85

C'est ma ballade habituelle en partant de chez mes grands parents à Allevard jusqu'au lac en passant par Montouvrard. Parfois, j'y monte en bourrinant (record perso à 27' sur les 580m de déniv les plus ascendants). Accompagné ce jour par Déclic le chien. Le vent est encore fort dans les sapins. Plusieurs se sont effondrés suite à la tempête mémorable de la nuit précédente.

84

Montée depuis Prads (impossible d'aller plus haut en voiture sans pneus adaptés : glace sur la route de Tercier). Puis par le col de la Baisse. Traversée des crêtes vers l'ouest (coucher de soleil au sommet magnifique sur la Bléone, juste sous les nuages car le temps tourne au mauvais avec du vent fort). Nous avons suivi intégralement l'arête vers l'ouest. La fin est plutôt sanglier, sans lampes... Retour par nuit noire (19h à la bagnole et encore ; un gars du coin nous a pris en 4*4 sur la route de descente). Avec Joël Crose. Dénivelé : 1100m

83

Départ depuis Briançon Champ de Mars et aller-retour jusqu'à cette bossette sur la crête qui sépare la vallée de la Guisane de celle de la Clarée. Peu de neige. Faisable en baskets. Joli belvédère plongeant sur la Clarée au sommet. Retour à la tombée de la nuit. Avec Pierre Locaputo. Déniv. 1000m

82

Départ depuis la Favière (Prads), montée au Caduc par l'arête ouest, traversée des arêtes vers le Sangraure, descente face ouest jusqu'au collet de Mourréen (non nommé sur la carte). Retour par une piste puis un sentier dans le bois de Chourges. Superbe boucle improvisée, rendue quelque peu délicate par la neige tombée jusqu'à 1500 m. On relève jusqu'à 60 cm vers 2500m. Départ en fin de matinée, retour à la nuit (comme d'hab.). Déniv : 1900m

81

En voiture, on monte sur la route forestière de la Descoure jusqu'au Gué sur le torrent de la Fontarasse. Itinéraire en 8 totalement improvisé sur place : montée au col de Clapouse, puis aux Monges par l'arête nord, descente en face nord, remontée au col de Clapouse puis traversée à niveau vers la cabane, la montagne puis la bergerie de Chine. Retour à la voiture par le ravin des Ramayettes : du bon terrain à Sanglier avec des épines ! Observation d'un mouflon et de deux chevreuils. Temps froid couvert (petite neige parfois). 5 à 15 cm de neige sur les hauteurs du circuit. Déniv. 1100m.

80

La voie est superbe, voir le récit. A noter une attaque vers 11h, un peu tard en cette période et un final de nuit avec qq gouttes de pluie. ED-, 6b/A2 max. Avec François Thirion.

79

Voie de 4 longueurs en 6b+ max du côté de la Carelle. Très bon rocher adhérant à gouttes d'eau. Accessible uniquement en rappels. A conseiller. TD+ 140m. Avec François Thirion.

78

Départ des Dourbes. Montée par le pas de Tartonne et descente par le pas de la Faye. Ballade agréable. Boucle intéressante avec la curiosité du trou de Saint Martin. Déniv. 600m. Avec Cécile Salamito.

77

Voie toute équipée sur la partie gauche de l'Aiguille (face sud-est). Je ne l'ai pas trouvée très intéressante malgré un bon rocher : départ corsé dans un bon V+, à bras, pas très dure dans l'ensemble mais quelques passages plus techniques. Trop hétérogène quoi ! Pour sortir au sommet, nous avons rejoint la voie normale. D+ 200m. Avec Cécile Salamito.

76

Programme marathon en cette belle journée d'automne. Départ de Briançon en voiture, direction les Vigneaux. Via ferrata puis descente. Re-voiture jusqu'à Freissinières : via ferrata et descente. On roule à nouveau vers l'Argentière : via ferrata des gorges de la Durance. Au retour, je croise Pierre et Barbara qui grimpent aux Vignettes. Je fais quelques longueurs en baskets avec eux puis repart vers la voiture. Direction Briançon : via ferrata de la croix de Toulouse et retour. Dénivelé seulement de 1500m mais il faut pas traîner et faire presque tout sans s'assurer. Celle des gorges est sympa et soutenue mais tous les barreaux sont en place. Ca court dans celle de Freissinières et surtout celle de Briançon.

75

Voie TD (un pas de 6b pas évident) du côté des dalles grises (Carelle). Rien de transcendant mais du bon rocher. Temps mitigé, couvert, froid avec du vent et même quelques gouttes. Avec Frédéric Peyre, garde à l'ONF du côté d'Allos rencontré quelques jours auparavant.

74

Montée classique depuis la Madone de Fenestre (refuge fermé, clefs à St Martin-Vésubie) par un temps douteux. Ciel clair au lever du jour puis entièrement couvert. Belle ambiance sur l'arête avec des passages givrés en versant nord (III max.). Superbe éclaircie au sommet puis à nouveau descente voie normale (collu caillasseux entre les deux sommets) dans les nuages. Beau sommet. Avec Cécile Salamito. Déniv. 1200m. Difficulté : PD.

