49
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Rocher
de Saint-Michel-d'eau-douce (Calanques)
voies
"que ma joie demeure et le diable par la queue" le
21/12/1997
|
Ce
sont des voies de 70m en face sud. Avec Jean
Périé, nous avons attaqué par
"que ma joie demeure", 6a, 6a. Très belle
voie sur un mur calcaire vertical. Nicolas Cardin
et Jean Schonenberger se sont joint ensuite
à nous pour faire des couennes dans le
secteur. Et toujours avec Jean (P.), nous avons
terminé par les trois longueurs du "diable
par la queue" avec une L2 en 6c. Tout est
très bien équipé mais il
faudra bientôt songer à une
maintenance pour certaines voies.
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48
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Bau-Cézanne
(Sainte Victoire)
voie
du Fauteuil le 29/11/1997
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Dans
un froid glacial, nous avons réalisé
cette voie "historique " avec mon frère
Cédric. Approche en 30 minutes depuis le
parking Cézanne. La voie remonte le grand
pan de dalles qui regarde Aix. Un départ en
6a (à équiper), suivi de passages
plus faciles (mais toujours pas
équipés), amènent au fauteuil,
banquette à mi-face. De là, nous
avons suivi une ligne
rééquipée en spits de 8 (le
fauteuil ou une nouvelle voie ?), superbe ! Un
rocher exceptionnel et des passages de toute
beauté dans le V+/6a voire qq pas un peu
plus durs où l'on peut tirer.
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47
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Bau-des-Vespres
1010m (Sainte Victoire)
dièdre
de l'Eglantine le 23/11/1997
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C'est
la grande fissure qui entaille la face est du Bau.
Entre les cotations du topo moderne (5c) et les
Rébuffat (artif, ED-), il y a un monde. Nous
avons trouvé la voie entre les deux. Une
bonne grosse TD+ avec du V+ soutenu et du 6a dans
chaque longueur. A cela, il faut ajouter un pas de
6a+ ou 6b en L2 et en L4. Bon rocher mais
équipement léger sur pitons. Prendre
le complément. Avec Jean
Périé.
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46
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Grand-Lubéron
Circuit
le 12/11/1997
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Montée
vallon de Chaix jusqu'au Coulet Redon 1044m,
descente vallon des Piroublets (depuis la Bastide
Neuve, commune de Saint-Martin-de-Castillon). Petit
circuit sympa dans ce coin vraiment calme.
Dénivelé : 700m.
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45
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Falaise
des Béguines (Sainte-Baume)
Eperon
de Nans le 08/11/1997
|
Un
but magistral dans cette petite D.
L'itinéraire est trop difficile à
trouver avec la forêt. Sûrs de rien, on
se décide pour une ligne qui semble
correspondre. Aucun équipement. En baskets,
c'est pas si évident. Le pitonnage est
délicat pour installer un relais. Ca
pinaille et la nuit arrive. On essaye de passer
mais sans lampe, il faut se résoudre
à descendre. Retour à pied dans la
nuit noire par le balcon Marcel Estruch
jusqu'à Fontfreige et du mal à
retrouver la barraque.
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44
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Grand-Charnier
2561m (Belledonne)
Arête
nord-ouest le 01/11/1997
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Aller-retour
express en 3h depuis le Collet d'Allevard avec
Nicolas Cardin. Un départ tardif, une balade
imprévue et qui se transforme en un
marathon. Descente au coucher du soleil et
arrivée de nuit à la voiture.
C'était histoire de se retrouver et de
discuter un peu. On n'a pas trop eu
l'occasion...
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43
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Cornafion
2049m (Vercors)
Arête
sud le 26/10/1997
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Joël
Crose et Philippe Boric se sont joint aux deux
cordées de la veille pour cette arête
sud du Cornafion, qui est plutôt un parcours
"facile" de type montagne. Equipé de qq
pitons, il offre qq pas de IV. Difficulté :
AD-. Beau belvédère. Descente par des
rappels en face ouest.
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42
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Gerbier
2000m (Vercors)
Voie
de la tour le 25/10/1997
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Deux
cordées dans cette voie : les frères
Tassan puis la cordée de choc Nicolas
Cardin-Sébastien Skarka. La voie est
bouseuse. Des rampes herbeuses sans vraiment
d'intérêr sauf la première et
la dernière longueur qui offrent un peu de
V; Quelques pitons en place à
vérifier et à compléter.
