus évoluaient en toute liberté avec les vautours fauves et autres rapaces. Un beau spectacle !

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Baronnies (I)

28 avril 2005

les villages drômois

La Drôme compte de nombreux villages à ossature médiévale. Un certain nombre d'entre eux sont mêmes recencés comme parmi les plus beaux villages de France. Un petit aperçu en images. Avec Val PDS

Ci-dessus, de gauche à droite : Mirmande (X2), Le Poët-Laval

Ci-contre : Le Poët-Laval, Dieulefit.

Ci-dessous : l'hirondelle de fenêtre, hôte de tous les villages, le chardonneret (X3) petit passereau typiquement adapté au milieu campagnard.

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Isère

27 avril 2005

oiseaux de la campagne :

le busard cendré, l'alouette des champs, la perdrix rouge

Espèce migratrice chez nous, contrairement à son voisin le busard saint-martin déjà présenté sur ce site, le busard cendré s'en distingue par une allure plus fine et quelques détails du plumage. C'est une espèce de plaine que l'on peut rencontrer localement dans les zones ouvertes de moyenne montagne et qui niche au sol, souvent dans les champs cultivés.

Le printemps installé, l'alouette des champs ne peut passer inaperçue par son champ émis durant une grande partie de la journée et en vol. il suffit alors de lever les yeux pour apercevoir l'oiseau. C'est une espèce des milieux ouverts mais qui ne craint pas l'altitude ; on la rencontre en effet des plaines cultivées aux prairies subalpines. Dans les Ecrins par exemple, elle fréquente les alpages du Valbonnais jusqu'à plus de 2500m !

La perdrix grise est une espèce campagnarde typique. Elle fréquente volontiers les labours et les terres cultivées mais jamais très loin de haies et forêts où elle court se mettre à l'abri en cas de danger. Elle remplace sa voisine la bartavelle en milieu de moyenne montagne et en plaine.

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Vercors

25 avril 2005

la morille (II) et l'orchidée

La morille et l'orchidée cohabitent. C'est le printemps en montagne !
Pour nos morilles, on note deux variétés sur ces images :
- la morille blonde (ou comestible), la jaune (morchella esculenta)
- la morille conique, la noire (morchella conica).
Toutes les deux présentent les mêmes qualités culinaires.

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Chartreuse

24 avril 2005

la morille (I)

Le printemps est bel est bien là. Les feuilles commencent à s'ouvrir jusque vers 800m d'altitude. Cette période, c'est aussi la période des morilles. Champignon très recherché, il n'en demeure pas moins difficile à voir et les connaisseurs des "places" à morilles se gardent bien de les communiquer. En cuisine, c'est un excellent comestible qui accompagne bon nombre de plats et peut même se consommer seul. Mais attention à bien les faire cuire car une morille crue présente des propriétés toxiques.

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Grenoble

23 avril 2005

le pigeon ramier

Le pigeon ramier est une vraie espèce sauvage, qui n'a de rapport avec notre pigeon citadin que l'appartenance à un même ordre. D'ordinaire forestier, on le rencontre jusque dans les parcs des grandes villes. La barre alaire blanche permet de l'en distinguer aisément.

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Vallée de la Séveraisette
(Ecrins)

19 avril 2005

sentier de Londonnière

Le sentier qui mène à la cabane de Londonnière est taillé à flanc de montagne, traversant des ravins abrupts, royaume du chamois qui commence à revêtir sa robe d'été. Arrivés à la maison forestière, le contraste est saisissant au milieu de ce replat de verdure où, malgré les restes d'un peu de neige, ça sentait bon le printemps. La mésange noire (photo 1) avait d'ailleurs repris de l'activité au milieu des mélèzes. Pour faire une boucle, on peut, après avoir visité le secret vallon de Londonnière, revenir par la vallée que l'on gagne par une descente raide mais sur un bon sentier. Et au bord du ruisseau, un groupe de mésanges à longue queue (photo 2), visitait les arbustes, peut-être à la recherche des premiers insectes.

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Vallée de la Séveraisette
(Ecrins)

18 avril 2005

le pic noir (II)

Le percement de la loge découverte le 3 avril est presque achevé. Le mâle s'occupe des dernières finitions avant la ponte et la femelle vient visiter le futur nid.

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Vallée de l'Isère

10 avril 2005

le bois de la Bâtie

Dans le bois de la Bâtie le long de l'Isère, ça grouillait de vie avec des mésanges charbonières très actives ainsi que ce pouillot (fitis ?) de retour lui-aussi de ses quartiers d'hiver.

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Vallée de la Séveraisette
(Ecrins)

3 avril 2005

le pic noir (I)

C'est le plus grand des pics européens. De la taille d'une corneille, le pic noir est un oiseau forestier, à l'origine montagnard mais en expansion constante dans les forêts de plaines. Farouche, il est plus souvent entendu ou entre-aperçu en vol que véritablement observé. En ce début avril, un couple a commencé à percer une loge dans un grand tremble où il élèvera sa future nichée. Le mâle se distingue de la femelle par la tache rouge qui occupe toute la tête et pas seulement la nuque.

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Vallée de l'Isère

28 mars 2005

la mésange à longue queue

Un couple de mésange à longue-queue a commencé à bâtir son nid contre le tronc d'un arbre. Cet oiseau, très souvent repéré par ses cris avant d'être vu, fabrique un nid remarquable, sorte de gros œuf tout en mousse et lichen avec ouverture latérale.

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Vallée de l'Isère

28 mars 2005

la mésange charbonnière (I)

La mésange charbonnière est peut-être l'oiseau le plus répandu en France. Deux mâles se disputaient âprement un territoire dans la forêt à peine réveillée.

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Vallée de l'Isère

27 mars 2005

oiseaux aquatiques

Fréquents sur les plans d'eau, le grand cormoran et la foulque étaient à l'affiche cet après-midi. Le premier à la pêche et le second occupé à couver les œufs sur son nid.

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Vallée de l'Isère

26 mars 2005

le réveil de la rivière

Malgré un temps plutôt couvert, l'Isère s'est animée très tôt ce matin. De nombreux habitants des milieux aquatiques étaient présents au bois de la Bâtie. Des canards colverts bien sûr, mais aussi une cigogne blanche de passage en migration. Un ragondin était aussi de la partie.

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Vallée de l'Isère

26 mars 2005

le chant des oiseaux

L'hiver a tenu bon cette année, jusqu'au dernier moment. Et le printemps du calendrier a coïncidé avec le printemps naturel. Les oiseaux chantent, les premiers bourgeons s'ouvrent, les températures sont nettement plus douces. Ce matin de bonne heure, les oiseaux s'étaient donnés rendez-vous pour un concert polyphonique. Le rouge-gorge, le troglodyte et la mésange charbonnière faisaient partie de l'orchestre.

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