73

Petite balade d'automne avec des couleurs superbes. Beau belvédère. Un peu de monde mais en partant un peu tôt, on est premier et seul au sommet. Au retour, venir rêvasser autour du lac vaut bien le (tout) petit détour. Observation de mouflons.

72

Aller-retour express (déniv. 1900m) depuis Prads avec Hugues Champollion (départ vers 13h). Beau cadre, aucun autre randonneur en vue. Superbe belvédère. Dans la partie supérieure, on circule sur d'immenses dalles de grès. En bagnole, on peut monter jusqu'au gué du torrent de Male Vesse.

71

La classique des voies de la face est du Gerbier. accès depuis Prélenfrey. Elle a été partiellement rééquipée et présente une première partie soutenue où quelques sangles ou étriers sont bien utiles. En libre, ça doit monter au moins à 6c. Attention dans la partie supérieure où l'assurage est délicat. C'est dans ces pentes d'herbe que l'on suppose que Terray et Martinetti ont rippé. Nous sommes descendus en face ouest avec retour par le pas de l'Œille. Avec Philippe Boric.

70

Voie fantastique, une des plus belles du massif. Merci Guy Abert de nous l'avoir révélée dans Vertical. Attaque à ras de l'eau par deux longueurs en 6a puis on débouche près de l'attaque du Linceul. On continue juste sur sa gauche. Grande ambiance, gaz, difficulté continues. Voir le topo de l'Oule. Avec Philippe Boric. Difficulté : ED- (6b+/A1)

69

Du très beau rocher dans le secteur de la Dérobée. Accès en rappels par cette dernière puis on remonte des belles dalles à gouttes d'eau sur la droite. Soutenu V+/6a. TD. Avec Joël Crose.

68

Deux parties pour cette belle voie de l'Escalès que l'on atteint en rappels jusqu'à la terrasse médiane (le premier impressionant en fil d'araignée). Les deux premières longueurs ne dépassent pas le V+ mais sont peu équipées. Ensuite, on trouve ça et là des spits (à compléter) mais ça bastonne dans des fissures en 6a/b. On finit par le surplomb en 6c+. Avec Sylvain Poitrat et François Thirion. Difficulté : ED-

67

Ballade dans le bois du Siron en boucle improvisée sans chemin précis (sanglier en forêt !). On part de la commune de la Robine sur Galabre (10km de Digne). Panorama sur la haute Provence depuis le sommet.

66

Nous étions partis pour le chapeau de Gendarme mais les salopards de la DDE qui réparent la route de la Cayolle ont fermé la barrière devant notre nez. Changement de programme avec, encore une fois, le Gros Joël réticent de taper dans ce niveau de difficulté. Pour moi, ce fut une de mes meilleures perf puisque j'ai réussi à tout enchaîner les pas de libre avec un seul repos dans la longueur en 6b+, passage clef de la voie. L'ensemble est soutenu et très bien équipé en spits de 12. L'approche se fait par St Ours au-dessus de Meyronnes. Joël est même monté avec sa Passat sur la route qui mène aux Alpages. Pas très clean mais les bergers le font. Je ne suis pas forcemment pour l'interdiction d'utiliser les infrastrcutures présentes en montagne. Je suis plutôt pour éviter leur prolifération. TD+ 300m. Descente en rappels dans la voie.

65

Après un départ loupé (nous avons dû attaquer par la voie des Dalles), nous avons rejoint le bon wagon par une traversée sur la gauche contre l'avis de Joël, après une prise de tête comme nous avons l'habitude d'en avoir. Voie pas trop dure, conforme à sa réputation, sans plus. D+, 250m. Avec Joël Crose.

64

Un petit circuit sur cette montagne au départ de ND de Lure et en passant par le sommet histoire de voir à quoi ça ressemble. Cadre très agréable pour la randonnée. Un peu fréquenté mais il y a de la place pour tout le monde. Attention, pour les amateurs de champignons, il est nécessaire d'acheter le permis de ramasser... ou de ne pas se faire prendre.

63

Aller-retour par le sentier balisé depuis Archail avec Joël Crose et Philippe Boric. Randonnée à conseiller sur ce sommet qui a fière allure depuis la vallée de la Bléone. Chamois dans le coin. Doit se skier en hiver après une bonne chute à basse altitude.

62

Départ de Maljasset, montée par le sentier des militaires (trace de bourrins) jusqu'à la face sud-est de la Pierre André. Escalade de la voie "Marmottes givrées". TD, 200m, V+ à 6a+. Du beau rocher rouge (quartzite) et de belles longueurs. Mais on est un peu vite au sommet. Descente voie normale. Puis enchainement avec la traversée des arêtes de la Gélinasse et du Peigne. Quel dommage : celle-ci a été rééquipée avec des plaquettes alors que l'assurage y est facile. Redescente versant ouest puis nord par un ravin qui ramène dans le vallon de Miéjour. Bel enchainement dans un secteur très montagne. D- pour la traversée avec du V maxi. Avec Philippe Boric. Déniv. 1200m.

61

Aller-retour avec Pascal Cristofani. Grosse chaleur dans la montée. Heureusement, le cadre du lac incite à une bonne pause à l'arrivée. Pas trop de fréquentation.