Descente par le couloir ouest de la double
brèche (nous sommes partis de
Villar-de-Lans, la voie étant en face ouest)
où la corde est nécessaire.
Attention, comme on dit dans le coin ça
"dépérotte", c'est à dire que
les rappels sont merdiques et le risque de
déchiqueter la corde avec des caillasses
(mais aussi celui de s'en prendre un sur la courge)
n'est pas négligeable. Mais le cadre est
superbe avec la mer de nuages et les
lumières et couleurs de l'automne.
Difficulté : D- pour 250m.
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41
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Aiguille
de Chambeyron 3412m (Ubaye)
Arête
est les 18-19/10/1997
|
Montée
la veille avec Cédric Ival jusqu'au refuge
du Chambeyron depuis Fouillouse. Nous y retrouvons
Carine, Régis, Jean, Joël, et Philippe
qui se préparent au tour du Chambeyron.
Départ à l'aube pour nous avec
montée à la brèche
Nérot (terrain instable facile). La vue sur
le lac des 9 couleurs est superbe. De la
brèche, nous avons suivi l'arête que
j'ai trouvé pas évidente. Des erreurs
d'itinéraires nous obligent à des
redescentes. Aucun équipement en place.
Cédric accuse le coup. il n'est pas
habitué aux longues bambées et de
plus, il faut l'assurer dans les moindres passages.
Lors d'une troisième erreur, ça ne
peut passer qu'au prix de franchir une dalle en 5b,
sans équipement (et bien lisse), sur 7-8
mètres. Avec mes chaussures, je force le
passage qui nous livrera le sommet. Descente par la
voie normale (attention aux pierres). Un rappel de
30m est plus qu'utile. Cédric est bien
fatigué mais content. Nous arrivons lorsque
le soleil décline à Fouillouse,
attendus par Jean et Philippe, inquiets. Tout va
bien. Difficulté de la voie : AD.
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40
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Paroi
du Prieuré (Sainte-Victoire)
Enchaînement
"le chien qui aboie + super pilier du puits" le
05/10/1997
|
Avec
mon frère Cédric. Le chien qui aboie
n'a rien de majeur mais c'est une des rares voies
du secteur qui a ses originalités : passage
d'un tunnel, rocher en conglomérat. La
longueur clef en 6a n'est pas bien
équipé mais se protège avec
coinceurs et friends. Attention aux coins de bois
en place : aucune confiance. Ensuite, jonction
à pied jusq'à la falaise du
prieuré. Le super pilier est très
beau. Soutenu dans le V+ avec un peu de 6a. Hauteur
de l'enchaînement : 250m, TD. Jonction entre
les deux : 10 minutes.
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39
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Aiguille
Dibona 3131m (Ecrins)
Classique
sud le 27/09/1997
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Partis
pour réalisé la Madier avec Philippe
Boric, nous nous dégonflons quand le gardien
nous annonce que le terrain s'est modifié et
que la fissure est maintenant en 6a exposé.
La classique mérite à elle seule le
déplacement. V maxi, niveau D pour 400 m
d'escalade avec seulement 5 minutes d'approche
depuis le refuge. Descente par la voie normale
(deux petits rappels).
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38
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Tête
du Rouget 3417m (Ecrins)
Pilier
Chèze le 26/09/1997
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Après
la route depuis Marseille, montée rapide au
refuge du Soreiller. Dépose du matos et
direction le Rouget. Le pilier Chèze est
vite torché. Une petite D avec deux
longueurs en IV+/V. Le reste est rando. Descente en
rappels dans la nouvelle voie "Version originale"
en face ouest qui a l'air très belle. Le
dernier rappel sous le soleil couchant.
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37
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Pic
de Bartagne 1010m (Sainte-Baume)
Voie
du Jardin suspendu le
20/09/1997
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C'est
une belle voie pas difficile par rapport aux autres
du secteur. Entièrement
rééquipée sur scellements.
Elle gravite dans le IV/IV+ avec un pas clef
plutôt 6a/6b (passe en A0 avec un coinceur).
Philippe Nicolas, grand cycliste (avec une gueule
tout aussi grande) mais grimpeur occasionnel, a
moins sorti de conneries dans la voie. sans doute
impressionné, malgré la
facilité des passages, par l'ambiance des
lieux à laquelle il n'était point
habitué. Voir
le topo.