60

Départ depuis le téléphérique de la Grave. On été partis pour monter tranquille sur le glacier, installer la tente, faire une bricole, bivouaquer et faire le pilier le lendemain. Mais la couche d'inversion bien visible laisse présager une très belle journée. Autant en profiter. On se décide un peu tard puis on enquille sans s'encorder sur le glacier de la Girose et on rattrappe toutes les cordées parties pour le Râteau normal. J'optimise en passant sur les zones les plus sûres et atteint sans encombres le col de la Girose. Pascal, bon grimpeur mais pas habitué à la neige, sort de ma trace pour éviter une remontée qui doit lui paraître inutile et tombe dans une crevasse. Je me retourne et vois une tête qui dépasse. Il a les pieds dans le vide. Plus de peur que de mal. Il s'encorde et sort du trou. Descente encore en solo du couloir sud de la Girose en neige dure (45°/150m, rappels équipés sur les rives) puis on s'encorde sur le glacier de la Selle. La rimaye est bien ouverte. La voie est très belle, ciel clair limpide et douceur nous accompagnent. Presque tout à corde tendue sauf le pilier soutenu à mi-hauteur. Un rappel de 30 m après la sortie du pilier. On finit même jusqu'au somme du râteau. Bien sûr, au retour, on rate la dernière benne mais le bivouac était prévu. D+ pour 400m (un pas de 6a). Seulement 700m de déniv en tout avec cette approche.

59

En arrivant sur Digne pour y chercher un appart, Joël me dit : "c'est le premier truc que tu dois faire. c'est la montagne qui domine la ville". Alors, en fin de journée, on s'y rend ensemble, comme d'hab en bourrinant et il m'a bien mis à l'heure. Nous avons mis 1h en gros pour les 900m de déniv et il m'a attendu tout le long. Chacun son tour la langue pendante !

58

Ballade improvisée en partant tôt le matin (superbe observations de sanglier tout près dans la forêt) avec Déclic le chien. L'occasion de connaître un peu plus ce beau département et ces reliefs fascinants appelés colorado provençal. On ne s'en lasse pas. Prévoir l'appareil photo et un peu d'imagination.

57

Circuit versant nord au départ d'Oppede-le-Vieux. Montée vallon de Combres descente vallon de Couroussouvre. Cadre agréable, typique de la Provence. Partir tôt en raison de la chaleur. Avec Déclic le chien. A noter que la photo animalière est interdite dans le secteur.

56

Départ de Lioux, montée par la combe Vaumale (passages délicats si l'on suit le fond de la gorge intégralement, attention par gros débit). A la sortie, une échelle à droite mène à un sentier qui va sur la ferme de Bezaure. J'ai continué vers l'est pour revenir par la combe de Lioux qui ne présente aucune difficulté. Ensuite coup de bagnole jusqu'à Gordes. Montée des gorges de Véroncle. Qq passages délicats mais ça n'est pas de l'escalade. Retour par le bois d'Audibert rive gauche. Joli voyage dans ces paysages inédits de la Provence.

55

Départ maison forestière de Brantes (bivouac sur place) et montée versant nord dans la forêt domaniale jusqu'au GR9 qui traverse la face dans le tiers supérieur jusqu'à l'aplomb du sommet. Le parcours est fantastique : belle forêt, des chamois (51 en tout !), des pierriers géants (celui de Font Froide) ... Sur la fin on monte par le GR4 où l'on retrouve un peu de monde. Grand froid au sommet, ça se couvre un peu mais on a pu voir l'eclipse. Retour par le GR9 qui ramène à la maison forestière. Avec Pierre Usclat et Cédric Tassan. Déniv. 1400m.

54

Montée par le pas de la Porte depuis Bellecombe (Grésivaudan), traversée du plateau et retour par le pas des Barres. Parcours typique de la Chartreuse, hêtraie-sapinière puis pins épars sur le plateau, passage de vires, scialets... Le pas des Barres est équipé d'un cable. Si on se penche sur la face nord, c'est vraiment impressionnant. J'ai pu admirer le phénomène du spectre de Brocken avec ma silhouette et son ombre sur le brouillard, entourée d'un arc-en-ciel circulaire. Déniv. 1400m.

53

Départ d'un bivouac vers 2250m et montée sur un glacier bien regelé. Quelques jolies crevasses facilement évitables. Un peu de neige fraîche au sommet et une très belle lumière. C'est une belle rando glaciaire d'initiation. Avec Pierre Bonnoit. F. Déniv. 1100m

52

Voie assez court (150m pour 5 long.) avec un pas de V+ (D-).Bien équipée et facile d'accès. Bon rocher malgré qq passages herbeux. On est descendu versant sud-ouest en 3 rappels dans des pentes assez raides parsemées de petites barres. Retour au vallon de la Sassière où l'on a juste le temps de récup le matos déposé le matin et de monter installer le bivouac pour le lendemain dans le vallon de l'Invernet, avant l'orage. Avec Pierre Bonnoit. Déniv. 1100m

51

Montée depuis Vallorcine par le vallon de Bérard puis en cheminant en traversée entre des barres jusqu'au col, évitant ainsi tout passage glaciaire (circuit en baskets). Descente par la combe de l'Encrenaz versant ouest et le sentier de Praz Torrent. Avec François Thirion et ses parents qui redescendent par la voie de montée. Déniv. 1300m