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36
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Olan
épaule sud 3516m (Ecrins)
Voie
Demenge les 13-14/09/1998
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Avec
mon frère Cédric, nous
débarquons le soir au refuge de l'Olan dans
le brouillard. Le lendemain, la limite de la mer
restera toute la journée à 2300.
L'attaque est trouvée facilement mais la
suite demande un peu de reflexion. Il faut parfois
se fier à son flair plutôt qu'au topo.
Dans le haut, deux longueurs un peu plus dures (V
puis V+) précedent les gradins sommitaux.
Très belle ambiance montagne avec le glacier
de l'Olan bien abîmé en contrebas.
Descente en solo jusqu'au départ des rappels
de "Oiseau de passage" (on a laissé les
grolles en bas), trouvés facilement. Puis
rappels. La voie fait 400m, de niveau D et pas
équipée (6 piton seulement). Pour la
petite histoire, voici ce qu'il ne faut pas faire.
Au retour sur le glacier (incliné quand
même à 35°), la neige est ramolie
sur 5cm. En-dessous : la glace vive. Sûr de
moi, je laisse notre unique piolet à
Cédric puis je laisse aussi les crampons
dans le sac. Et je pars en courant en me laissant
glisser. Superbe, on se croirait à skis.
Oui, mais je pers le contrôle et c'est la
chute. Impossible à arrêter. Je
réussis à me remettre sur le dos et
me dirige avec les pieds pour éviter au
mieux les deux crevasses (en fait, j'évite
rien, j'ai du cul de passer à
côté naturellement). Puis j'amortis le
choc dans le pierrier en contrebas. Sans une seule
blessure ! Cédric ramasse le matos
laissé dans la glissade et me rejoint un peu
plus tard. Qui battra le record de descente du
glacier de l'Olan ? Même à skis, dur
d'aller plus vite !
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35
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Crêtes
de Subéroque (Sainte-Victoire)
Grand
pilier de Subéroque le
06/09/1997
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C'est
la plus belle voie du secteur.
Rééquipée partiellement sur
spits (notamment dans la longueur en 6a+ et la
suivante en 6c ou 6a et A0). Prendre qq coinceurs
et sangles. Hauteur : 170m, Difficulté : TD.
Réalisée avec Cédric dans une
grosse chaleur (et un soif terrible dans la
deuxième partie) malgré
l'interdiction encore ce week-end de se promener
dans les massifs des Bouches-du-Rhône (donc
on n'a pas croisé un chat). Cette
interdiction prend fin le 2è w-e de
septembre : eh oui, c'est l'ouverture de la chasse
(au mammouth) !
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34
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Grands-Moulins
2495m (Belledonne)
Traversée
le 18/08/1997
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Montée
arête nord (attention, c'est du terrain
chamois facile mais il y a un ressaut raide dans le
bas où il vaut mieux ne pas glisser) puis
retour par la sentier versant sud (col de la
Frêche). Boucle agréable peu
fréquentée. Dénivelé
total : environ 900m.
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33
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Grand-Pic-de-Belledonne
2977m
Traversée
les 15-16/08/1997
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C'est
l'expédition. Grosse logistique au
départ avec l'équipe des allevardins.
Nicolas Cardin, Pascal Frasson et Cédric
Tassan prêts pour le grand Pic.
Frédéric juif, Sébastien
Skarka et Franck Bouchet-Virette dit "Kiki" se
préparent pour la croix. Chacun sa bouteille
pour le bivouac au lac Blanc. La tente, les cordes
et tout le fourbi. C'est parti (sauf Kiki qui nous
rejoindra le soir). Seb part bille en tête
sur le sentier du refuge Jean-Collet. Au bout d'un
moment il se retrouve derrière ! Au refuge,
toujours pas de Seb. Je redescend le chercher.
Prétextant qu'il voulait faire une photo
d'un "meilleur point de vue", je le retrouve en
train de redescendre. Prise de tête car notre
ami nous reproche de partir comme des bourins sans
l'attendre. Bon, on fait un peu de social et tout
rentre dans l'ordre. Le soir toujours pas de Kiki !
Bivouac. Réveil et c'est la deuxième
prise de tête. Le Cardin n'entend pas le
réveil et pinaille pour se préparer
pendant que ses potes se gèlent les couilles
à l'attendre. Notre balade passe par le col
de la Balmette puis l'arête nord du grand Pic
(PD). Au sommet, ça s'arrête là
pour Nico et Pascal. Avec Cédric, on entame
les 3 rappels puis la traversée par la
brèche Reynier, le pic Central (passages de
IV+, AD), la brèche Duhamel puis la Croix.
C'est très joli. Le rocher et bon et les
vues superbes. A la Croix, parmi les randonneurs,
Fredo et Seb nous attendent. Et toujours pas de
Kiki ! Finalement, on le retrouve sur le glacier de
Freydanne. Le Francky est parti de nuit le matin, a
paumé le sentier et est monté direct
dans les bois puis les barres jusqu'au lac Blanc !
Un vrai bourin de base ! Puis, pour aller à
la Croix, il a coupé par le couloir des
rochers Rouges (45°, neige, PD+) sans
crampons. Toujours égal à
lui-même. Ce couloir ? On reviendra le skier
! Dénivelé : J1 : 1000, J2 : 1000. Ah
oui, l'équipement : qq pitons sont en place
juste où il faut dans la traversée.
Prendre un petit jeu de stoppers et des
sangles.
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32
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Tête
sud de Bellaval 2885m (Mont-Blanc)
Voie
"les mystères de l'Espadon" le
13/08/1997
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Ce
sommet se situe rive droite de la vallée des
Glaciers. Au-dessus des Chapieux, on monte en
voiture jusque vers 1900m, à l'origine du
vallon de Bellaval. L'approche est tranquille parmi
les pâturages et les éboulis,
ponctuée par l'observation d'un renard
à bout-portant. La voie est
entièrement équipée sur spits
et gravite dans le IV+. Un pas de V+ dans le haut.
Hauteur : 280m. Difficulté : D+. Descente :
d'abord par l'arête sud (un petit rappel)
puis un couloir raide (pitons en place pour
rappels) côté est qui ramène
dans le vallon.
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31
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Mourre-Nègre
1125m (Lubéron)
Circuit
le 10/08/1997
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Départ
du Colombien (2,5 km à l'ouest d'Auribeau)
et sentier à flanc qui redescend
jusqu'à Auribeau. Montée ensuite au
Mourre Nègre par le vallon de la font Jean
de Martin. Retour par le GR92. Vu 2 autours des
palombes. En partant très tôt,
cà reste très agréable. Retour
voiture à 11h et c'est déjà
chaud. Avec mon père Bruno
Tassan.
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30
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Pointe
de Celse-Nière (Ecrins)
Versant
est le 31/07/1997
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Balade
Solo de 2100m, histoire de dire au revoir au massif
après ce mois à Ailefroide.
Montée par le vallon de Clapouse puis retour
par le col des Bufs rouges, le vallon du
Rascrouset et le collet du même nom (il faut
remonter un peu). Pour le sommet de
Celse-Nière, je ne félicite pas les
topos de montagne. Encore une fois, parce qu'un
sommet n'a pas d'aura, on le donne facile. A
côté de certaines D où l'on
fait presque tout à corde tendu, il n'y a en
réalité pas une grande
différence. J'ai mis plus d'une heure
à trouver un passage pour le sommet en
faisant tout le tour. C'est raide et
délité. Les 50 derniers mètres
passent finalement en face est par un mur avec un
bon pas de IV péteux. Au retour, je place
une sangle et tape un rappel de 15m presque
surplombant en face ouest pour rejoindre un
cheminement péteux mais facile.
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29
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Parois
d'Ailefroide (Ecrins)
Voie
"Snoopy" le 30/07/1998
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Avec
Nadine Millon, nous avons réalisé
cette belle voie toute équipée (TD-,
200m) du côté de la Fissure
d'Ailefroide. Descente en rappel dans la voie
voisine "A tire d'Ailefroide". Consulter le topo de
Cambon.
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28
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Barre
des Ecrins 4102m
Face
nord les 28-29/07/1997
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Après
un bivouac au col des Ecrins, nous (Isabelle
Courjault, Géraldine Dessertaine, Nicolas Le
Méhauté, Arnaud Roubaud) sommes
partis tôt pour avoir le lever de soleil
à la rimaye. ce fut chose faite. La directe
était en excellentes conditions de neige
(parfaitement skiable plus de 3 semaines
après les énormes chutes de neige).
Au retour, nous sommes descendus à l'aplomb
du pic Lory (mauvaise option lire
l'anecdote).
Ultime remontée au dôme des Ecrins
histoire de (re)faire un autre 4000. Puis 2400 de
descente jusqu'au parking !