50

Départ à 1h du bivouac au col du midi. Direction le cirque Maudit puis montée par un couloir de neige raide (max. 50°, rimaye pas évidente) jusqu'au pied de la corne du Diable que nous avons schuntée. Traversée des aiguilles jusqu'au Mont Blanc du tacul, une grosse bambée en altitude. les pas de IV semblent plutôt du V et on trouve qq pitons ça et là. Un vent continu rend les (nombreux) rappels intermédiaires pénibles. Explosion dans la remontée au mont Blanc du tacul qui paraît interminable. Sommet à 18h. A la descente versant nord, nous n'avons pas souhaité passer sous le sérac menaçant comme le font la plupart des cordées. Nous avons posé un rappel en fil d'araignée sur un pieu au-dessus d'un autre sérac. Rappel de 40m impressionnant avec le trou béant de la crevasse en-dessous. Superbe ! et efficace. Retour au camp à 20h30, bien nases. Je m'endors instantanément. Retour le lendemain par la benne de l'Aiguille. Difficulté : D+ mais c'est une longue voie avec de l'engagement : une fois tiré le premier rappel, la retraite est problématique. Avec François Thirion.

49

Très belle voie malgré la proximité du téléphérique. Bien moins fréquentée que sa voisine la Rébuffat. Une seule cordée devant nous. Dans le haut, nous sommes sortis par la variante de droite, nommée Kolhman. On arrive sous les terrasses du télé mais comme on est en chaussons, il faut redescendre par la voie en rappels. 250m. Difficulté : TD+/ED- selon la sortie. 6b/6b+ max. dans la Kolhman. Prendre coinceurs et friends.

48

Belle voie soutenue de 8 longueurs (250m, ED-) toute équipée sur plaquettes. Dans le milieu, une corde fixe permet la jonction avec la partie sup. Descente par deux rappels en haut dans la voie puis par un couloir dans la forêt situé plus à l'est qui nécessite toutefois un rappel de 30m et un autre petit de 5m. Réalisée en 3h30 avec François Thirion, décidemment le compagnon de cet été 99.

47

C'est le chalet situé sur le promontoire qui domine la chute de glace du glacier des Bossons. Ballade fréquentée, un décrassage d'autant que la météo n'annonçait pas un temps à aller en montagne. A la descente, un orage mémorable avec de la grêle. Les sacs à dos remplacent le casque pour nous protéger de ces vilains projectiles. Avec François Thirion.

46

Itinéraire classique depuis le refuge d'Argentière. Ambiance extraordinaire avec un lever du soleil magique sur la calotte sommitale. 3h dans le couloir après 2h d'approche. Descente par le dangereux Whymper qui n'a pas failli à sa réputation. Rébuffat avait dit d'être en bas du couloir à 9h au plus tard. A 9h précises, alors que nous sommes dans le tiers inf en train de traverser vers le couloir adjacent, j'entends "pierre !". Je m'attends à voir dégringoler qq petits cailloux quand je vois arriver un énorme bloc qui dévale le Whymper, d'un bon m3 de volume. Impressionnant. On active un peu les anglais qui lambinent dans les rappels. Ils ne cessent de nous retarder alors qu'ils ne sont que deux (nous sommes 3 dont un gars monté en solo à qui nous avons proposé notre corde pour la descente). A la rimaye, on descend tous sur la corde des anglais y compris le guide qui avait crié "Pierre". Elan de solidarité qui fait gagner du temps et quelques demis au refuge du Couvercle. Retour par la longue mer de Glace et ses hordes de piétons randonneurs. Déniv. 1600m. Difficulté : D. Avec François Thirion.

45

Partis une heure trop tard, une heure encore de retard pris à cause de mes crampons qui sautent sur mes nouvelles coques (quelle merde ce matos). Il faut jouer à Mac Gyver. Dans le bas de la face, on pinaille et on perd encore du temps pour passer le mixte. Quand on en a fini avec le bousier, il reste 600 m dans de raides pentes de neige et le soleil est déjà bien haut, d'autant que le regel a été moyen. Des volées de pierres nous accueillent. On décide de battre en retraite.

44

Une superbe journée de randonnée. Un bel itinéraire improvisé sur le moment. Départ d'Ailefroide au lever du jour, où je campe. Sentier rive gauche du torrent jusqu'aux Choulières. Je continue à flanc jusqu'au torrent de Mardanel où je tombe nez à nez avec un (vrai) blaireau. Il s'enfuit mais au lieu de partir dans la pente il reste sur le sentier. Je lui court après et le rattrappe ! Ca court pas bien vite ces bêtes-là ! Au bout d'un moment, je décide de lui foutre la paix, d'autant que je risque de me vautrer sur ce sentier en balcon, en légère descente, en courant à une telle vitesse. La remontée vers Coste Blaou est bucolique avec de belles prairies. Je traverse le sommet de la Condamine et revient par le col de la Pisse. A Chambran, je descend jusqu'à Pelvoux et remonte au camp en stop. Très bonne idée de rando. Dénivelé : 1700m.