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27
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Agneaux
3634m (Ecrins)
par
la Calotte les 25-26/07/1998
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Montée
au bivouac avec Isabelle Courjault, Nicolas Le
Méhauté, Arnaud Roubaud et Jean
Schoenenberger. Au col d'Arsine, nous
décidons de monter le plus haut possible,
tout en restant proche d'un endroit où nous
pourrons faire des signaux lumineux à
Nicolas Cardin qui doit nous rejoindre en
début de nuit (il quitte le boulot à
Grenoble à 18h !). Finalement, c'est vers
2600m que l'on trouve l'endroit rêvé :
à l'attaque du glacier, sur un petit
plateau-prairie. Des nuages menacent un peu et on
monte un muret que l'on recouvre d'une couverture
de survie au cas où. Nico nous retrouve
juste pour dormir. Une pluie fine mouillera une
partie de mon sac de couchage (sous l'abri, on ne
rentre qu'à 5 et demi !) mais ne
m'empêchera pas de dormir. Le lendemain,
l'ascension est superbe, parmi les remontées
de bancs de brouillard. La voie est toute en neige.
Assez raide sur 100m (> 45°, AD-) et se
termine avec un vent tempétueux qui nous
verra ramper. Dans la descente par le Réou
d'Arsine, on se plante de passage et, après
un blocos qui rate sa cible (lire
l'anecdote),
on finit en rappels pour rejoindre
l'itinéraire de montée en aval de la
Calotte.
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26
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Pic
Coolidge 3775m (Ecrins)
Arête
est les 20-21/07/1998
|
Cette
fois, c'est la bonne. Bivouac aux Balmes avec les
mêmes que le 17 et avec Cédric, on
attaque de nuit le couloir Deweze puis
l'arête sur sa droite. Une petite erreur
d'itinéraire m'oblige à passer un
court pas de IV en planant un clou. Au passage, je
nettoye un peu l'endroit et je vois des lampes
essayer de comprendre le cataclysme (sûrement
Jean et Joel qui se préparent pour la voie
normale, encore au bivouac). On touche
l'arête au lever du jour. Une pente de neige
amène à la bosse où un rappel
équipé (le seul équipement de
la voie) permet de gagner le haut du couloir
Dérobé (brèche 3301). La suite
est plus "grimpante", dans le III avec un passage
de IV dans le haut de la tour. Qq gendarmes
obligent à des courtements qui prennent du
temps puis c'est le sommet où l'on retrouve
Joël et Jean. 9h pour la voie (1400m de
dénivelé, AD). C'est un peu long mais
ça reste dans les temps à moins de
tout faire en solo. Nous manquons un peu de
pratique pour cela. A noter qu'à 13h, nous
observons une cordée (suicidaire ?) encore
à mi-hauteur de la Bonatti en face nord-est
avec de la neige jusqu'aux genous !
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25
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Clocher
de Clouzis 3339m (Ecrins)
Arête
sud le 19/07/1998
|
Une
vrai de tas de caillases. Il a fière allure
mais c'est une ruine. Partis avec Cédric,
Nicolas C., Jean S., et Joël C., nous
arrivons, après une marche sauvage mais
pénible depuis Chambran, au pied du col du
Clouzis. Son versant est est vraiment pourri,
limite dangereux et je me fais ecraser les doigts
par un bloc. ca commence bien. Dans la voie du
clocher (AD, courte), nous rattrappons une
cordée qui a bivouaqué et qui
n'avance vraiment pas. Ils essayent même de
nous ralentir en balançant des blocs.
Visiblement, ils ne sont pas des habitués
à ce terrain montagne et tout bloc branlant
est expulsé vers le bas. Au sommet, le
belvédère est chouette mais y'a peu
de place. Un tremblement de terre et on se retrouve
à Ailefroide. A la descente, pour se faire
pardonner, les gars nous prettent leur corde pour
les rappels (au moins si des pierres
lacèrent une corde, ce ne sera pas la
mienne) et on finit bien tard à la bagnole.
Dénivelé : 1700m
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24
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Glacier
Noir (Ecrins)
les
17-18/07/1998
|
Partis
le soir pour bivouaquer aux Balmes de
François Blanc (objectif : pic Coolidge,
arête est), c'est un peu la haine sous le
"putain de gros rocher d'merde" comme le nomme
Joël. Jean et Cédric sont plus calmes
mais nous pensons bien, quand à 4h du mat il
pleut toujours, que c'est le but avant d'avoir
attaqué la course. 8h : pas
d'amélioration. Retour à
Ailefroide.