43

Voie du côté de la Draye. 180m, 6 longueurs peu soutenues dans le V+/6a avec, malheureusement, des vires au milieu qui coupent l'élan. Mais les dülfers de la deuxième partie rachètent l'ensemble et proposent une escalade atypique ici. Avec Nadine Million. TD.

42

Départ du pré de Mme Carle à fond avec le gros Joël jusqu'au pied de la voie. Le départ est bien froid mais on chope le soleil sur la traversée des arêtes. Du sommet, on est descendu en un rappel de 40m versant est puis dans un couloir pourri en solo (assez raide mais ça passe). Les pierriers ramènent ensuite à l'attaque. Belle voie dans un gneiss de bonne composition. La première partie est la plus intéressante : un ressaut de presque 200m dans le V+. La traversée des arêtes est plus facile et se fait presque toute à corde tendue (sauf le pas de 6a). Ces passages peuvent s'éviter versant ouest. Bon équipement sur spits de 8 et pitons. A compléter par un jeu de coinceurs. Difficulté : TD. Déniv. 1400m.

41

Une des plus belles voie du secteur. Un rocher excellent, des passages assez variés, des difficultés soutenues (6a/b) avec un pas de 6c ou A0 et une bonne hauteur (12 longueurs). On redescend par la sente de retour de la traversée du Pelvoux. Avec Joël Crose et François Feneck. ED-.

40

Jolie voie dans le pilier qui borde l'éboulement de 1988. 6b+ max mais probablement pas plus de 6a/6a+ obligatoire. Descente en rappels dans la voie. Avec François Feneck. 250m, 3h, TD+.

39

Une belle bambée avec au départ la bavante de montée au Sélé. Pour traverser le torrent, c'est un peu délicat mais ça passe sous le glacier des BR. A peine sur le glacier, une volée de pierres nous accueille : faut pas traîner. Le passage clef à 50° sur 50m est en glace vive. Ca passe à corde tendue avec broches et un seul piolet (2 auraient été préférable). Belle ambiance entre les séracs dans le haut. Qq crevasses passent facilement. Retour par la voie normale de Celse Nière en baskets. Contrairement aux données du Labande, la voie n'est pas PD mais AD-. Avec Jean-Louis et Rémi. Déniv. : 1900m.

38

Un moment de détente dans une très belle voie (cotations exagérées dans le premier topo paru). 200m, TD, 6a max, 2h30. Avec François, Philippe et Patrick. Le soir même, direction Aix en Provence pour apprendre avec soulagement ma réussite au concours de professeur des écoles.

37

Un cadre splendide, une belle bambée (2100m), une descente bien merdique comme on les aime dans les Ecrins (voir l'anecdote) et une longue et belle journée au final. Cotation : D-. Avec Philippe Boric et François Thirion.

36

Suite de notre séjour à Ailefroide avec François Thirion. Merci à lui d'avoir assuré dans la longueur clef en 6c+, vraiment délicate avec des pas en adhérance très finos. L'ensemble est assez soutenu et très joli. ED- pour 250m. Descente en rappels.

35

Une belle voie qui zigzague dans les parois de la Draye. Des longueurs soutenues avec un départ très dur (7a ?), même pas évident en A0 (point difficile à mousquetonner). ED-, 180m. Avec François Thirion en 2h45. Descente en trois rappels à gauche de la voie.

34

Ca c'est de l'escalade ! Après une marche d'approche bucolique, ça attaque dur et on rentre les bras hors service. Du gaz, du très bon calcaire, des longueurs soutenues et pas toujours bien équipées (spits de 8 et pitons, prendre des coinceurs). Grande ambiance donc, pendant l'escalade mais aussi pendant la descente avec le fameux rappel en fil d'araignée avec toute la vallée de la Durance sous nos pieds. Pour la petite histoire, le mauvais temps nous a nargué toute la journée. Quelques gouttes, un temps couvert avec l'orage sur les Bans et on hésite à chaque longueur. "Bon, autant en faire une de plus et si c'est vraiment trop mouillé, on tirera les rappels !". C'est comme ça qu'on arrive bon an mal an au trou noir, petite grotte dans la paroi à 3 longueurs du sommet, au moment où une très grosse averse s'abat sur nous. Déçus, nous posons la corde pour attaquer les rappels de la retraite. J'installe le descendeur et, au moment où j'attaque le rappel, François me propose d'attendre que la pluie tombe un peu moins car c'est vraiment la douche. Retour à l'abri sous la grotte. Au bout de 5 minutes, la pluie cesse et on se décide à descendre. Je m'aperçois que la paroi, très verticale et bien chaude, est presque sèche. Je propose alors de continuer... vers le haut. Et c'est comme ça qu'on a sorti la voie. ED, 6b obl. 350m, en 7h.

33

Première série d'un été en compagnie de François Thirion. Un échauffement du soir en arrivant à Ailefroide entre gouttes et nuages. Une voie vraiment peu soutenue de 6 longueurs réalisée en 2h. TD-, 200m.

32

Un très beau circuit (30km, 1000m de déniv) réalisé avec mon père Bruno au départ de Monnieux. Improvisé sur la carte, nous voulions passer par les gorges sans y arriver trop tôt pour avoir du soleil dans celles-ci. La première partie est très agréable, au frais, dans la campagne. L'endroit est vraiment très calme, intéressant également pour la faune. Voir le topo de la balade.