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23
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Col
du glacier Noir 3478m (Ecrins)
Couloir
nord le 16/07/1998
|
Départ
à 2h du mat. du pré de Mme Carle.
Direction, le couloir nord du col du glacier Noir.
Il est tout en neige (un peu de glace affleurante
sur 20m dans le bombé). Dans le haut, je
paye un peu les efforts de la veille au soir mais
ça n'est pas l'agonie. Le couloir est raide
: 50° en moyenne ou pas loin sur 350m. Un
rappel de 20m versant sud ramène sur des
pentes de neige. Retour par le vallon du
Sélé. Difficulté : D-,
Dénivelé : 1600m.
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22
|
Collet
des Cassières (Ecrins)
Versant
nord le 15/07/1998
|
Cette
journée devait être un repos. 17h et
je tiens plus en place. Je me prépare et je
monte en express pour avaler les 1300m du collet
des Cassières (un peu de neige sur la fin
dans le couloir, PD). Retour à 20h au
camping d'Ailefroide. Ca fait du bien !
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21
|
Dôme
de neige des Ecrins 4015m (Ecrins)
Voie
normale les13-14/07/1997
|
Avec
l'équipe de Décathlon Vitrolles (Eric
Serratore + Philippe "Fofo" Fochel), Laurent
Barbero, le "gros" Joël, Nicolas Cardin, Jean
Schonenberger et Cédric Tassan. Nous
étions partis pour la Barre. Un coup de
mauvais temps et c'est le brouillard complet. Vent
tempétueux. Dommage car tout se passait bien
si ce n'est Fofo qui n'a pas supporté
l'altitude. On se contentera du Dôme et
encore, ça aurait pu être le but :
toutes les autres cordées ont fait
demi-tour. On plis les bagages (= bivouac
installé sur le glacier Blanc) et on rentre
au bercail.
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20
|
Râteau
sommet W 3766m (Ecrins)
arête
ouest le 12/07/1997
|
C'est
une belle voie d'initiation. Avec le
téléphérique, l'approche est
courte (1h). La voie est peu soutenue sauf les deux
dernières longueurs en IV. Des pitons sont
en place. Prévoir toujours qq coinceurs et
sangles. Très belle vue. Voie
fréquentée ; il faut donc s'armer de
patience ou, comme nous, enquiller devant à
la sortie de la benne. Difficulté : AD-.
Avec Cédric T et Nicolas C
|
19
|
Parois
d'Ailefroide (Ecrins)
Voie
Eteinte le 11/07/1997
|
C'est
une voie située au début du vallon du
Sélé, rive gauche. Equipée
partiellement par Dominique Stumpert, il faut la
compléter par des coinceurs et des sangles.
6a max (V obligé). TD-, 250m. Descente en
rappels à gauche de la voie dont un en fil
d'araignée. Avec Nicolas Cardin.
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18
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Bosse
de Clapouse (Ecrins)
le
10/07/1997
|
A
bloc depuis le camping d'Ailefroide (35 minutes).
C'est un décrassage. A la bosse, repos et
sieste sous un mélèze, au milieu des
chamois.
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17
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Pelvoux
3946m (Ecrins)
traversée
les 08-09/07/1997
|
En
deux jours avec la montée la veille au
refuge du Pelvoux où nous rencontrons la
bande des parisiens (Isabelle, Nicolas, Arnaud,
Laurent). Le deuxième jour, c'est super
malgré Jean S qui n'est pas acclimaté
et qui "respire" un peu. Joel est toujours
égal à lui-même. Il bourine
devant avec la corde dans son sac qui aurait bien
servi à rassurer le Jeannot à bout de
souffle. La bande des parisiens est derrière
nous. Ils semblent fatigués (ils arrivent au
bout de leur stage) et leur guide, Jacques
"Pschitt" Perrier décide de s'en tenir au
plateau sommital et d'enquiller directement les
violettes. Nous
on se fait la bonne pause au
sommet.
Du
coup, gros bouchon dans le passage clef sur
l'arête des Violettes. Joël et surtout
Jean pour qui c'est un de ses premiers pas en
terrain varié m'impressionneront par leur
agilité dans ce passage. On finit par
doubler le groupe dans les rappels et lui
lançant invitation pour un pot au camping.