31

Par une belle matinée d'été, quel régal de se retrouver presque seul à grimper dans ce petit paradis. Pour nous, pas de voies difficiles mais quelques longueurs du côté de la DSF. Nous avons réalisé la "Kajozoazo", intéressante pour découvrir le rocher du coin puis la DSF, déja plus sérieuse. Séance d'essais également dans le fameux toit de la Béda qui fit découvrir Patrick Edlinger franchissant l'obstacle sur un bras et sans corde. Les voies du coin atteignent les 80 m de haut pour 2 à 4 longueurs. Attention aux cotations souvent sérieuses. Avec Philippe Boric.

30

Un beau travail ce jour avec Joël Crose. Départ de Morgiou, direction le Cap où l'on fait la traversée face au large (TD-, 6a+ max, coinceurs) puis retour à la voiture. Direction En Vau où l'on attaque la voie de la Calanque (belle voie pas dure, D, V, un peu patinée). On sort sur le plateau de Castelvieil. Rappels sur la vire de départ de la Sans Retour puis deux autres pour atteindre le départ de la traversée ouverte récemment par Guy Abert. Cette traversée (max 6a, TD-) permet de se ballader au bord de l'eau avant de remonter sur le plateau. Grosse chaleur en cette période ; j'ai bu 6 litres d'eau !

29

Partis pour l'Eperon Topaze (200m, TD) nous avons battu retraite dès la première longueur. Passage terreur (6a ?) difficile à protéger, vieux points peu fiables (ramené un coin de bois probablement mis lors de la première par Livanos). Nous avons donc décidé de monter quand même au sommet par cette cheminée (marques jaunes) bien sympa. Retour par le tracé noir. Fait en solo mais un bout de corde est préférable, au moins dans la cheminée. AD-, passage de IV.

28

Une toute petite ballade de 400m de dénivelé à l'extrême sud des plateau du Vercors (commune de Vassieux) où la vue est magnifique sur le sud et les Barronies. La traversée de ces crêtes doit être vraiment belle et dans un cadre sauvage. Observation de chevreuils et cerfs dans les forêts de Vassieux.

27

Montée depuis le tremplin de St Nizier jusqu'aux 3 pucelles (Salle à Manger) puis par le sentier versant ouest jusqu'au Moucherotte. Descente par le tracé jaune en face est : un peu caillasseux mais rien de difficile. Cable en place dans la gorge de Château-Bouvier. Retour par le vallon des Forges (insoupçonnable depuis la vallée) avec obs. de 3 chamois. Belle randonnée. Déniv. 1200m.

26

Un petit passage dans ce joli cadre des gorges du Vénéon. La Via est intéressante et ne présente rien de dur. La deuxième partie, au-dessus de la route est en revanche d'un moindre intérêt.

25

Avec mon frère Cédric, nous sommes montés au-dessus de Livet (Romanche) pour repérer le départ de la voie Cambon la Walker de Liver, voie de 1000m sur spits dans la face sud du pic de la Fare. Car nous y reviendrons sûrement de nuit. Aucun problème, c'est bien dans le 26è lacet du sentier qu'il faut partir à droite par une sente. Un passage sur une barre est équipé d'un cable. Après quoi, je suis monté au refuge de Villar d'Arêne pour quelques jours de ski (portage intégral jusqu'au refuge).

24

Je suis parti pour les gorges d'Oppedette sur les plateaux du Vaucluse (département du 04 ici). Le coin vaut bien une visite : aller par le fond des gorges et retour par le village qui vaut aussi le détour. Ensuite, je suis reparti en voiture visiter les monts du Vaucluse du côté de Lagarde d'Apt : c'est la campagne reculée, un coin magnifique par son calme et où on a l'impression d'être très loin de la civilisation. J'ai marché jusqu'au point culminant de ces montagnes, le Collet St Pierre. Observation de 2 chevreuil, espèce qui commence à bien s'implanter dans le massif.

23

Départ du Bourget-du-Lac (Source du Gerle, Bourdeau). Un sentier non balisé monte en de raides lacets vers le roc Blanc sur la crête. De là, on traverse sous la dent du Chat que l'on gravit en a-r par son versant sud (très belle vue). J'ai continué jusqu'au Mollard Noir avant de descendre par un bon sentier sur la fontaine des Côtes puis retour à la voiture. Boucle intéressante. Une bonne manière de se ballader sur cette dorsale entre Chambéry et Culoz. Dénivelé : 1300m.

22

Montée en solo par cette voie côté PD. Quelques pas de III/III+ exposés où il ne faut pas se louper mais pas difficiles en baskets quand on a bien compris le rocher de la Sainte. Je suis redescendu par le tracé jaune du pas de la Savonnette. Chaîne en place.

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Découverte avec Jean Périé d'un très joli secteur d'escalade. Beaucoup de couennes mais aussi des voies de 2 à 4 longueurs. Nous avons réalisé trois jolies voies de 3 longueurs chacune : la Mariline (D-, IV+, 60m), le mégalomane gaga (TD+, 6b, 100m) et le pilier central direct (TD, 6b, 100m), toutes situées dans le secteur du Clapis, face sud.

20

Montée en bourrant depuis le parking Cézanne en 36 minutes (650m de déniv). Retour par l'écaille de la tortue (tracé vert).

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Mon premier tour dans le Verdon. Déja perturbé par les rappels, le repos sur la terrasse médiane permet de retrouver la patate. La première partie se passe bien jusqu'à la traversée patinée qui est dans un bon 6b+ où je réalise un très beau pendule plein gaz ! Quelle ambiance ! Jean s'emploie pour sortir le bloc surplombant de l'antépénultième longueur. Sûrement plus que 6b ! Je finis hors service. ED-, 150m. Une très très belle voie.

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Circuit photo en passant par ces deux calanques avec un petit détour du côté de Castelvieil et un peu de solo dans des passages d'escalade facile ("trou du canon, brèche de Castelvieil, petites escalades..."). Le coin est toujours aussi plaisant.

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Née quelque part (6c+) puis les quatre quarts (V+). Variante picou (6b+) de Antirabique. Quelques longueurs donc dans ces belles dalles avec des possibilités (4 quarts) de sortir au sommet de la paroi. Descente en trois rappels de 35m. Avec Pascal Cristofani.

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Une très belle voie en dalles dans un rocher superbe. Pour une fois, les cotations des Calanques ont été un peu sèches. C'est du bon 6 tout le long. ED-, 120m. Avec Pascal Cristofani.

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Montée en bourrant depuis le parking Cézanne en 35 minutes (650m de déniv). Retour par le même itinéraire. Avec François Thirion.

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Quatrième passage dans cette très belle voie, une des références de la Sainte. Prendre des coinceurs (pitons en place). TD (6a+ max.) 250m. avec François Feneck

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Le Cancéou, c'est une très belle paroi au-dessus de l'eau. L'approche y est austère mais pas trop compliquée quand on y est déja venu. C'est toujours une belle émotion. La voie du Levant est la plus abordable : 6a max, TD-, bien équipée. Avec Cédric, Jean et Robin.

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Partis assez tard avec Patrick et François, on attaque la voie après une approche sanglier destinés à gagner du temps (ce qui, bien sûr, ne fut pas le cas). La deuxième longueur me paraît toujours aussi dure (> 6a). Le reste est plus tranquille dans le IV/V et plutôt bien équipé. Nous sommes redescendus par les rappels de "l'Amour en Danger", pas évident car il faut penduler pour choper le deuxième. Gaz garanti. Nous n'avons pas trouvé le dernier rappel et sommes descendus sur un arbre, de nuit. Au retour, la lune (pleine) est là pour nous éclairer le chemin. Belle journée. Diff. TD-

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Encore une rando sur la Sainte Victoire, à quelques kilomètres de chez moi (Aix). Ce massif recelle décidemment de nombreuses possibilités de sorties. Je suis monté par le couloir situé à l'est du surplomb de la Carrière. Dans le haut, on met un peu les mains et on sort sur les crêtes. retour par le tracé vert du pas du Clapier, plus à l'est.

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J'avais déja réalisé cette voie à deux reprises : avec mon frère lors de mes débuts en escalade puis en solo. l'année dernière. J'y suis retourné avec mes amis séminaristes d'Aix, Patrick, François et Henri. C'est toujours un beau voyage peu difficile mais dans un beau cadre. En plus, on sort direct au sommet. AD+, 400m. Prendre des coinceurs. Qq spits de 8 et pitons en place.

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Malgré mes différents passage dans cette montagne pas si grande que ça, j'ai découvert deux nouveaux pas aujourd'hui : le pas de l'oppidum qui permet de franchir la barre des Deux Aiguilles sur sa partie gauche au niveau d'un point de faiblesse grâce à une chaîne. Puis le pas du chat, pile dans l'axe mais juste sous les crêtes où une chaîne permet de déboucher dans un collu qui amène à l'ouest du Signal. A la descente, l'enchaînement des deux (avec le pierrier qui les relie) est sûrement le moyen le plus rapide mais le pas de l'Oppidum ne doit pas être évident à trouver du haut.

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Très belle voie dans cette paroi que je considère comme la plus belle du massif. Une bonne ampleur (150m jusqu'à la mer) et une ambiance hors du communu. Un peu terreur dans la première longueur où je pinaille près de 30 minutes avant de me lancer dnas le pas clef (6a) où l'équipement est vraiment pourri. Heureusement, je finis par trouver un placement de friend. Le premier spit est à 30m du sol ! L2 est plus facile (V+). Dans L3, le 6b+ est vite avalé (superbe équipement, dalle grandiose, c'est le "linceul") mais ça pinaille à nouveau pour arriver au relais avec un pas athlétique (vieux coinceur en place). La dernière longueur est en 6a, bien équipée également. Nous étions partis un peu tard avec Pascal Cristofani, si bien qu'on sort au sommet face au disque rouge du soleil qui s'apprête à disparaître : superbe ! Difficulté : ED-. Voir le topo de l'Oule.