C'est le début d'une grande amitié.
Pour ma part, je garde un très bon souvenir
de cette magnifique traversée, accessible
à de nombreux montagnards (PD+)... bien
entraînés (haute altitude et surtout
2500m de descente d'une traite).
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Agneaux
3662m (Ecrins)
Voie
normale le 07/07/1997
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Notre
première vraie sortie en montagne. Grand
beau et une epaisseur de neige impressionnante :
plus de 2m de fraîche au col du
Monêtier !!! Heureusement, un guide et son
client sont devant et ont fait la trace jusqu'au
col Tuckett où ils s'arrêtent : trop
de neige dans le ressaut de 20m en III. Joël
n'est pas très chaud mais faut pas se
dégonfler avant d'aller voir. Ca passe en
crampons mais ça passe très bien.
Sommet. On est en hiver ou quoi ? C'est
entièrement plâtré en altitude.
Descente par la même voie. Difficulté
: PD (mais pas avec ces conditions !)
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Parois
d'Ailefroide (Ecrins)
Voie
Palavar-les-Flots le 06/07/1997
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Enfin,
le beau temps est de retour ! On est sûrement
les premiers grimpeurs de ce mois de juillet
à faire cette voie. C'est bien pour
commencer. Pas trop dur (D, V+ max., IV+ obl.) mais
assez long (400m). Descente en rappel dans la face
est (grand pan de dalles). Entièrement
spitée. Avec Joël Crose. En fin
d'après-midi, par un froid sibérien
mais un temps radieux, on montera bivouaquer sur le
replat Tuckett (glacier Blanc).
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Bosse
de la Momie (Ecrins)
voie
normale le 05/07/1997
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Le
mauvais temps qui dure depuis 5 jours semble se
calmer. La météo annonce le retour du
beau pour demain. On tente une sortie. Ca neigeotte
sur le glacier Noir mais rien de grave. Ca semble
pas mal cette bosse de la Momie. Mais plus
intéressant à skis. Avec Joël
Crose qui bourinera en descente sur les
névés de la rive droite du glacier
Noir. Grâce à eux (et à lui !),
la descente est vite torché. Seulement 150m
de caillasses à la fin. Difficulté :
F
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Tête
de la Draye (Ecrins)
le
02/07/1997
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Une
randonnée sur ce beau
belvédère entre deux gouttes d'eau.
On s'impatiente au camping d'Ailefroide où
l'on vient de débarquer, Joël Crose et
moi, en attendant le soleil.
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Grand-Lubéron
circuit
le 26/06/1997
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Encore
un circuit dans le secteur du coteau de la Combe
(1041m). Départ de Mirail
(Saint-Martin-de-la-Brasque) et montée
jusqu'au crêtes. Descente nord par vallon de
St Jean et retour par le plan des Agasses, bien
à l'est du massif. Descente sud par un autre
sentier. Avec Cédric qui était en
VTT.
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Grand-Lubéron
circuit
le 08/06/1997
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Départ
de la Motte d'Aigues (les Gouirands) et
montée au Coteau de la Combe (1041m) par les
Plaines. Descente nord (vallon des parties),
Barbière puis remontée par le vallon
de Paillère où j'ai pu
réaliser de superbes observations de
sangliers. Une douzaine en tout, des jeunes, dont
un approché à quelques mètres
! Malheureusement, pas d'appareil photo sur moi.
Retour par un autre sentier en versant sud. Belle
boucle. Y'a de quoi faire sur ce petit massif.
Dénivelé : 1100m.
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Grand-Lubéron
circuit
le 22/05/1997
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Départ
des Vaucèdes (Cabrières d'Aigues) et
montée au coulet Redon (1044m). Descente sur
Castellet par le coteau du Peyre (sentier dans le
vallon). Remontée par Castel Oiseau puis
Agranier sur les crêtes (coteau des Gamates,
observation du faucon hobereau). Descente versant
sud par le GR9. Passage à la bergerie de
Lébron (heure déjà tardive,
tombé nez à nez avec un énorme
sanglier) puis final par le ravin du Loup,
agréable défilé
présentant quelques passages un peu
techniques mais surtout ludiques avec un rocher
très travaillé par les eaux. Superbe
circuit. Dénivelé : 1300m.