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Montée un peu au hasard dans la vallée de la Tine au départ du parking de St Ser. C'est un secteur peu couru par rapport à l'ouest de la montagne. Au pifo, ça passe très bien et souvent, des chaînes sont en place dans les petits ressauts. A la descente, j'ai emprunté un tracé vers plus à l'est qui ramène à la voiture. belle ballade, agrémentée ce jour de quelques flocons de neige au sommet. Déniv. 700m.

6

Les chutes de neige m'avaient incité à monter faire des photos sur la Sainte Victoire. Première erreur, le choix des baskets : j'ai vite les pieds mouillés. Deuxième erreur, le choix du tracé : le tracé vert de la tortue devient scabreux avec ses dalles enneigées. Ca craint de plus au fur et à mesure de la montée. Troisième erreur, un mauvais choix dans les dalles du haut où je perds le sentier et me retrouve à faire du III avec de la neige et des baskets. Je n'ai pas le choix : il me faut faire le passage en désescalade. Quatrième erreur, les gants légers emportés : ils sont trempés ; je ne sens plus mes doigts pour désescalader. Cinquième erreur, le départ tardif : il commence à faire bien tard et je ne suis pas encore au sommet, je n'ai pas de lampe, le terrain est glissant et méconnaissable... Sixième erreur, je m'entête et persiste ! Je finis par trouver le bon accès au trou du garagaÏ. Le passage du trou est terreur : glace, neige... Je passe limite et sors au sommet dans un paysage de rêve, inédit pour le coin. Photos puis descente par le tracé rouge. Un bon détour me ramène au parking de St Antonin. Certes, ce n'étaient que de petites erreurs mais en montagne, une somme de petites erreurs est souvent la cause de catastrophes. Ce jour-là, probable que 6 était loin d'être trop face à l'expérience que j'ai et à ma connaissance des lieux, tant il est vrai que les dangers objectifs étaient très faibles. Il suffisait de faire tranquillement ce qu'il fallait. Mais on ne sait jamais... Pour la petite histoire, mon record d'accès au sommet de la Sainte est de 35 minutes. Ce jour-là, j'en ai établi un autre : 2h30 !

5

Partis par un temps douteux, ça ne s'améliorera qu'en fin de journée avec toujours autant de vent mais un très beau coucher de soleil. J'ai réalisé la voie avec Céline Domeignoz, sous les yeux de mes parents qui sont venus randonner avec nous du côté de l'Oule et du Devenson. Toujours aussi peu de monde dans ce secteur à cette époque. Pour la voie, le rééquipement partiel est du n'importe quoi avec des scellements parfois situés là où il y a des arbres et d'autres parties où il n'y a rien et où la pose de protections demande de la reflexion. Mais heureusement, comme prévu, c'est une très belle voie de 170m, côté D (V+ max.), et qui démarre au bord de l'eau sous l'aiguille de l'Eissadon.

4

Les chutes de neige du matin sur Aix ne nous ont pas fait renoncer. Il fait bien froid mais le beau temps se lève. avec François Thirion et Pascal cristofani, nous sommes partis pour cette traversée (celle qui me manque pour boucler l'intégrale du Devenson), normalement pas difficile (AD) mais longue et paumatoire. Le rocher n'est pas terrible, les pas d'escalade peu nombreux mais l'ambiance est belle et sauvage. Comme le pressentait "Toto", la fin nous fait réfléchir : on est remontés trop haut. Plutôt que de se taper un(des) rappel(s) hasardeux, on décide alors de sortir par une rampe qui a l'air facile et qui doit passer en deux longueurs. Toto, qui eut l'idée de cette voie, passe en tête et sort effectivement en deux longueurs. Du III comme indiqué sur le topo (c'est la voie du couloir de l'Eissadon) mais du III terreur : des cailloux à peine scellés dans de la terre, un terrain parfois très raide. Tout bouge. On est sur des œufs. Je me rappellerai longtemps de la tête de Pascal, se retournant vers nous au relais dans un pas délicat et lançant : "je peux vous garantir que là je ne fais pas le malin". Moi, je préfère le 6b bien équipé.

3

Avec mon père Bruno tassan, j'ai refait ce tracé qui peut s'apparenter à une voie d'escalade facile, entrecoupée de parties de rando. Le bas est un peu raide puis tout le milieu est tranquille. C'est dans le haut où ça se corse un peu avec la cheminée patinée et son spit inutilisable car vandalisé. Le passage est de IV. Il faut bien se placer et c'est vraiment facile. Dans le cas contraire, on peut hésiter un moment. Nous avons ensuite lézardé près du Prieuré avant de descendre en rappel à la brèche des Moines. Retour par le tracé jaune de la Savonette. Agréable mélange de rando-grimpe. PD.

2

Voie magnifique, 5 longueurs seulement avec des jonctions mais 5 belles longueurs. Le passage de la pyramide (7a/A1) puis V+ en deux longueurs vaut vraiment le déplacement. A la descente, nous n'avons pas pu résister aux rappels directement dans la face sud, une dalle compacte, lisse et inclinée à 91°. Superbe. Avec Jean Périé. TD+, 180m.

1

Petite ballade avec Loustic, le chien de Céline. On monte à pied par la forêt en évitant facilement les zones de vieille neige non regelée. L'hiver, qui avait bien démaré avec un automne très neigeux se fait maintenant attendre. En moyenne montagne, l'enneigement reste déficitaire.