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9
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Mourre-Nègre
1125m (Lubéron)
circuit
le 18/05/1997
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Départ
de la Tuilière (Cucuron), crêtes (par
la Fayette), descente par le vallon de la font Jean
de Martin jusqu'à Castellet. Remontée
ensuite par les 3 Eves jusqu'au Mourre Nègre
(observations intéressantes de rapaces :
faucon hobereau, pélerin ainsi que 3 hiboux
moyen-ducs). Du mourre Nègre, descente
directe jusqu'au GR9 en balcon en bas du versant
sud (pierriers en haut puis un peu de passages
"sanglier"). Chaleur mais vent frais sur les
crêtes. Belle boucle de 1300m de
dénivelé.
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8
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Chaîne
de l'Etoile (Marseille)
circuit
le 15/05/1997
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Montée
en courant depuis la fac de St Jérome (ouf
!). Belle vue sur toute la ville de Marseille.
Retour en voiture avec des gars qui grimpaient sur
les petites falaises équipées du
sommet. Petites, oui mais costaud !
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7
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Paroi
de Genty (Sainte-Victoire)
Arête
de Genty le 04/05/1997
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C'est
une très belle voie, bien
équipée et pas trop difficile (D+, V+
max., V- obl., 150m). Le rocher est excellent. Avec
mon frère Cédric, ce fut ainsi une
escalde récréative,
réalisée en une petite
heure.
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6
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Tour
des Opies (Alpilles)
Circuit
le 26/04/1997
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C'est
mon circuit d'entraînement. Départ
d'Eyguières, Aureille via le GR puis le
sentier du vallon des Opies. Aller-retour à
la tour depuis le col puis retour sur
Eyguières par les Glauges. Environ 17km et
400m de dénivelé. En 1h20 en courant.
C'est aussi une bonne idée de
randonnée dans ce vallon intéressant
pour l'avifaume : hibou grand duc, aigle de
Bonelli...
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Aiguille
d'Argentière 3900m (Mont-Blanc)
Couloir
en Y le 15/04/1997
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Juste
un mot parmi ce séjour à skis
à Chamonix. Pour dire que pour descendre le
glacier du Milieu à l'Aiguille
d'Argentière, nous avons choisi de monter
par le couloir en Y. D'un niveau AD (45°/500m
avec deux passages à 50°), c'est une
belle course de neige qui sort pile au sommet
(branche de gauche).
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4
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Crêtes
de Subéroque (Sainte-Victoire)
Arête
des Surprises le 16/03/1997
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C'est
une voie dans le secteur des piliers de
Subéroque. Elle se développe sur
170m, d'un niveau D+ et est peu
équipée (qq pitons en place). C'est
un peu une bouse (rocher moins beau que ce à
quoi la Sainte nous a habitué, zones de
terrasses). Mais le coin est très sauvage.
Réalisée avec Cédric Ival,
accompagnés par la cordée
Cédric Tassan-Nicolas Cardin.
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3
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Crêtes
de Saint-Ser (Sainte-Victoire)
Eperon
de l'Ermitage le 15/03/1997
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C'est
mon deuxième passage dans cette voie. Plus
à l'aise que lors du précédent
mais j'ai toujours tiré sur le piton du crux
de la L1 (pourtant seulement donnée 6a). La
voie est très belle et bien
équipée (environ 40 pitons en place
pour 250m). Prendre quand même coinceurs et
sangles qui ne devraient pas servir. Avec Nicolas
Cardin. Voir
le topal.
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2
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Falaises
du Devenson (Calanques)
Voie
du Bau Rouge le 15/02/1997
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Première
voie de l'année et premier but. Un petit
moral de l'équipe, une ambiance "haute mer"'
(vent, vues plongeantes) et un équipement
très light (en fait nous pensons nous
être perdus dans la face) et on décide
battre en retraite. pas évident et il faut
laisser du matos en place. Dommage car l'endroit
est vraiment sauvage avec l'approche la plus longue
des Calanques.
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1
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Grand-Lubéron
circuit
le 08/01/1997
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Départ
de Seguin (Buoux, GR9) jusqu'aux crêtes,
accueilli par un vent glacial et le brouillard.
Suivi des crêtes jusqu'à la Citerne
(968m) puis descente sur Sivergues par le vallon
des Fayards. Jusqu'à 20cm de neige en
versant nord au-dessus de 600m. Temps couvert et
froid. On se croirait dans les Alpes ; ne jamais
sous-estimer la Haute-Provence.
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